Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth

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Marco Devon Graye
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MessageSujet: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyJeu 10 Nov - 18:42

♫Je renie la fatale hérésie,
Qui ronge mon âme... ♫




Mozard l'Opéra Rock...c'est son groupe préféré. Elle mit ses écouteurs et prenant la laisse d'Athos elle lui passa le harnais. Regarda tendrement l'énorme bâtard de chien loup et de dogue allemand. Elle passe la main dans le pelage long et épais de son molosse puis mettant ses baskets accrocha à sa ceinture l'étui du poignard de son Papi. Ce couteau ne la quittait plus depuis le meurtre de sa famille. Elle se retourna, referma la porte et sortit avec Athos en laisse. Celui-ci tire un instant sur celle-ci mais l'ordre jaillit de ses lèvres vermeil :

« -Au pieds Athos ! »


Il obéit sagement et calque son pas à celui de sa maitresse. Elle se dirige vers les bois, là-bas elle pourra lâcher son molosse sans qu'on ne lui dise rien. Elle pourra également danser, chanter ou dessiner sans qu'on ne lui dise rien. Elle se mit à fredonner l'air de l'Assasymphonie. Elle se retourna une dernière fois, regarda sa petite maison, blotti à la lisière de la ville, dans sa campagne. Son jardin de poche et eut un grand sourire. Oh qu'elle était contente d'être tombé sur cette annonce ! Le sourire aux lèvres elle traversa le campus pour aller au Park d'Artistic Académie. Il est magnifique, tous les arbres sont aux couleurs de l'automne. Rouge, orange, jaune et or. Les feuilles volent en tous sens. Le vent les soulève au-dessus de sol et les fait valser dans l'air frais. Elle esquisse des pas de danse, chante. Arrivée au centrer du park dans une clairière elle lâche Athos et se met à danser. Elle débute lentement, puis de plus en plus vite. Sa danse s'accélère, ses mouvements d'abord lent deviennent de plus en plus vites et fluides. Elle fait des figures artistiques et gymnastiques. Elle écoute toujours la musique et ne fait pas attention à ce qui l'entoure. Elle ne voit donc pas la jeune fille de son âge mais qui pourtant parait enfantine, d'une petite taille elle ne sourit pas. Ses cheveux sont relevés en deux petites couettes d'enfant, ils sont fins et long, presque blanc. Ses yeux d'un gris orageux tirant un peu sur le bleu marine. Son visage fin, sa peau pâle comme de la porcelaine et sa silhouette gracieuse la rende d'une beauté stupéfiante. Ses lèvres charnues et rose se plissent sous sa concentration. Elle dessine et lorsque India s'arrête elle regarde avec étonnement celle inconnue qui dessinait. Elle se redresse et lance de sa voix cristalline un joyeux :

« -Bonjours ! Qui es-tu ? »


Puis inquiète de n'avoir pas vu Athos depuis un moment elle siffle. Un sifflement aiguë et puissant. Quelqu'un secondes après elle vit débouler un énorme molosse de minimum quatre-vingt-dix kilos de muscles. Son pelage long et épais de belles couleurs argentées, blanches et noires brillaient au soleil. Il était magnifique.


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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyVen 11 Nov - 12:58

SI LA TERRE ETAT PLATE NOUS COURRIONS POUR NOUS ELOIGNER L'UN DE L'AUTRE



Tu te lèves. Les pâles rayons du soleil filtrent les rideaux, quelle heure est-il ? Tu ne sais pas. En tout cas, tu devras profiter de cette belle journée pour aller dessiner un petit peu. Tu bailles, te lèves. Passe devant le miroir de la salle de bain sans te regarder. Tu frottes tes yeux. Tu n'as pas tellement bien dormi cette nuit. Tu ramasses la feuille de papier qui gît au pied de ton lit, fruit d'une nuit d'insomnie et de pleurs. Tu ne la regardes même pas, préférant la chiffonner jusqu'à ce qu'elle ne ressemble plus qu'a une boule irrégulière de papier. Tu la jettes à la poubelle, sans remords. Tu te diriges d'un pas lent et somnolent vers la salle de bains. Sans trop faire de manière, tu te débarrasses vivement de ton pyjama rose en flanelle. Tu le jettes au loin, sans trop de préoccuper de l'endroit où il atterrit. Tu te faufiles alors sous la douche, chaude et bienfaisante. Tu restes comme cela un long moment, en profitant pour laver tes cheveux sales. Tu arrêtes l'eau, saisis une serviette blanche et tu sors. Tu te sèches vite fait, essorant à la va vite ta chevelure. Tu attrapes des sous-vêtements, un chemisier rose en dentelle, un gilet beige en laine et un jean. Tu empoignes ton pyjama et sors de la salle de bain, saisissant au passage ta brosse a cheveux. Tu plies ton pyjama et fais ton lit, brosses vaguement ta chevelure. Tu enfiles tes chausses, balance au loin la brosse qui retombe sur ton lit, attrape au passage ton sac et tu t'en vas.

