Après mon arrivée fracassante à la bibliothèque, j'arrivai enfin au dortoir grâce à une carte que j’eus entre temps à l'accueil. J'inspirai un grand coups, un sac a dos sur une de mes épaules, un en bandoulière sur l'autre, une valise a la main, j'ouvris d'un grand geste la porte d'une chambre du dortoir.
Tout les chambres du dortoirs étaient composées. On pouvait très bien se retrouver avec des filles comme des garçons, juste, on était avec des élèves de la même maison.
Quand j’entrais, je découvris une chambre totalement vide. Il y avait quatre lits d'une personne, aligné sur la gauche, sans draps, les murs vierges et blanc, au sol un vieux parquet marron foncé de je ne sais quel bois, à côté de chaque lit une petite table de chevet, au fond de la chambre, à droite une porte qui mène surement aux douches et une grande fenêtre qui donne sur les jardins. Aussi on pouvait trouvé quatre bureaux et armoires sur la gauche, vide, eux aussi.

Je m'avançai, encore un peu désorienté face a une aussi grande chambre et posa mes affaire sur le deuxième lit. Mon chiffre préféré était le deux.
Je commençai a ouvrir ma valise pour retirer tout les vêtements et les ranger dans l'armoire. C'était long, très long.

J'y étais enfin arrivait. J'avais convaincus la directrice de l'établissement de me prendre malgré le fait que je n'ai plus ni tuteur légaux ni maison. On m'avais directement menée à l'accueil où j’avais récupérée un plan. En fixant le plan je me dirigeais vers la maison qui serais la mienne pour longtemps. Finalement j'arrivais enfin. Je passa la tête à travers la porte et aperçut une jeune fille de dos.Ja balbutiais :

-Bon...Bonjour. Je crois qu'on est dans la même chambre.

Je lui fis un sourire timide et regarda la chambre. Elle était composée de quatre lits comportant chacun à leur côté une table de chevet et une armoire. Les murs étaient blancs, unis, simples. Les mêmes que dans mon ancienne chambre. Je me dirigeais ver le premier lit celui juste à côté de celui de la jeune fille. Je commençais à ranger mes affaires quand ma bouche parla sans que je lui ai rien demandé :

- Comment tu t'appelle ?

Je rougis et baissa la tête. Fichue bouche ! Fichues lèvres ! Fichues cordes vocales !

Je me retournai soudain, surprise, croyant être seule depuis le début. Et découvris une jeune fille blonde, qui avais l'air mi timide mi perdue. Ces longs cheveux blond tombait le long de ses côtes, ces yeux me regardai un peu étonnée et impressionnée. Je savais que je faisais flipper. Je suis flippante. Je suis méchante. Non pas méchante. Je suis...Je suis...Qu'est ce que je suis d'ailleurs?
Je suis celle qui gâche toute les relations en me refermant sur moi même. Je suis celle qui est à la fois timide et agressive. Je suis cette danseuse qui danse avec douceur mais haine... Je suis celle qui va gâcher cette relation avant même d'avoir pu parler à cette fille, toute gentille, toute timide, tel un ange.
Je suis moi Mia. Non, ce n'est pas moi, je n'étais pas comme ça avant... Avant ça...

-Bon...Bonjour. Je crois qu'on est dans la même chambre. Balbutia-t-elle.

Elle me fit sortir de mes pensée sombre. Je posai le tee shirt que j'avais dans mes mains et me retournai vers elle:

-Salut. Dis-je d'un ton neutre.

Ne gâche pas tout Mia, ne gâche pas tout... Garde ton calme. Tu ne vas quand même pas t'énerver contre elle? Qu'est ce qu'elle t'a fait? Qu'est ce que le monde m'a fait? Il m'a prit ce qui était le plus cher au monde pour moi. Cette chose que l'on ne peut pas vivre sans.

-Mia, moi c'est Mia.

Ma mère. Une larme allait coulée, mais je la retiens.
J'allais être sympathique. Il le fallait. Il faudrait que je change. Pour ma mère.
Elle ne voudrait pas que je fasse ça...et pourtant...je ne peux m'en pencher.
Je me retournai vers le tee shirt que j'avais laissé et allait le déposer dans l'armoire.

-Et toi, tu t'appelles comment? Lui demandai-je.

Pendant un instant je fus totalement surprise de ma réaction. Quoi? Qu'avais je fais? Qu'est ce que j'avais dis? Ça ne m'étais pas encore arrivé jusque là. J'avais été gentille...Non ce n'est pas possible.
Je tournai les bouts de mes cheveux qui étaient violet -par le Tie and Die-, dans tout les sens, en allant chercher une autre pile de vêtement pour les ranger.

