Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 ACTE II

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Fauve Evernight
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MessageSujet: ACTE II   ACTE II EmptyDim 30 Juin - 21:45



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Les personnages

Duc de Beauséant
Comte von Arlex, son fiancé
Chevalier de Beauséant, grand frère du Duc et libertin
Marquise de l’Evernight, libertine
Baron de Collins, grand séducteur
Demoiselle Hemson, jeune vierge sortant du couvent
Sieur Hadley, futur fiancé de demoiselle Hemson
Lady Wall’Stood, Anglaise en voyage à Lorient
Maître McBond, grand érudit
Dame McCandless, gouvernante
Père Juju, prêtre de la secte de l’orientation sexuelle /PAN/
Naia, soubrette sexy
Jessie, cuisinière ronchon
Andrew, valet
Frida
Les Mères supérieures

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MessageSujet: Re: ACTE II   ACTE II EmptyDim 30 Juin - 22:26



Scène 1
Demoiselle Hemson, Sieur Hadley

Le grand jardin du château, très bien entretenu, avec un grand chemin au centre, au bout duquel se trouve une fontaine, puis d'autres plus petits qui partent sur les côtés, le tout avec un sens poussé de la symétrie. Plusieurs travées de fleurs sont alignées : près du chemin, des ibis, un peu plus loin, des rosiers, et enfin en dernier, des hortensias. On trouve de temps en temps des arrangements de pétunias disposés près des haies. Il fait un grand soleil, et un léger vent frais souffle, atténuant la sensation de chaleur.

Demoiselle Hemson
Ah ! quel soulagement que d’être enfin dehors, loin du tumulte de cette étrange réunion ! J’avais oublié que le château était si mouvementé.

Sieur Hadley
Eh bien, avec tous les rustres dont il est composé, il était évident qu'une annonce de cette envergure allait produire un tel chaos. Je regrette toutefois que vous eussiez dû y assister, votre migraine se porte-t-elle mieux ?

Demoiselle Hemson
Oui, je vais un peu mieux. Je vous remercie d’avoir pu nous faire sortir discrètement… Mais… Pardonnez-moi, quel est votre nom ? Oh, je suis navrée si nous nous connaissions déjà auparavant, mais cela fait si longtemps que je suis partie !

Sieur Hadley
Je me nomme Edward Seven Hadley, pour vous servir, très chère Demoiselle. Ah, si j'avais en face de moi ces saligauds qui ont eu l'audace de vous donner ne serait-ce que le plus petit des maux de tête...

Demoiselle Hemson
Eh bien, quel langage osé, Sieur Hadley ! (en aparté) Seigneur, voilà bien longtemps que je n’ai pas entendu le moindre petit juron… Quel effet étrange ! Ce jeune homme qui parle là de me défendre tel un chevalier est tellement charmant, oh, je risque de rougir ! Ah, il ne doit pas me voir rougir ! (elle rougit)

Sieur Hadley
Avez-vous chaud ? Votre teint est tout aussi délicieusement rouge que ces roses que j'aperçois. (il cueille une rose) Non, je me trompe ! Cette fleur a l'air bien fade, à côté de vous.

Demoiselle Hemson, en aparté
Oh Seigneur, que faire ? Si je dois être mariée, je souhaiterais que ce soit à un tel homme… Mais je ne peux me retenir de rougir, je suis si embarrassée ! (A Sieur Hadley) Allons près de la fontaine voulez-vous ? Il y fera plus frais, cette chaleur est accablante… Mais le plaisir de voir le soleil illuminer ce si beau jardin est infini et je ne puis me résoudre à retourner à l’intérieur tout de suite, tant tout ceci m’avait manqué au couvent…

Sieur Hadley
Au-au couvent ? (en aparté) Ainsi donc c'est elle... Oh, j'aurais dû m'en douter, je ne l'avais jamais vue dans les parages auparavant ! Que faire maintenant ? Elle sait que je suis son fiancé, je crois... Non, personne ne le lui a dit ! Oh ! Suis-je celui qui devra lui annoncer ?.. Mieux vaut ne pas aborder ce sujet pour l'instant... (il l'escorte jusqu'à la fontaine) Vous semblez avoir bien meilleure mine à présent.