Tu te diriges vers le parc de l'académie, un endroit calme mais cependant animé. Il y a toujours quelque chose d’intéressant à dessiner là bas. Tu laisses tes petites couettes se balancer au rythme de tes pas, chantonnant une chanson. Rho, tu aurais du prendre ton Ipod et moins te précipiter ! Encore une fois, tu te maudis. Il y a du vent ce matin, tu tremblotes un instant, ta veste s'envolant sous les bourrasques. Tu plisses tes yeux couleur d'orages. Tu aurais du sécher tes cheveux. Tu fais la grimace. Tu déteste prodigieusement les sèches cheveux. Pour te consoler, tu sors de ton sac une barre chocolatée et l'engloutit goulûment. Tu aurais du penser à manger.. Tu as vraiment la tête ailleurs en ce moment. Tu lèves les yeux au ciel, soupires. Tu marches, observant sur ton chemin les nombreux arbres au ramage presque dénudé, tendant leur branches vers le ciel. Tu regardes virevolter les feuilles rouge, or, et ocres avec délice. Tu continues ta progression vers le parc, laissant tes pas avancer sur le tapis de feuilles.

Arrivée dans le parc, tu trouves qu'il n'y a pas grand monde. Tu aperçois non loin de là une jeune fille qui danse, les écouteurs aux oreilles. Tu t'approches. C'est grande jeune fille aux cheveux longs couleur d'ébène. Ses yeux verts pâles reflètent une intense concentration. Ses mouvements sont fluides, te font penser à ceux.. D'un grand félin. Ou d'un loup. Oui c'est cela, elle te fais penser à un loup. Ses cheveux virevoltent ici et là, s'enroulant autour de son corps mince et agile. Elle est vraiment très belle te dis-tu. Tu 'assois sur le banc le plus près, laissant le soleil te réchauffer un peu. Elle n'a pas du te voir, ni t'entendre. Tant mieux penses-tu, tu va pouvoir la dessiner tranquillement. Tu saisis ton sac de cuir, le pose sur tes cuisses. Tu extrais ton carnet de croquis et une petite trousse marron. Tu en sors un crayons gras et une gomme mie de pain. Tu commences à esquisser la silhouette, les mouvements.. La jeune fille danse sans s'arrêter, elle fait de ci de là quelques figures acrobatiques. Tu ne sais plus où donner de la tête.. Enfin du crayon. Tu veux dessiner chaque figures, et bien entendu, tu te laisses vite dépasser. Tu passes les feuilles frénétiquement, traces quelques traits vifs puis tourne une autre page. Tu sens que tu va bien t'amuser a peindre toi. La jeune fille arrête enfin de danser. Tant mieux penses-tu, tu as vraiment mal au poignet. Elle te dévisage un instant avec stupéfaction. Elle se redresse alors et te lance d'une vois cristalline :
    " Bonjours ! Qui es-tu ? "

Alors, elle ne te regarde plus, une lueur d'inquiétude danse dans son regard pâle. Elle se met à siffler. mais que fait-elle ? te demandes-tu. Mais voila la réponse, un gros molosse a la fourrure fourni, noir blanche et argent surgit près de toi. Tu écarquilles les yeux. Il est magnifique ! Tu as toujours adoré les chiens, bien que ce que tu as connu ne ressemble pas totalement à celui-ci. Tu te rappelles vaguement les longue balades en traîneau que tu faisais avec maman autrefois, ils étaient tirés par un cortèges de chiens aux poils clairs et aux yeux envoûtants. Tu vas vers lui, t'accroupies et tu le caresse gentiment, pendant que lui, salis abondamment et sans scrupule ton jean. Heureusement que tu n'as pas mis une jupe.. Tu lèves les yeux vers la jeune fille, et sans te relever, tu lui dis :