Arianna fronca légèrement les sourcils. Elle connaissait cet air. C'était l'air qu'elle arborait en permanence lorsque elle pensais à sa mère, son père et violette sa soeur de coeur sa meilleure amie sa confidente. Ses parents étaient morts dans l'attentat d'une bijouterie et violette qui était avec eux pour trouver un beau cadeau pour l'anniversaire de sa soeur de coeur avait était gravement blessée. Et elle avait donc succomber le sourire aux lèvres signe à jamais figer sur son visage de sa dernière paroles. Aria y avait cru jusqu'au bout et était restée avec sa meilleure amie durant ses longues semaines de combat. Soudain Mia la ramena au moment présent :

- Moi c'est Arianna mais tout le monde m'appelle Aria.

La petite sortit alors avec beaucoup de tendresse et de délicatesse la dernière photo qui reunisait une famille liée par le sang comme par le coeur. Sa famille. Dessus ils avaient tous l'air de fantômes. Mais quel importance la photo était là le souvenir persistait. Elle l'installa sur la table de nuit et s'assit sur le lit pour la fixer...

- Moi c'est Arianna mais tout le monde m'appelle Aria. Me dit-elle.

Je finissais de ranger mes vêtements puis je passai à mon sac a dos. Mon sac a dos c'était mon sac de danse. Dedans il y avais tout. En passant par les ballerines de danseuse classique et en finissant avec la robe pour danser du tango. Tout étais là. Toute ma vie. Je sortis une partie de mes affaires et les rangeai sur la dernière étagère de mon armoire. Je me consacré ensuite a mon sac en bandoulière où étais tout le reste: album photo, trousse, feuille, maquillage, poster, livres, réveil... Pleins d'objets du quotidien.
Puis je me retournai vers ma voisine, qui était maintenant assise sur son lit, dos à moi, entrain de fixer une photo. Je m'approchai sans bruit et regardai attentivement la photo qu'elle tenait. C'était une vieille photo, un peu abimée, dessus on pouvait voir sa famille. Des gens qui avaient l'air pourtant heureux. Alors, qu'elle, Arianna, Aria, la fille blonde quoi, était triste, avait du regret.
Peut être était-elle triste de ne plus les voir, d'être rentrée dans cette école et de ne plus vivre avec eux. Le changement de passer d'être en famille tout le temps puis dans un internat est choquant. Pour certains c'est rien, mais pour d'autre...

J’inspirai et expirai doucement. J'allais bientôt faire quelque chose d'impossible pour moi. Quelque chose qui m'étais encore jamais arrivée jusque là. J'allais entamer une véritable discussion. J'allais pour une fois, ne pas la rejeter. J'allais même aller de plein gré vers elle. Alors que je fis le tour de son lit pour me mettre face à elle, je lui demandai:

-C'est...C'est ta famille?

J'avais désormais pris la photo entre mes mains. Je repassais doucement les traits de violette. C'était grâce à elle qu'aujourd'hui j'étais ici. Je souris difficilement sentant les larmes me montait aux yeux. Je refoulais celle-ci et releva la tête surprise vers Mia l'ayant presque oubliée. Je répondis :

- Oui... Regarde. Elle c'est mon ancienne meilleure amie,ma soeur de coeur. La jolie jeune femme la c'est ma mère et lui c'est mon père ou plutôt c'était...

Je me refusais toujours à laisser couler les larmes. Elles avaient déjà coulait tellement de fois... Ça suffisait. Mais aujourd'hui j'avais besoin d'en parler. Je les avaient trop longtemps refoulés au fin fond de mon coeur... Alors je lachais dans un chuchotement :

- Ils sont tous morts aujourd'hui...

Avec toute la délicatesse du monde, je reposais ma photo sur ma table de nuit et fit un faible sourires au quatre personnes à jamais figé sur le papier. C'était tout ce qu'il me restait d'eux. Enfin en image visuelle. Sinon il me rester aussi le collier de ma mère, un petit hibou. Et il me restait aussi leur fortune... Mais je m'en fichais de la fortune. J'aurais préféré être pauvre et avoir ma famille et ma meilleure amie plutôt que riche mais seule au monde...

- Oui... Regarde. Elle c'est mon ancienne meilleure amie,ma soeur de coeur. La jolie jeune femme la c'est ma mère et lui c'est mon père ou plutôt c'était... Me répondit-elle

Et dans un chuchotement, elle termina:

- Ils sont tous morts aujourd'hui...