Demoiselle Hemson, ayant repris contenance
Oui, il fait beaucoup plus frais ici… Oh, mais vous me semblez un peu pâle, quelque chose ne va pas ? L’humidité de cette charmante fontaine vous incommode-t-elle ?

Sieur Hadley
Oh, bien sûr que non ! Ce... Ce doit être votre imagination, je me porte bien, voyez.

Demoiselle Hemson, s’approchant un peu avec un air tout à fait ingénu
Mais si, je vous assure que vous êtes pâle… Voudriez-vous voir un docteur ?

Sieur Hadley, intimidé
Je... Je vous le promets ! V-votre beauté me rend si... Si... Fébrile, je suppose !

Demoiselle Hemson, en aparté, rougissant violemment
Oh, que faire ? Mon cœur bat la chamade, j’ai la tête qui tourne ! C’est terrible, je ne sais que lui répondre… Ah, Seigneur, aidez-moi !

Sieur Hadley, reprenant le contrôle
Ahem... Oui, votre magnificence n'a pas d'égal, et toutes les fleurs de ce jardin réunies feraient bien pâle figure comparé à vôtre beauté étincelante !

Demoiselle Hemson, en aparté, au bord de l’évanouissement
Oh Seigneur, je crains d’être en train de vivre ce contre quoi les nones du couvent m’ont mise en garde… Que faire, ah ! que faire ? Il me semble que tout ceci est mal, et si je dois épouser un autre homme j’en serais tellement malheureuse… Ah ! que faire ? (à Sieur Hadley) Monsieur, je souhaiterais rentrer à présent, il fait décidément trop chaud dans ces jardins.

Sieur Hadley
Oh, voulez-vous que je vous raccompagne, vous ainsi que votre ravissant visage ? Au salon, peut-être ? Il doit y avoir moins de monde à présent.

Demoiselle Hemson
Je suis fatiguée, je vais aller me reposer dans mes appartements… Au revoir, Sieur Hadley.

Elle s’en va d’un pas rapide vers le Château.

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MessageSujet: Re: ACTE II   ACTE II EmptyLun 8 Juil - 14:41



Scène 2
Marquise de l’Evernight, Chevalier de Beauséant, Baron de Collins

Marquise de l’Evernight, entrant dans le boudoir avec fracas, suivie des deux autres
Ah, quel fiasco ! Non mais vous avez vu ce regard langoureux qu’ils se sont lancé, ces deux adolescents survoltés ? Et regardez-les, à badiner dans les jardins ! (elle s’approche du Chevalier et lui fait les yeux doux, en prenant un ton mièvre) oooh, Monsieur, que vous êtes saint et brave ! Et que ces libertins sont fourbes et démoniaques !

Chevalier de Beauséant, excédé
Ah, je vous en prie, ne me faites pas revoir ces horribles images. J'ai assez vu de mièvreries pour être rassasié jusqu'au siècle prochain ! Non mais vous imaginez, un peu... Avec Sieur Hadley, en plus ! L'être le plus... Le plus... Arg !

Baron de Collins, observant les deux jeunes gens par la fenêtre
Ils sont si… pathétiques. Regardez, voilà qu’il lui offre une rose ! Je suis persuadé qu’il est en train de lui chanter quelque poème mielleux et complètement exagéré sur sa beauté, ce beau parleur de Hadley.

Chevalier de Beauséant
Demoiselle, que votre chevelure est soyeuse et étincelante ! Elle me rappelle ces beaux champs de blés dans lesquels je m'amusais à gambader tel une jolie biche aux fessiers rebondis...

Marquise de l’Evernight, faisant mine de s’évanouir, rattrapée par le Baron
Oh, Monsieur, je me sens défaillir, il fait si chaud, je devrais peut-être desserrer le corset qui presse mon innocente poitrine…

Chevalier de Beauséant
Je vais vous aider, demoiselle de mon cœur ! (il s'approche d'elle) Oh ! Comme le délicat parfum de votre peau est enivrant ! Je sens que mon cœur palpite dans ma pauvre cage thoracique... Oh ! Il s'est envolé !

Le Baron prend une fleur dans un bouquet non-loin et lance les pétales sur les deux autres en soufflant sur la chevelure de la Marquise pour l’agiter délicatement.