" Il est vraiment magnifique. Comment s'appelle t-il ? Tu la regarde en souriant, puis laissant le toutou avec regret, tu te relèves. Bonjour sinon, je m'appelle Lilieth de la Maison baroque. Tu la regarde avec insistance. Et je suppose que tu fais partie de la Maison des Cygnes, tu danses vraiment bien. J'ai profiter de cette occasion pour faire quelques croquis. Tu ramasses ton crayons tombé a terre et le cale derrière ton oreille. Tu va chercher ton carnet que tu as laissé sur le banc et lui lance : Tu veux voir ? "


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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyVen 11 Nov - 15:35



L'inconnue écarquilles les yeux et s'avance vers lui. Elle s'accroupit et le caresse gentiment. India sourit tendrement. Puis fronça les sourcilles quand Athos salit sans façon le jean de la jeune fille. Elle lève les yeux vers la danseuse et lui dis :

« -Il est vraiment magnifique. Comment s'appelle t-il ? »

Elle la regarde en souriant puis laissant le toutou avec regret, elle se relève. Elle continu :

« -Bonjour sinon, je m'appelle Lilieth de la Maison Baroque, tu danses vraiment bien. J'ai profiter de cette occasion pour faire quelques croquis. »

Elle ramasse son crayon tombé à terre et le cale derrière son oreille. Elle va chercher son carnet qu'elle a laissé sur le banc et lui dit :

« -Tu veux voir ?
- Oui je veux bien. Et tu as raison, je suis de la maison des cygnes. Mon nom est Juli Sharrone Indiana Mourren. Mais tu peux m'appeler Indiana. Et le nom du chien qui t'a salit est Athos, comme dans les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas.»


Elle regarde les croquis que lui tend Lilieth et dévore du regard les traits au crayons qui forme sa silhouette. Elle dit d'une voix douce :

« -C'est super bien fait et pourtant ça n'a pas du être facile...Je bouge vraiment vite quand je danse. On me dit souvent que ma danse ressemble au arts-martiaux. Que je danse comme si je me battais. »

Elle eut un sourire qu'excuse et puis, prise d'une inspiration ramassa son sac et en sortit son calepin. Elle lui demande en dévoilant ses dessins au fuseau ou au crayon de toutes choses mais surtout de chats, de paysage mais énormément d'Athos :

« -Qu'est-ce que tu en penses ? »

India se mordille la lèvre en attendant le verdict de la pro...
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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyVen 11 Nov - 18:45

" Oui je veux bien. Et tu as raison, je suis de la maison des cygnes. Mon nom est Julie Sharrone Indiana Mourren. Mais tu peux m'appeler Indiana. Et le nom du chien qui t'a salit est Athos, comme dans les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas. "

Tu la regardes en hochant la tête. Ah, Alexandre Dumas il y avait de ses livres dans la bibliothèque du manoir où tu habitais. Tu avais particulièrement aimé les Trois Mousquetaires. Une personne qui aime la littérature te dis-tu était obligé de bien s'entendre avec toi. Tu regardes Athos, en pensant que son nom lui va à ravir. Julie saisis le carnet que tu lui tends, observant tes croquis avec stupéfaction. Elle te dit alors d'une voix douce, comme pour s'excuser :

" C'est super bien fait et pourtant ça n'a pas du être facile...Je bouge vraiment vite quand je danse. On me dit souvent que ma danse ressemble au arts-martiaux. Que je danse comme si je me battais. "

Tu ris et lui souris comme pour lui dire qu'il n'y a vraiment pas de problèmes. Mais elle a raison, elle semble vraiment se battre quand elle danse, ses mouvements semble former une danse mortuaire. Puis, étrangement, elle prends son sac et en sors un calepin. Elle te le tend. Tu le saisis, commence a le feuilleter. Alors comme ça elle dessine ? C'est surtout des croquis au crayon ou encore des dessin réalisés au fusain. Il y a beaucoup d'animaux, de paysages. Quelques portraits parfois, mais énormément de dessins de son chien. Tu ne souris plus, ton visage a repris un air extrêmement sérieux. Tes lèvres roses se pincent légèrement. Tu fronces les sourcils comme tu le fais si souvent, commences a mordiller une mèche de tes cheveux. Aucun détails ne t'échappes. Julie semble embrassée et surtout incertaine. Tu as beau être très concentré, et même si tu ne lèves pas les yeux vers elle, tu sais très bien qu'elle est en train de sautiller d'un pied sur l'autre. Elle te dis, son ton témoignant d'une certaine appréhension :
    " Qu'est-ce que tu en penses ? "
Elle se mordille la lèvre inférieur, attendant ta critique. Tu ris. Son air stressé alors qu'elle n'attend que ton avis te fait rire, même si cela te trouble aussi beaucoup. Alors, prenant un certain plaisir tu la regardes se tortiller de gêne de ton regard orageux dans lequel danse une lueur de malice. Enfin, abrégeant ses souffrances, tu lui réponds :