Elle était sur le point de pleurer. Je le sentais, je le voyais. Je ne suis pas douée en relation mais je savais quand quelqu'un aller pleurer.
Elle posa la photo sur sa table de chevet avec un délicatesse de princesse et fit un sourire forcé. Elle les avait tous perdu. Certes j'avais perdu ma mère, mais le reste des membres de ma famille était encore là... Mon père, malgré nos différences et nos manque de discussion, ma grand mère, a qui je tenais tant et ma marraine qui me disais sans cesse de poursuivre mes rêves.

Je m'assis sur son lit à côté d'elle. A comprendre sa souffrance. Elle était triste, même plus; mais ne réagissait pas comme moi. La haine surpassée ma tristesse. Alors qu'elle, n'avait aucune haine en elle. Elle était calme et posée et... triste, très triste.
Je ne sais pas ce que c'est de perdre sa famille y comprit sa meilleure amie. A vrai dire, je ne sais pas ce que s'est une meilleure amie. J'en ai jamais eue. D'abord, je n'ai jamais eue beaucoup d'ami(e)s. Souvent je leur fais peur. Malgré ça, dans cette fille, Arianna, il y a quelque chose qui nous rapproche, il y a quelque chose chez elle qui fait que je ne m'énerve pas...Qu'elle ne s'enfuit pas en courant. Je ne savais pas quoi faire pour la consoler. Je n'avais jamais consolé personne. Je n'avais jamais réussis a me consoler.

-Je...Moi aussi, j'ai perdu ma mère. Je comprends ta... souffrance, dis-je dans un souffle, elle était tout ce que j'avais. Je suis désolé pour toi,... vraiment.

Et pour la première fois de ma vie, je l'a pris dans mes bras.
C'est ce que font les gens, pour en consoler d'autre, non?

Arianna lui sourit. La jeune fille regrettait énormément sa mère.. Comme Mia elle souffrait de la perte de sa famille. Quand elle était petite elle avait cru qu'elle pourrait la faire revenir... C'est beau la naïveté. Aria sentait que Mia souffrait autant qu'elle même si elle n'avais perdu qu'une seule personne proche d'elle. Elle souffla alors :

- Moi je suis désolée pour toi. La perte d'un membre de sa famille est une chose atroce...

À son tour elle rpis timidement la jeune fille dans ses bras. Après tout c'est ce qu fesait les amies ?

- Moi je suis désolée pour toi. La perte d'un membre de sa famille est une chose atroce...

Après le câlin finit, je pris la photo de sa famille qui était encore sur sa table de chevet et lui dis:

-Regarde-les, comment ils sont heureux, je suis sure qu'ils n'aimeraient pas te voir dans cet état là. Tu devrais sourire comme eux. On devrait sourire comme eux.

J'étais très contradictoire dans ce que je venais de dire, parce que je savais que ma mère n'aimerais pas que je sois triste, en colère et que j'éprouve de la haine. Je me souviens que l'une de ces dernière phrase: "Ne pleure pas. Chaque larmes est un petit morceau de moi, conserve-les. Moi, je vais m'envoler. Tu vois, je ferais partie des étoiles. Je serais ta bonne étoile. Et si ça ne va pas, regarde le ciel." Malgré tout, le jour où elle m'avait dit ça j'avais quand pas su retenir mes larmes.
Et pour "montrer l'exemple", je me tournai vers Arianna et lui fis un grand sourire, un sourire sincère.
Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas vraiment souris. C'est un peu comme si j'avais oublié ce que ça faisait de sourire, ce que c'était "sourire".

Et comme pour changer de sujet, parce que je savais que si on continuai de parler de ça j'allais finir en larmes, je lui demandai:

-Tu danses depuis quand?

Aria sourit à son tour. Elle devait suivre l'exemple de Mia. La jeune fille avait raison. Sa mère sa soeur son père n'auraient jamais voulut qu'elle pleure. Meme pour eux. Surtout pas pour eux... Ils lui dirait qu'elle devait continuer à vivre trouvait des gens à aimer. Pas les remplacer ni les oubliaient... . Simplement continuer à vivre. Elle sourit à la jeune fille. Depuis que sa famille était morte elle avait trouvée refuge dans la danse. Elle dansait donc depuis ses huits ans. De la danse classique au hip-hop, elle avait tout essayé pour oublier sa peine. Tout avait marché. Mais des qu'elle s'arrêtait sa peine revenait. Elle répondit donc :

- Je danse depuis mes huits ans. J'aime tout les styles de danse mais j'ai une préférence pour le. Classique et le hip-hop. Et toi des préférences ?