Marquise de l’Evernight, approchant son visage de celui du Chevalier
Oh, vous êtes si romantique, je vous aime ! Je voudrais que vous m’emmeniez voir des biches aux fessiers rebondis, ce serait tellement merveilleux !

Le Chevalier, remettant une mèche de cheveux en place de façon dramatique, s'apprête à l'embrasser lorsque soudain, la voix tonitruante d'un messager de l'autre côté de la porte les interrompt.

Marquise de l’Evernight
Ah, on m’appelle ! Ce doit être Maître McBond. Messieurs, nous nous reverrons tout à l’heure au souper.

Elle sort.

Baron de Collins, tombant dans un fauteuil
Tss, tout ceci est fort agaçant…

Chevalier de Beauséant, remettant sa chemise en place
Il faut à tout prix trouver un moyen de gâcher leur mariage, et au plus vite.

Baron de Collins
Hm ? Ah, euh, oui, le mariage. Haha, rien de plus simple… Je n’ai qu’à séduire cette jeune fille et prendre sa vertu, et le mariage sera fichu. Et pour couronner le tout, cela rime, hahahaha !

Chevalier de Beauséant
Comment, vous ? Ha ! Et comment allez-vous faire, je vous prie ? Allez-vous battre de vos jolis cils, lui faire les yeux doux, et elle tombera dans vos bras ? Pfeuh !

Baron de Collins
Vous avez bien peu de foi en mon charme fou, pauvre insolent… Mais mes battements de cils et mes yeux doux sont plus efficaces que les vôtres, cela ne fait aucun doute !

Chevalier de Beauséant
Pauvre fou ! Je l'aurai dans mes bras bien avant que vous puissiez cligner des yeux. Je vous en donne ma parole !

Baron de Collins
Je relève le défi, Chevalier. Si je séduis la jeune Pauline le premier, vous devrez m’offrir… une bouteille de Château Poivrot du Lac de la Truite enchantée !

Chevalier de Beauséant
Oooh, mais très bien mon cher Baron ! Mais si vous n'y parvenez pas, c'est à moi que reviendra la bouteille. Entendu ?

Baron de Collins
Parfait. Mais préparez-vous à perdre, car je suis irrésistible hahahahahahahahahahahahaha…

Il disparait dans un nuage de fumée.


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Aldébaran de Beauséant
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MessageSujet: Re: ACTE II   ACTE II EmptyMar 23 Juil - 17:33



Scène 3
Lady Wall'Stood, Andrew

Lady Wall'Stood arrive  tout juste aux écuries, tandis qu'Andrew est occupé à changer le foin, torse nu et dégoulinant de sueur à cause de la forte chaleur qui y règne.

Lady Wall'Stood
Je demande votre pardon, je ne retrouve plus le chemin jusqu'... Oooh dear Lord ! Je ne vous savais point... Si... (Elle détourne à moitié le regard.)

Andrew, se retournant vers elle en faisant voler sa sublime chevelure
Ah, Lady ! Il y a tellement, tellement de chemins... Et qu'importe celui que vous emprunterez, vous finirez toujours au même endroit si le destin en a décidé ainsi ! Mon instinct a guidé chacun de mes pas, j'ai traversé villes et plaines, j'ai bravé mille tempêtes, et pourtant, pourtant... Mon instinct m'a toujours fait revenir au château, car ici se trouve mon destin. Il ne sert à rien de tenter d'échapper au destin, ni à votre instinct... Suivez-vous votre instinct, Lady Wall'Stood ?

Lady Wall'Stood
I-je... Eh bien oui, je suppose... (En aparté) By jove ! Cet homme a l'air d'avoir tant souffert... Sa mélancolie se lit dans ses gestes et son regard si... Animaux !

Andrew
Est-ce donc votre destin qui vous a amené ici ? Et votre instinct vous a-t-il donc demandé de vous diriger vers les écuries, là où vous pourriez me trouver ? Je crois que le destin nous a liés, Lady. Il a prédit et ordonné notre rencontre, et maintenant mon instinct me dicte de m'envoler avec vous sur le champ. Sentez-vous votre instinct, Lady ? Que vous dit-il ? (Il lui lance un regard mystérieux, non sans évoquer un profond mal-être. )

Lady Wall'Stood
Vous... Vous semblez avoir traversé tellement d'épreuves !