" C'est vraiment très bien, tu aurais ta place parmi les Baroque. J'aime particulièrement tes paysages au fusain, Athos est également très bien représenté. Mais je pense que tu as plus de mal avec les portrait. Tu te remets a rire doucement, moi aussi je n'aime pas vraiment cela, je préfère peindre la nature ou diverses choses. Je dessines les gens ou la vie en général, mais jamais de portait a proprement parler. Je fais surtout de l'aquarelle. "


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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyVen 11 Nov - 21:37



Lilieth le saisit et commence à le feuilleter. Ses lèvres roses se pincent légèrement. Elle fronce les sourcils, commence à mordiller une mèche de ses cheveux d'un blond presque blanc. Aucun détails ne semblaient lui échapper. India se tortille sur place et sautille d'un pied sur l'autre. Elle se mordille la lèvre inférieure en attendant sa critique. Elle rit, stressée. Dans les yeux orageux de Lilieth brille un peu de malice. Puis, abrégeant ses souffrances elle me répond :

« -C'est vraiment très bien, tu aurais ta place parmi les Baroque. J'aime particulièrement tes paysages au fusain, Athos est également très bien représenté. Mais je pense que tu as plus de mal avec les portraits. »


India se remit à rire doucement, elle n'aime pas vraiment ça. Et vu la tête de Lilieth elle non plus.

« -Moi aussi je n'aime pas vraiment cela, je préfère peindre la nature ou diverses choses. Je dessines les gens ou la vie en général, mais jamais de portait a proprement parler. Je fais surtout de l'aquarelle.
- Je vois ça. »

Dit-elle en souriant et en désignant les doigts colorés de peintures de toutes les couleurs. Elle demanda hésitante :
« -Tu as quel âge ? Désolé c'est juste de la curiosité. Moi j'ai dix-neuf ans. Depuis quand es-tu ici ? As-tu des animaux ? Où habites-tu ? Dans le campus ? Moi j'ai ma propre maison pas loin. »


Elle plissa ses yeux de vert pâle des jeunes pousses et rajouta enfin :
« -Que penses-tu de ma danse de tout à l'heure ? Ce n'était pas génial génial si ? C'était surtout de l'improvisation. »

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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyMar 15 Nov - 20:56

    " Je vois ça. "
Te répond t-elle en souriant, désignant tes mains tâchées d'aquarelle. Il y a plusieurs sourire, il y a ceux qui sont là pour la forme, ceux qui sont hypocrites, ceux qui sont hésitants et sincères. Mais il y aussi les sourires d'excuses, les sourires qui veulent dire 'deviens mon ami' les sourires qui sont là constamment, et les vagues sourires, ceux qui sonnent faux. Tu lui sers ton sourire numéro 2 ; celui qui signifie : 'fais moi confiance, tu es en sécurité, tu peux tout me dire'. Tu ne sais pourquoi tu as fais ce sourire là, peut-être que tu sens que ton interlocutrice en a besoin. Tu lâches un instant la mèches de cheveux que tu tiens, la replaces derrière ton oreille. Tu orientes de nouveau ton regards vers les tâches colorées qui orne tes mains et même tes avants bras. Il y a du blanc, du bleu, du rose. Toutes les couleurs de la vie. L'aquarelle c'est en même temps plus doux, plus édulcoré. A la fois sauvage et ordonné, une simple goutte de plus ou de moins peut tout changer. C'est ça que tu aimes avec l'aquarelle : le fait que ce soit magique, comme l'art, comme la vie. Tu continues à sourire, la regardant à présent dans les yeux. Un frisson de parcoure. Parfois, tu es tellement contente d'être ici, tu es tellement bien. Si loin de ce lac, de cette chambre blanche.. Ici, personne ne sait réellement qui tu es. Et tant mieux. Tu trembles imperceptiblement, mais Indianna ne remarque pas, elle te dit d'une voix hésitante :