Ça y est, j'avais réussis a la faire sourire, cette chose qui me paraissait tellement impossible jusque là. Et pourtant. De plus, j'avais réussis a sourire moi-même pour de vrai et a me remonter le moral. Ce qui depuis longtemps était très très dur.

- Je danse depuis mes huits ans. J'aime tout les styles de danse mais j'ai une préférence pour le. Classique et le hip-hop. Et toi des préférences ?

-Tu danses depuis longtemps alors! Moi aussi j'aime un peu de tout aussi. Mais je dois avouer que j'adore le classique et le hip hop comme toi...La danse me libère de tout, c'est une façon pour moi de m'exprimer. Je trouve que c'est magique, la danse.

Je regardai furtivement ma montre a mon poignet, je commençai a avoir faim avec tout ce qui m'était arrivé jusque là: mon arrivé au lycée, mon petit détour à la bibliothèque, le rapide cour de math et enfin mon "installation" dans ma nouvelle chambre. Jusque là tout c'était passé super vite.
Et pour un premier jour, je n'aurais pas pu demander plus: je me suis fais deux supers amies: Shanna, à la bibliothèque et Aria, ici. Je me levais et tendis ma main a Aria pour l'aider a se lever. Malgré que le lit ne soit pas si bas que ça. Remis mes cheveux en place d'un léger mouvement de bras. Puis, je me tourner vers ma voisine de chambre et lui demandai:

-Il est midi pile, tu viens? On va manger, a deux.

Arianna sourit. Elle aussi commencer à avoir fin. Elle sourit sincèrement à la jeune fille et accepta son aide. Elle sortit en sa compagnie et commença à descendre. Tout en bas elle s'aperçut alors qu'elle avait oublié le plan et il lui semblait impossible de se repérer ici. Elle remonta sans un mot et res descendis la plan à la main. Elle dit :

- Cela peut toujours nous être utile ! Alors salle à manger ... Apparement il faut prendre le couloir de gauche !

Elle lui sourit et se dirigea vers la salle à manger. Soudain elle entendit les premières note d'une jolie chanson. Elle demanda :

- T'entends ça ????

Elle rentra dans la salle de classe. Dedans se trouvait une chaîne hifi. C'était Mozart l'opéra rock l,assymphonie. Elle fit un grand sourire à Mia et commença lentement à danser sur le rythme de la musique. Enfin elle se sentait entière...

[Arianna attention à tes lignes s'il te plait, je rappelle qu'il faut 8 lignes complètes hors dialogue, merci ♪ =) ]

Arianna souris à ma remarque. Puis je l’entrainai vers le self. Alors qu'on descendit les escaliers, elle s'arrêta et sans un mot, elle remonta les escaliers. Au début je ne compris pas. Je me dis que ma compagnie n'était pas bonne. C'était vrai. Je ne suis pas une fille "très fréquentable", je suis du genre a cassé des relations à cause de ma colère. Mais je fus apaisé en la voyant je descendre quelques instant après avec le plan à la main, comme un trophée. Quand elle fut a ma hauteur, elle déclara:

- Cela peut toujours nous être utile ! Alors salle à manger ... Apparemment il faut prendre le couloir de gauche !

Elle avait raison. D'ailleurs heureusement qu'elle est là, je n'y aurais pas pensé et que l'on se saurais perdu et ça m'aurais énervé. Bref...Rien de très positif. On suivit donc le chemin -le couloir gauche-. Alors que l'on partait dans cette direction, Aria se stoppa net et me demanda:

- T'entends ça ????

Je tendis l'oreille et entendis de loin une belle musique, douce et a la fois un peu rock. Qui avais l'air assez entraînante. Je n’eus pas le temps de dire quoi ce soit, Arianna était déjà partie à la recherche de la musique en question. Je la suivis donc et on se retrouva dans une salle de classe vide, où une chaîne hifi sortait la musique de Mozart l'Opéra Rock, douce mélodie de rock, L'assymphonie.
Aria me fis un grand sourire et commença a dansé sur la musique. Je la regardai, elle était passionnée, elle était différente de ce qu'elle était, elle dansait extrêmement bien, bien mieux que moi, elle avait ça dans les veines et savait faire ressentir de la passion et des émotions à travers sa danse.
Je ne pus m'empêcher de faire pareil qu'elle. Et toute les deux, nous nous retrouvâmes, là, au beau milieu d'une salle vide, où d'une chaîne hifi sort la chanson de Mozart l'Opéra Rock, en train de danser, a midi pile.

-Je me demande qui a laissé de la musique aller..., marmonnais-je tout en dansant

[UP ♪]