Andrew, abaissant le regard, poussant un long soupir
Si vous saviez, Lady... Je suis allé contre vents et marées, toujours en marge des autres et de la société, faisant bien des rencontres, parfois bonnes, souvent mauvaises. Je me suis battu, j'ai haï et j'ai aimé, j'ai fait la guerre tout comme j'ai fait la paix. J'ai vécu parfois comme un sauvage, traîné dans la boue sans aurtre but que de survivre, et vu les lumières des grandes villes, le faste et le luxe, la décadence. Ma vie est faite d'imprévus, tout comme je suis imprévisible. Un jour je serai un chien fidèle et docile, et le lendemain je serai l'oiseau libre et sans attaches... Mais je pense que les gens ne me comprennent pas.

Lady Wall'Stood, en aparté
Peut-être a-t-il seulement besoin d'une personne qui le comprendrait...

Andrew
Les gens jugent trop, Lady. Ils ne savent rien de la vie. Ces aristocrates sont incapables de se débrouiller comme des animaux, seuls, lâchés dans la nature sans repères. Ils ont gâché leur jeunesse en suivant de fausses valeurs, qui ne vaudraient pas la peine qu'on se batte pour elles. Que connaissent-ils du monde sauvage ? Me connaissent-ils ? Ont-ils tout enduré, chaque malheur, chaque aventure ? Connaissent-ils le goût de la liberté, la satisfaction dans la douleur,  le plaisir dans la blessure ?

Lady Wall'Stood, en aparté
... De quelqu'un qui soulagerait ses peines...

Andrew
Ces gens, ces aristocrates, ne savent pas suivre leur instinct aussi bien que moi. Ils ne l'ont jamais suivi, et ils ne peuvent donc pas comprendre l'importance du destin dans nos vies. Ils ne savent pas que le destin est déterminant, et que malgré leurs richesses superficielles accumulées au fil des années, ou léguées à eux par un parent aimant, ne peuvent rien contre le destin si celui-ci a décidé de les faire retomber dans la boue. Ils ne sont pas plus importants que n'importe qui, malgré leurs grands manoirs, leur grande éducation, leurs grandes bibliothèques, leurs grands verres de vin, et pourtant ils se gardent le droit de juger à outrance.

Lady Wall'Stood, à voix haute
... De quelqu'un qui soignerait son coeur meurtri !

Andrew, relevant les yeux et observant Lady Wall'Stood derrière ses mèches de cheveux
Je crois, Lady, que vous n'êtes point comme ces gens.

Lady Wall'Stood, reprenant ses esprits
Que dîtes-vous ?

Andrew, se rapprochant d'elle de façon féline
Mon instinct vient de me le murmurer doucement à l'oreille. Que dit le vôtre ?

Lady Wall'Stood
It sayth... Il dit que je suis la personne qui vous comprendrait, qui soulagerait vos peines et qui soignerait votre coeur meurtri !

Andrew, la prenant brusquement contre lui
Mais enfin, je ne vous mérite point. Voudriez-vous vous attacher à un homme de mon genre ? Ne vous doutez-vous pas que je suis quelqu'un de dangereux ?

Lady Wall'Stood, laissant échapper un petit cri de surprise
Thou... Je suis confuse !

Andrew, sombre
Je pourrais vous montrer le chemin jusqu'au château... Tout comme je pourrais vous perdre au milieu d'une forêt, et vous laisser en pâture aux loups. Me faîtes-vous vraiment confiance, Lady ?

Lady Wall'Stood, en aparté
Jesus, dans quoi me suis-je encore mise ? Je ne peux détacher mon regard du sien... Je suis pourtant consciente du danger ! (A voix haute) J-je vous fais confiance, Andrew !

Andrew, la relâchant sans prévenir
Voyez à quel point je suis fougueux et imprévisible.

Lady Wall'Stood
Pourriez-vous juste me raccompagner, je vous prie ?

Andrew, de façon tout à fait fougueuse et imprévisible, siffle son cheval aussi noir que les ténèbres nocturnes, qui accourt, et toujours dans la fougue et l'imprévisibilité, emmène Lady Wall'Stood au château.