" Tu as quel âge ? Désolé c'est juste de la curiosité. Moi j'ai dix-neuf ans. Depuis quand es-tu ici ? As-tu des animaux ? Où habites-tu ? Dans le campus ? Moi j'ai ma propre maison pas loin. " Elle s'arrête, plissant ses yeux aussi pâles que les bourgeons et après un instant elle ajoute, semblant réfléchir : " Que penses-tu de ma danse de tout à l'heure ? Ce n'était pas génial génial si ? C'était surtout de l'improvisation. "

Elle te regarde, l'air de se dire 'je n'aurais peut-être pas du..' Tu ne peux t'en empêcher, tu éclates d'un rire enfantin. Elle est tellement drôle quand elle prends cet air penaud après t'avoir harcelé de questions toutes plus indiscrètes les unes que les autres. Tu arrêtes enfin de rire, tes yeux pétillant de malice. Tu lui souris encore une fois, cette fois d'un sourire sincère, il semble briller comme une étoile dans le ciel du matin. Tu plisses les yeux, ton sourire se fane. Tu lui réponds :

" Oulah, c'est que tu es curieuse dis moi ! Ton sourire reviens illuminer ton visage, pourtant au fond de ton coeur règne l'appréhension et la crainte, que vas-tu répondre ? Moi aussi j'ai dix-neuf ans, je ne suis là que depuis la rentrée, avant j'étais loin, très loin d'ici. Mais au fond, ce n'est pas plus mal. Tu souris de plus belle, alors que dans ton coeur un profond vide se forme. Tu n'en laisses rien paraître. J'habite aux dortoirs, je me suis dis que ce serait plus sympathique de partager avec tout le monde, connaître plus de monde et cetera, je suis fille unique alors, c'est une nouvelle expérience. Ça doit être bien aussi d'avoir une maison à soi, j'essayerais un jour. Mais je n'ai pas d'animaux, même si je les aimes beaucoup, j'apprécie les chiens mais je ne sais pas si j'aimerais en avoir, avant j'en voyait souvent. Tu poses tes yeux couleur d'orage vers le lointains. Où es donc ce cher lac ? Puis tu le regardes à nouveau, et dis, mystérieusement : Je cherche une réponse dans ce monde qui en ait si dépourvu, je cherche ma vérité dans cette vie si délirante. Sinon, tu dansais très bien, c'était fantastique ! Et puis, l’improvisation, je crois que c'est ce qui fat ressortir notre véritable talent. "



Dernière édition par Lilieth L. O'brien le Jeu 8 Déc - 17:00, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyMer 16 Nov - 20:10

A la grande surprise d'Indiana Lilieth éclate d'un rire enfantin. Et lorsqu'elle arrête enfin de rire ses yeux pétillent de malice. Elle lui sourit encore un fois, un grand sourire sincère, il semble briller comme une étoile dans le ciel du matin. Lilieth plisse les yeux, son sourire se fane et India devienne une grande tristesse sous sa joie enfantine. Lilieth lui répond :

« -Oulah, c'est que tu es curieuse dis moi ! »

Son sourire revient mais Indi peut voir maintenant cet éclat triste qui brille continuellement dans ses prunelles orageuse. Elle continue :
« -Moi aussi j'ai dix-neuf ans, je ne suis là que depuis la rentrée, avant j'étais loin, très loin d'ici. Mais au fond, ce n'est pas plus mal. J'habite aux dortoirs, je me suis dis que ce serait plus sympathique de partager avec tout le monde, connaître plus de monde et cetera, je suis fille unique alors, c'est une nouvelle expérience. Ça doit être bien aussi d'avoir une maison à soi, j'essayerais un jour. Mais je n'ai pas d'animaux, même si je les aimes beaucoup, j'apprécie les chiens mais je ne sais pas si j'aimerais en avoir, avant j'en voyait souvent. »

Elle regarde le lointain et semble perdue dans ses pensées les plus intimes. Elle reprend énigmatique :
« -Je cherche une réponse dans ce monde qui en ait si dépourvu, je cherche ma vérité dans cette vie si délirante. Sinon, tu dansais très bien, c'était fantastique ! Et puis, l’improvisation, je crois que c'est ce qui fat ressortir notre véritable talent. 
- Merci. Dit Indiana en souriant, Et si un jour tu en as marre de l'internat tu peux venir chez moi. »

