Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa]

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Cyrielle A. Min-ji
Cyrielle A. Min-ji
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MessageSujet: Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa]   Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa] EmptyLun 16 Juil - 20:27

Aujourd'hui était une belle journée. Le ciel bleu était dégagé de tout nuage, le soleil brillait et réchauffait les cœurs, les oiseaux voletaient en chantonnant de jolis airs qui restaient dans la tête, la petite brise qui se levait puis mourrait paisiblement soulevait les cheveux et - parfois - les jupes des filles qui riaient de bon cœur. Et puis, aujourd'hui Alicia n'avait pas eu de problèmes ou quoique ce soit d'autre qui la mette de mauvaise humeur. Ce qu'elle appréciait les journées comme cela ! Il faisait beau, aussi bien dans le temps et l'espace que dans son caractère.

A ce stade de la journée - milieu d'après midi - Alicia devait donner un papier à la bibliothécaire. Elle sortit de son bureau et se rendit d'un pas léger, presque sautillant dans le domaine de sa collègue - autrement dit, la bibliothèque.
Mais elle ne put aller au bout de son voyage, car des bruits suspects parvinrent à ses oreilles. Ils provenaient de la cour et même en étant peu bruyants ces cris étouffés voulaient tout dire. Des gens se battaient. Alicia, pas très sûre de ce qu'elle avançait, changea de direction pour aller dans la récréation. A priori, rien d’inhabituel ne s'y déroulait. Des élèves étaient assis sur les bancs et les gradins, profitant du soleil. Riant, se courant après, discutant, ils paraissaient tout à fait calmes et ne semblaient pas le moins du monde essayer d'appeler à l'aide par les cris.
Alicia s'apprêta à repartir, lorsqu'elle la vit. Une fille, penchée sur quelqu'un dans un coin du préau. Elle le rouait de coups et la victime soufflait, étouffait des cris qui ne demandaient qu'à s'échapper pour apaiser leur souffrance.
La Directrice se précipita et arracha la jeune fille aux prises de son souffre-douleur en la repoussant un peu trop brusquement. Celle-ci ne semblait pas comprendre et continuait de donner des coups dans le vide qu'Alicia avait le plus grand mal à esquiver. Le garçon qui gisait contre le mur semblait en mauvais état. Pas assez mal pour aller à l'hôpital, fort heureusement, mais des bleus allaient indéniablement apparaître et il fallait soigner ça au plus vite. Alicia appela un élève qui passait par là et lui demanda d'amener le blessé à l'infirmerie. Où étaient donc passés les Surveillants ? Sa colère grandissait vite, elle qui avait été sereine une minute auparavant et elle se promit d'aller les voir dès qu'elle en aurait fini avec l'adolescente, qui s'était à peu près calmée. Alicia s'écria alors à son encontre :

« Je peux savoir pourquoi tu le frappais ?! »

Elle allait passer un sale quart d'heure cette fille. S'il y avait une chose qu'Alicia détestait, c'était bien les bagarres.


Dernière édition par Alicia Roswell le Mar 17 Juil - 12:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa]   Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa] EmptyMar 17 Juil - 12:39

Un bonbon au réglisse dans la bouche, les mains dans les poches de mon short et une musique pop quelconque dans les oreilles. Je regardais le ciel comme on regardait le sol. Il était bleu, trop bleu. Un temps pour aller à la plage, mais à quoi bon lorsque vous n'aviez personne pour vous accompagner ? Je m'ennuyais. Presque toute l'académie était partie à ce stupide voyage et mes potes étaient loin de moi. De plus, ma copine m'avait largué (moi, violente ?! La bonne blague), il y a une petite semaine. Une fille basique qui ne faisait pas battre mon coeur. Elle est plutôt canon et ça m'avait suffis. Et pour finir, je m'étais faites confisquer mon téléphone. Pas moyen de contacter ma mère, un de mes frères ou même qui que ce soit d'autre. Je me retrouvais donc toute seule, ce qui était assez rare. Moi qui avait toujours ma bande à mes basques ou bien au bras, une jolie blonde ! Aujourd'hui, j'errais. Je n'avais rien à part les cours comme loisir. Et franchement, qui est-ce qui prenait son pied en écoutant pendant des heures une bande de mal-baisé du nom de « professeurs » ? C'était loin d'être mon cas. J'avais bien la danse mais il fallait bien l'avouer, en ce moment je n'avais pas la tête à ça. J'avais l'impression d'être malade sans vraiment l'être. Je crois que je déprimais, ce qui n'était -encore une fois- pas mon style. J'avais envie d'être ailleurs sans vraiment définir où. J'avais envie de m'éclater, de rire aux éclats et pourtant j'avais presque envie de pleurer. Si Omar était là, il me lâcherait sans doute une vanne comme quoi j'avais mes règles. Quel con.