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Fauve Evernight
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MessageSujet: Re: ACTE II   ACTE II EmptySam 10 Aoû - 23:05



Scène 4
Naia, Jessie, Dame McCandless


Naia, un bout de pain à la main
Ah ! Cette Frida alors ! "Tout doit être parfait, n'oubliez pas de bien tirer les draps, vous avez laissé un peu de poussière ici", ouuuh je n'en peux plus ! C'est comme si toute la vie du château dépendait de quelques chambres...

Jessie, qui s’affaire aux fourneaux
Et puis Franchement, qui est-ce ? Tu l’avais déjà vue avant, toi ? Je n’ai rien contre le fait de recevoir des ordres, à condition que ce soient ceux de mes employeurs, or nous ne savons pas si cette mégère en fait partie…

Naia
Mais comment veux-tu que je sache ! Personne ne semble questionner son identité, en plus de ça ! Ce n'est pas nous, pauvres servantes, qui allons lui dire ses quatre vérités ! Et depuis quand on se tutoie ?

Jessie
On est des servantes tu l’as dit toi-même, c’est trop étrange de se vouvoyer comme le font nos employeurs entre eux. Tu as raison au sujet de Frida, hélas… Mais peut-être trouverons-nous tôt ou tard l’occasion d’en apprendre plus ! Eh, Veux-tu bien arrêter de manger tout le pain pour ce soir ?!

Naia
Tu crois que je ne t'ai pas vue, à piocher dans la soupe ?

Jessie
Eh, quoi ? Tu oses m’accuser, espèce de petite soubrette lubrique ?

Dame McCandless, sur sa planche à roulettes
Eh mais que vois-je, une personne dans la cuisine qui n'a rien à foutre là ?

Naia
Oh mais, je viens à peine d'arriver ! Une pause ne peut pas faire de mal...

Jessie, en lui piquant son pain[/i]
Et grignoter entre les repas en mangeant tout le pain du dîner, ça peut faire du mal ça ?

Naia, outrée
Qu'essayes-tu d'insinuer ?

Dame McCandless
Que t'as pris des fesses et que bientôt t'atteindras la taille de la truie dans le feu ! Vous en êtes où ?

Jessie
Le repas avance, je suis dans les temps… Et la truie a fini les chambres je crois ?

Naia
Fini ? Ah, si tu voyais la quantité de travail à fournir, tu ferais moins la maligne... Franchement, j'aimerais être à ta place !

Jessie
Pauvre ignorante ! Tu ne survivrais pas cinq minutes dans les cuisines, à faire à manger toute la journée, à éplucher des légumes et à réaliser parfaitement chaque cuisson, chaque assaisonnement, sans parler du temps à gérer ! Et gourmande comme tu es, tu mangerais tout et il n’y aurait plus rien à servir !

Naia
Et toi, je te vois bien passer la journée à quatre pat...

Dame McCandless, coupant la parole à Naia
Tu vas quand même pas me dire que tu grignotes pas toi aussi. Et le coup de la bûche entamée par un "fantôme" à Noël ?

Jessie
Mais je n’ai pas touché à cette buche, bon sang ! Tiens, si ça se trouve, c’était l’œuvre de cette Frida !

Dame McCandless
Elle était là, déjà ?

Jessie
Je vous retourne la question Madame… Savez-vous de qui il s’agit ?

Dame McCandless
Alors là... Personne sait ! Et on a même pas une seule idée de quand elle est apparue, c'est comme si elle avait toujours été là !

Jessie
Cette fille est louche…

Naia, enthousiaste
Eh, on pourrait mener une enquête ! Interroger des témoins, trouver des preuves, fouiller des chambres...

Dame McCandless
Eh, oh, avec les gus qu'on se traîne on risque de se retrouver dans Derrick.

Jessie, choquée
Dans qui ?

Dame McCandless
Dans... Espèce de petite perverse, enfin ! Bon, dans tous les cas, ta truie est en train de cramer avec toutes ces bêtises, et c'est pas ça qui va nettoyer les placards à l'étage. Vous vous remettez au boulot ! (Elle repart après avoir sorti son skate de ses cheveux en bataille)


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MessageSujet: Re: ACTE II   ACTE II EmptySam 17 Aoû - 23:55



Scène 5
Duc de Beauséant, Comte von Arlex

Les deux tourtereaux jouent aux cartes dans l’herbe à l’ombre d’un pommier, dans la sublime prairie que le Comte offrit tantôt au Duc. Un petit ruisseau la traverse, et on peut voir au loin une biche gambader avec son petit.