Puis elle comprit soudain dans quel sens on pouvait l’interpréter et elle se rattrapa en disant :
« -C'est grand et vide chez moi, mes parents ne peuvent plus venir me voir et parfois le fait d'être seule avec juste Athos c'est un peu beaucoup déprimant je dois l'avouer. »

Cette fois ce fut elle qui se détourna pour reconstruire le mur de glace autour de son cœur, cette fille et le fait que son anniversaire approche mettait ses nefs à rude épreuves. Car c'était également le jour de son anniversaire qu'elle avait découvert ses parents assassinés... Elle essuya discrètement une larme traitresse et se retourna essayant tant bien que mal de gommer toute la douleur qu'elle ressentait de ses yeux pâles. Elle ne voulait pas de la pitié ni de la compassion, juste qu'on la comprenne... Ou alors qu'on la laisse en paix pleurer ses morts.



Dernière édition par J. S. Indianna Mourren le Mer 16 Nov - 20:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptySam 19 Nov - 20:21


" Merci. Dit Indiana en souriant, Et si un jour tu en as marre de l'internat tu peux venir chez moi. "

Aller vivre avec elle ? Pourquoi pas après tout. M'enfin, je ne sais pas si tu t'y feras. Déjà, il faudrait peut-être que vous vous connaissiez mieux. Puis, c'est pas tout ça mais les dortoirs, ça te plait plutôt bien. Oui, tu aimes savoir qu'il y a tant de gens autour de toi, qu'en un sens, tu n'es pas toute seule. Voila c'est ça, que tu n'es pas toute seule. Tu n'aimerais pas avoir une petite maison à toi, ce ne serait pas convivial. Tu aimes le soir, venir dans la salle commune. Et même si tu t'occupes seule, ou ne parle à personne, tu n'as pas l'impression d'être seule. Tu aime être seule sans l'être vraiment. Tu prends le temps d'observer tes camarades de chambres et de dortoirs, tu en profites pour lire, dessiner, rêver.. Vivre. Tout cela est tellement nouveau pour toi. Tu entrouvres les lèvres, t’apprêtant à lui répondre. Mais elle continue avec maladresse, passant dans ses yeux une lueur de gêne :

" C'est grand et vide chez moi, mes parents ne peuvent plus venir me voir et parfois le fait d'être seule avec juste Athos c'est un peu beaucoup déprimant je dois l'avouer. "

Ah, c'est à ça qu'elle pensait. En tout cas, toi, ça ne t'as pas effleurer une seule seconde. En même temps, tu n'es pas comme tout le monde, tu n'es pas dans la norme, tu n'es pas 'normal'. Mais bon, où est la normalité, l'étrangeté, le bien, ou encore le mal ? Nu part, tout est tellement relatif. Tu la regardes dans les yeux, c'est étrange, tu ne ries pas, ne souris pas. Tu as un visage si impassible parfois. As-tu vraiment un coeur, une âme, petite poupée sans vie ? Tu observes un instant Indianna. Elle se détourne, comme pour cacher quelque chose. Son visage arbore une expression de sombre tristesse, bien qu'elle essaye de le dissimuler. Elle essuya discrètement une larme. Pourtant, elle ne pouvait échapper à ton regard aiguisé. Elle se retourne vers toi, essayant tant bien que mal d'effacer cette tristesse qui voile ses yeux. Tes yeux se troublent. Tu as toujours été trop sensible à la détresse des autres. Pourtant, quand elle te regarde enfin, elle semble te supplier de ne rien dire. Elle ne demande rien, juste qu'on la laisse tranquille. Alors, malgré l'envie tentante de l'aider, qu'elle te parle, te dise quelque chose, tu lui réponds comme si rien ne s'était passé.. Tu lui souris. Pourtant, la douleur, la solitude irrépressible qui perçait sa voix ne t'avait pas échappé.