Je souris doucement et rangea mon baladeur au fond de ma poche. Au même moment, j'entendis un sifflement douteux. Je glissai une mèche brune derrière mon oreille pour observer le phénomène. Un adolescent plutôt grand, aux mains larges -parfait pour frapper. Le genre de type qui n'a pas l'habitude que l'on le ridiculise. Il avait le crane totalement rasé et un piercing trônait son arcade gauche. A première vue, il me trouvait à son goût. Je l'entendais prononcer des paroles insultantes et vulgaires envers ma personne. Sérieux, il comptait mettre quelqu'un dans son pieux avec de telles paroles ? Je ricanai doucement et m'avançai vers lui, confiante. Il allait être un bon petit passe temps.

- Hey 'tite danseuse. Ça t'dis de me montrer un peu ton grand écart ? J'aime que mes amantes soient souples au lit.

Je me plantai devant lui et le détaillai de haut en bas avec dégout. Je prenais la peine de répondre ? Oui ou non ? Je fais à pile ou face ? Le mec semblait s'agacer de ne pas avoir de réponse et mon petit sourire suffisant était la cerise sur le gâteau. Je vis son visage rougir de colère au bout d'une petite minute.

- Je te cause, meuf !

Il attrapa mon bras et je répondis à la seconde, mais pas avec des mots. Mon poing fonça dans sa figure. Je le vis chanceler un instant et j'en profita pour le faire tomber à terre. J'étais une femme. J'étais plus petite et plus fine que lui, mais la différence entre ce sale type et moi c'était qu'il était né avec une cuillère d'argent dans la bouche, moi avec celle en fer. Il était né dans le luxe, j'étais née dans la rue. Ça faisait toute la différence. Il n'avait pas le temps de réalisé ce qui se passait que je le frappai déjà. Je sentais le sang sur mes doigts alors que sa lèvre s'ouvrait un deux. J'en éprouvais une joie sans nom. Je n'éprouvais pas de rage particulière, juste se sentiment de plaisir, de béatitude même. J'en fermais même les yeux, ignorant le corps sous moi qui se débattait pour me repousser. Ignorant ses gémissements de douleur et ce besoin de secours. Je m'en foutais.

Soudain, je sentis une poigne forte et féminine me repousser de ma victime. Je crus d'abord à une collègue de l'autre abruti et continuait mes coups. Finalement, je lâchais un gémissement outré et ouvrit aussitôt les yeux. C'était une grande femme, des cheveux sombres et un visage fermé. Je grognais doucement et la laissais faire son boulot. C'était vraiment pas le jour pour tomber sur la directrice. Elle se tourna finalement vers moi alors que le grand blessé se faisait emmener à l'infirmerie. Je croisai les bras contre ma poitrine, défiant l'adulte du regard. Elle exigea de savoir pourquoi je l'avais frappé. C'était si simple à répondre que je craignais que cette femme ne le prenne mal. Que dire exactement ? Que j'avais profité de sa réplique pour sortir de l'ennui ? Rejeter la faute sur l'autre en expliquant qu'il avait été plus que irrespectueux ? Non, je serais plus radical. Je prix une voix calme et posée et glissa dans un demi-sourire :

- Parce que j'avais envie de le faire. J'ai juste fermé la grande gueule de ce fils à papa, c'est tout. J'écarte pas les cuisses face aux cons.

J'observais la directrice, amusée.


Dernière édition par Noa Rosace le Mer 18 Juil - 15:55, édité 1 fois
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Cyrielle A. Min-ji
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MessageSujet: Re: Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa]   Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa] EmptyMar 17 Juil - 22:12

Le sexe ne faisait pas parti de la vie d'Alicia en ce moment. Son rôle de Directrice lui prenait tout son temps et elle n'en décrochait pas pour tomber aux bras d'hommes. On avait déjà essayer de la draguer mais ça avait rarement réussi. Et quand ça avait marché... Alicia préférait ne plus y penser ; ça ne servait à rien de se souvenir de tout ça. L'amour c'est beau un temps, douloureux un autre. Elle se concentra à nouveau sur la jeune fille ; ses paroles l'avaient quelque peu étonnées, mais elle ne broncha pas et se contenta de lui répliquer :

« On ne parle pas comme ça à Artistic Academy alors tu vas changer de ton et de propos s'il te plait. »

La fille semblait savoir se battre - sa victime était plus grande et plus musclée qu'elle et c'était pourtant elle qui avait pris le dessus - mais Alicia n'eut pas peur qu'elle lui saute dessus. Quand bien même elle le ferait, elle aurait de gros, très gros ennuis.