Comte von Arlex, examinant son jeu
Dans la famille Cœur, je demande le… Deux !

Duc de Beauséant, pouffant de rire
Est-ce dans les règles ? (il observe ses cartes) Je ne l'ai pas ! (il pose le huit de cœur) Bataille, mon cher !

Comte von Arlex
Vous doutez, Monsieur le Duc ? (brandissant son neuf de cœur) Uno !

Duc de Beauséant
Aha, belle erreur de votre part ! (il aligne ensuite le dix et le valet de cœur) J'ai une suite !

Comte von Arlex
Ciel, vous êtes fort ! Mais je n’ai pas dit mon dernier mot… (Il tire un sept de trèfle dans la pioche et le pose sur le valet) Cela signifie que vous devez choisir : Action ou vérité ?

Duc de Beauséant
Ah, vous avez plus d'un tour dans votre sac ! Eh bien... Vérité, disons ?

Soudain Frida saute du pommier, se rétablit avec agilité et pointe le Duc du doigt

Frida
Vérité, donc ! Etes-vous amoureux de cet homme blond ici présent ?

Duc de Beauséant
Eh bien, quelle question surprenante ! Bien sûr, puisqu'il s'agit de mon fiancé... (il rougit)

Frida, s’asseyant avec eux comme si de rien n’était en croquant dans une pomme, puis se tournant vers le Comte
Et vous, Monsieur le blond, me confirmez-vous que ce rouquin ici présent est un mâle ?

Duc de Beauséant
Mais… Je ne vous permets point !

Comte von Arlex
Pour qui vous prenez-vous ? Je vous interdis d’offenser mon fiancé de la sorte !

Frida
AAAHA ! Vous contournez la question, serait-ce l’aveu de votre ignorance, blondinet ? Si vous n’êtes pas certain du sexe de votre futur époux, comment pouvez-vous affirmer être amoureux de lui ?

Comte von Arlex
C’est ridicule ! Ma vie et celle du Duc ne vous concernent en aucun cas et vous n’avez nul droit de proférer de pareilles idioties ! J’aime le Duc, et croyez-moi je le connais mieux que vous, alors laissez-nous donc tranquilles ! (il se lève et parle avec passion) J’en ai assez des regards curieux, de Dame McCandless qui nous dispute tout le temps, et de vous avec vos questions étranges ! Nous sommes ce que nous sommes, ne vous en déplaise ! Je suis tombé amoureux du Duc de Beauséant le jour où son regard a croisé le mien, c’est l’homme de ma vie et je l’épouserai, et notre mariage sera fantastique ! Et la nuit de noces encore plus fantastique ! (il se calme légèrement et se rassoit) Je crois, Frida, que vous êtes jalouse parce que personne ne vous a jamais aimée. Vous cherchez ici la réponse à vos propres tourments… Vous me faites penser au Père Juju !

Duc de Beauséant
Je vous en prie mon aimé, ne vous emportez pas pour si peu ! C'est mauvais pour votre cœur... Je vous veux vivant pour le mariage ! (à Frida) Il est vrai toutefois que vos interrogations sont tout à fait indécentes. Quelqu'un vous envoie-t-il ?

Frida, en aparté
Arg, je vais être démasquée… Vite, je dois me replier. (A haute voix) Absolument pas, vous vous faites des idées. Je dois vous laisser, au revoir.

Elle part en courant à travers le pré.


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MessageSujet: Re: ACTE II   ACTE II EmptyLun 16 Sep - 16:55

J'aime ♥️ j'aime, j'adore, je trouve ça vraiment trop bien, j'ai vraiment hâte de lire la suite en plus avec nos deux ducs et tout I love you
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Nathanaël Von Arlex
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MessageSujet: Re: ACTE II   ACTE II EmptyLun 16 Sep - 18:09

L'acte n'est pas fini attendez pour les commentaires x) désolée du retard, vraiment ! Mais bon, vous savez ce que c'est, la rentrée, tout ça... Merci Frida en tous cas Wink et merci à tous ceux qui ont fait des commentaires sur la CB ♥️
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ACTE II

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