" Ne t'inquiètes pas, ce n'est ce que je pensais, j'allais simplement te dire que j'étais très bien aux dortoirs. Tu hausses les épaules. Mais toi si tu te sens si seule, tu peux toujours venir vivre à l'académie, je suis sur que tu auras une permission pour Athos. "

Tu attends, vas t-elle te dévoiler quelque chose, toi, sombre inconnue ? Tu ne sais pas. Pourtant, tu as envie qu'elle te parle, te confies quelque chose. Au fond, toi aussi, tu aimerais tellement que quelqu'un t'écoutes sans te trouver 'anormal' ; 'étrange' ; ou encore te prennes pour une folle, une assassin. Mais après tout, n'est-ce pas ce que tu es ?



Dernière édition par Lilieth L. O'brien le Jeu 8 Déc - 17:01, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyMer 23 Nov - 17:33



India se retourna et vit les yeux de Lilieth se troubler dans la jeune fille. Cette douceur, cette innocence la faisait fondre... Cette beauté intérieur aussi peut-être... Le regard vert de la danseuse se font suppliant, elle ne voulait pas de questions, ne voulait pas briser cet instant fragile de paix que grâce à la musique elle vivait pour de trop brefs instants. Lilieth eu un sourire très doux et dis :
« -Ne t'inquiètes pas, ce n'est ce que je pensais, j'allais simplement te dire que j'étais très bien aux dortoirs. Elle hausse les épaules. Mais toi si tu te sens si seule, tu peux toujours venir vivre à l'académie, je suis sur que tu auras une permission pour Athos. »

Indiana regarda la belle inconnue qui ne lui était plus si lointaine que ça, elle réfléchit et sût que si elle le désirait vraiment elle pourrait y faire accepter son molosse, après tout, n'était-elle pas une riche héritière ? Puis elle dût se faire à l'idée qu'elle n'arrivait pas à quitter cette maison pour une simple et bonne raison qu'elle dit à voix haute sans y prendre garde :

« -Je le sais, mais je peux pas. Je ne veux pas de traitement de faveur d'abord, et ensuite je n'arrive pas à tourner une page ou plutôt LA page. Je n'y arrive pas, je ne peux pas oublié ce cauchemar en rouge. Je ne peux pas oublier ces moments de pur bonheur dans cette maison, je n'arrive pas à la quitter. C'était comme si j'essayais de me couper un bras ou une jambe. C'est stupide n'est-ce pas ? Mais c'est avec Athos et quelques babioles la seule chose qui me raccroche vraiment à eux. Je ne veux pas les oublier...Ou plutôt si, je veux oublier mais je n'y arrive pas... Je veux oublier ce jour où je suis rentrée toute joyeuse à la maison, oublier comme le tonnerre raisonné fort dans l'air du soir. Comme les éclairs tranchaient les ténèbres de la nuit. Comme je chantais haut et fort dans l'air frais, comme j'étais heureuse. Et surtout comme j'ai commencé à comprendre que quelque chose n'allait pas quand Athos n'est pas venu. Quand mes parents n'ont pas dit « Surprise ! » comme à tous mes anniversaires. Quand la lumière ne s'est pas allumé, et surtout à cause du froid qui régnait dans la maison... »

Au fur et à mesure les mots sortaient tous seuls de ses lèvres, comme muent d'une vie propre. Ils s'écoulaient en un flot tumultueux et peut-être sans grand sens. Sa physionomie elle, avait changé. Au fil de ses mots son armure de glace s'était fissurée, elle s'était craquelée en un grand bruit qui ne retentit que dans son âme. Les yeux de glace avaient fondus pour ne laisser que la douleur de la perte des êtres aimés. Sa tête haute et son menton levé fier et arrogant n'étaient plus. Toute sa douleur émanait de sa personne, et ce fut les épaules basses et ses longs cheveux noirs cachant son visage pâle qu'elle s'interrompit brusquement et dis d'une voix triste et lasse en regardant des corbeaux jouer dans le ciel qui devenait de plus en plus noir avec le temps qui passait, le jour laissant place à la nuit peu à peu :

« -Je suis désolé, je n'aurais pas du te parler de chose qui ne t'intéresse surement pas le moins du monde... »



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MessageSujet: Re: ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth   ♫ Je renie la fatale hérésie, Qui ronge mon âme... ♫ || Indiana & Lilieth EmptyDim 22 Jan - 21:29