« Dans mon bureau. » ajouta la Directrice en la poussant légèrement vers le Hall d'Entrée.

Alicia ne comprenait pas. Non seulement l'étudiante avait frappé un autre élève, mais en plus ce dernier l'avait invité à coucher. Elle faisait tout son possible pour établir l'ordre et un minimum de discipline dans cet établissement mais visiblement ça ne suffisait pas.

Elle referma la porte d'un petit coup sec lorsqu'elles furent entrées. Un silence précéda le claquement du battant, coupé quelques secondes plus tard par Alicia :

« Assis-toi. Comment tu t'appelles ? »

Elle prit elle-même place derrière son bureau, les coudes sur ce dernier, sourcils froncés. La journée avait si bien commencé, belle, ensoleillée, sans trop d'élèves dans les couloirs puisqu'ils étaient tous (ou presque, si l'on en croyait la jeune fille, son souffre-douleur du jour et le garçon qui l'avait emmené à l'infirmerie, ainsi que quelques autres paressant dans la cour) parti à Ibiza. Alicia allait elle aussi y aller, mais elle avait voulu s'assurer que tout était en ordre avant de rejoindre les professeurs et leurs apprentis sur l'île commerciale.
Elle ramena devant elle un gros classeur vert, sur lequel était écrit "Dossiers Élèves" et l'ouvrit pour rechercher celui de la jeune fille. Des cheveux ébènes, des yeux tout aussi bruns, une peau bronzée. Alicia avait parcouru tous les dossiers des élèves des yeux mais ce visage - celui de la jeune fille - ne lui rappelait rien.
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MessageSujet: Re: Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa]   Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa] EmptyJeu 19 Juil - 18:35

Je regardais avec une jouissance presque malsaine son expression se figer. Elle semblait assez perplexe. Il y avait de quoi, non ? Elle ne devait sans doute pas s'attendre à une réponse pareille de la bouche d'une de ses élèves. N'étaient-ils pas tous bien éduqués, talentueux et beaux de leur personne ? Non, se serrait comme croire que le monde était peuplé de papillons roses et que l'on chiez des arc-en-ciels. Je n'étais pas une de ses petites gosses de riche. Je jouais avec les mots comme bon me semblait et cela depuis toute petite. Je disais ce que je pensais et ceux qui voulaient mon respect ne devaient pas craindre ces mots. Quel pied de voir son malaise en tout cas, mais elle ne comptait pas se laisser faire. Elle n'était pas directrice pour rien. Cette femme qui se tenait devant moi, elle se comportait comme une véritable mère et cela m'horripilait. Ne pas faire si, ne pas faire ça, changer de ton et si et encore cela. Je savais que je devais obéir mais je n'aimais pas ça. De plus, je n'avais pas vraiment tord ne mettre battu. Certes, c'était une belle occasion pour moi ne passer le temps mais ce goujat avait eu des propos vraiment déplacé. Qui aurait résister à l'idée de le remettre à sa place ?

- Oui m'dame. Fis-je d'une voix sarcastique.

Je la sentis me pousser légèrement mais avec une fermeté qui ne laissait de place pour aucune protestation. J'obéis donc malgré moi et me laissais conduire vers son bureau. Je n'étais jamais aller dans le bureau de la directrice. Non pas que j'avais été sage les précédentes années mais simplement parce que les surveillants n'avaient pas juger que cela était nécessaire. Ce qui ne m'avait pas éviter les nombreuses heures de colles après les cours.

Une fois dans son bureau, que je trouvais étrangement assez impersonnel, je glissais mes mains dans mes poches. Je voulais faire sentir à cette directrice que son attitude m'ennuyait. Me faire venir dans son bureau pour une chose aussi banale qu'une lèvre éclatée, c'est pas sérieux. Le claquement de porte ne me fit tout de même légèrement sursauté. Même si la situation m'exaspérait au plus au moins, je pouvais bien admettre une légère angoisse face à cette situation. Elle ne me virerait pas de l'Académie pour si peu. N'est-ce pas ? Je finis par m'assoir alors qu'elle me demandait mon prénom. Je l'a vis prendre un gros dossier ou elle semblait chercher quelque chose. Je me redressais légèrement et vis des visages. Je compris alors qu'elle cherchait mon dossier. Je réfléchis rapidement à ce qui pouvait me compromettre à l'intérieur. Bagarres, heures de colle, mauvaise attitude envers mes professeurs... Pour ce qui était de mes notes et de mon talent pour la danse, elle n'aurait rien à me reprocher. C'était déjà ça.