Elle te regarde. Pourquoi ? Pourquoi ne pas fermer les yeux un instant, se laisser guider par le son, le toucher, l'odorat ? Pourquoi la vie est restreinte à la vue ? Alors tu fermes les yeux. Tu sens les feuilles mortes, cette odeur unique. Une odeur naturelle qui te fait penser à ton petit chez toi. Tu aimes ça. Tu sens le vent dans tes fins cheveux blonds. Julie ne le remarque pas, tu sais qu'elle est en train de réfléchir, de chercher une réponse qu'elle connaît déjà. Qu'elle ne veut peut-être pas admettre. Tu sais tout cela. Tu le sais, alors que tes yeux sont a présents voilés par tes paupières. Et tu entends au loin, comme un oiseau qui entonnent une comptine, triste et mélancolique, le flot insatiable des mots qui se déversent vivement d'entre les lèvres de ton interlocutrices. Tu les écoutes. Mais tu ne les entends pas. Pas normalement. Tu ne comprend pas les mots qu'elle prononce, et pourtant, les yeux fermés, tes sens à l'écoutent tu sais de quoi elle parle. Tu as saisi les sentiments qui l'habitent à présent. Pas les mots, juste la réalité.

" Je le sais, mais je peux pas. Je ne veux pas de traitement de faveur d'abord, et ensuite je n'arrive pas à tourner une page ou plutôt LA page. Je n'y arrive pas, je ne peux pas oublié ce cauchemar en rouge. Je ne peux pas oublier ces moments de pur bonheur dans cette maison, je n'arrive pas à la quitter. C'était comme si j'essayais de me couper un bras ou une jambe. C'est stupide n'est-ce pas ? Mais c'est avec Athos et quelques babioles la seule chose qui me raccroche vraiment à eux. Je ne veux pas les oublier...Ou plutôt si, je veux oublier mais je n'y arrive pas... Je veux oublier ce jour où je suis rentrée toute joyeuse à la maison, oublier comme le tonnerre raisonné fort dans l'air du soir. Comme les éclairs tranchaient les ténèbres de la nuit. Comme je chantais haut et fort dans l'air frais, comme j'étais heureuse. Et surtout comme j'ai commencé à comprendre que quelque chose n'allait pas quand Athos n'est pas venu. Quand mes parents n'ont pas dit « Surprise ! » comme à tous mes anniversaires. Quand la lumière ne s'est pas allumé, et surtout à cause du froid qui régnait dans la maison... "

Tu sens alors quelque chose se fêler. Comme un grand ' CRAC ' , un masque qui se brise. Un rideau de glace qui s'effondre. Un miroir qui se fissure. Tu fermait toujours les yeux, tu ne voulais pas les rouvrir. De toute l'âme de Julie émane de la douleur. Une douleur sombre. Tu sais que si tu ouvres les yeux, son menton haut ne serait plus, son regard implacable se noierait dans la douleur et ses épaulent tomberaient aussi bas que ses cheveux. Tu ne pouvais pas rouvrir les yeux. Non, tu ne voulais pas rouvrir les yeux et la voir comme ça. C'aurait été trop dur. Alors tu gardes les yeux fermés. Tu as l'impression de ne pas avoir le droit, non, de ne pas avoir le droit de la voir dans cet état. Tu ne t'en sens pas assez digne. Ouvrir les yeux, ce ne serait pas bien. Elle fait une pose, et sa vois devient lasse et triste, plus aussi douloureuse, plus aussi en colère. Contre qui ? Tu sens son regard qui se perd, l'air frais commence a picoter ta peau. La nuit tombe. Sa peine est devenue pour toi comme un voile. Elle ne te quitte plus. Tu n'aime pas cela. Tu n'ouvres pas les yeux.

" Je suis désolé, je n'aurais pas du te parler de chose qui ne t'intéresse surement pas le moins du monde... " Tu rouvres les yeux instantanément, la peine t'a quitté, il y a seulement la colère qui brille dans tes yeux. Tu claque bruyamment de la langue en un geste réprobateur, un son sec et dur. Tu dis,

" Quand on présente ses excuses c'est quand on est sincèrement désolé. Sinon ça ne sert a rien. Si tu ne voulais pas parler, tu n'avais qu'a le faire. Si tu as autant parlé c'est parce que tu le voulais, parce que tu en avais besoin. Pas la peine de t'excuser, si tu me gênais tant que cela je serais partie, ou je t'aurais immédiatement arrêté en te révélant tes quatre vérités - un peu ce que je suis en train de faire, a vrai dire.. "

Tu te retournes prestement, comme un grand félin. Tu t'en vas.
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