- Noa, Noa rosace. Et si vous n'me trouvez pas, c'est simplement parce que je suis là depuis mes quatorze ans. J'ai beaucoup changé.

Effectivement, mes cheveux étaient beaucoup plus courts à l'époque et j'avais encore les formes ronde de l'enfance. Quatre ans était passé et j'étais devenu une femme. Mes cheveux étaient longs et semblaient former une coiffure complexe alors que tout simplement que je ne leur faisais plus subir depuis longtemps le calvaire d'être brosser. Je m'étais amincie et mon corps avait désormais les formes rondes et fermes des femmes. J'étais différente te pourtant la même. Je glissais mes mains derrières ma nuque, faisant légèrement basculer ma chaise. Je pris une voix un peu hautaine et fit, d'une façon à imiter les autres fils de riche :

- Madame, et si vous m'expliquiez pourquoi je suis là ? Je ne me sens nullement fautive et si ce goujat avait eu des propos plus respectueux vis-à-vis de moi, je ne l'aurais point..

Je ne trouvais pas de terme plus soutenu alors je termina tout simplement :

- ... je ne l'aurais pas fracassé.

Ce qui était un effroyable mensonge mais je n'en avais aucune honte. Si ce n'avait pas été lui, cela airait été en autre.
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Cyrielle A. Min-ji
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MessageSujet: Re: Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa]   Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa] EmptyDim 22 Juil - 17:47

Elle se fiche de moi.
Noa se balançait sur sa chaise, en prenant une voix dédaigneuse. Elle ne prenait pas la situation au sérieux. Alicia décida de ne pas répondre à la provocation et de faire comme si de rien n'était. Elle ouvrit le classeur à la lettre R et chercha le nom "Rosace". Elle ne mit pas longtemps à trouver et regarda d'abord la photo. En effet, la jeune fille avait changé. Elle avait beaucoup grandi, après ces quatre années passées à étudier à l'Académie. Il faudra remettre ces dossiers à jour un de ces quatre, pensa la Directrice.
Noa apprenait la danse et venait d'une famille pauvre. Pas de père, quatre demi-frères et une mère qui ne s'en sortait pas très bien. Pas étonnant qu'elle se batte et se moque des enfants aisés. Alicia appartenait à cette dernière classe, étant jeune. Elle réussissait tout, l'école, le piano, la danse. Elle était fière, elle se sentait au-dessus de tout le monde. Mais la réalité l'avait vite rattrapé, lorsqu'elle avait appris pour la maladie de son père et qu'elle devait financer elle-même ses études. Ce qui, même avec l'argent que ses parents avaient mis de côté, n'était pas une chose simple. Non pas qu'ils l'aient abandonnés, mais il est un temps où les adolescents doivent se débrouiller seuls. Et ce temps était tombé pile dans les études de la Directrice, études peu gratuites. Elle avait alors pris des petits boulots, enchaînant serveuse et danseuse dans un cabaret.
Alicia secoua la tête et regarda à présent le dernier bulletin de Noa. Plutôt bon, très bon même. Il était rare de voir des enfants comme Noa avoir de si bonnes notes et ce dans toutes les matières. La jeune femme releva finalement la tête, et plongea son regard dans celui de la pré-adulte pendant de longues secondes. Elle dit finalement :

« Tu aimes la danse Noa ? »

La question semblait idiote et puérile, hors-sujet comparé à la bagarre qui avait eu lieu quelques minutes plus tôt, mais Alicia tenait à s'assurer que Noa se sente bien dans l'Académie. Peut-être se passait-il des choses au sein de sa famille. Des choses peu communes dans une famille, durs, injustes. Ou alors dans l'Académie, qui étaient la cause des bagarres de Noa.
De plus, la jeune femme n'était pas partie avec les autres au voyage à Ibiza, pourtant gratuits pour les étudiants. Rares étaient donc les élèves qui étaient restés, à cause des parents pour la plupart.

« Et comment se fait-il que tu ne sois pas parti à Ibiza avec les autres ? Ta mère n'était pas d'accord ? » demanda précipitamment Alicia, pour avoir deux réponses à la fois.
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MessageSujet: Re: Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa]   Les cris n'apaisent pas la souffrance ni la conscience, mais ils en donnent l'impression. [PV Noa] Empty

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