Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 " S'il n'y avait personne sur terre, je resterais. Mais puisque ce n'est pas le cas, je m'en vais. ♦ PRIVATE ~ LILIETH"

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Pétale J. Answer.
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" S'il n'y avait personne sur terre, je resterais. Mais puisque ce n'est pas le cas, je m'en vais.  ♦  PRIVATE ~ LILIETH" Empty
MessageSujet: " S'il n'y avait personne sur terre, je resterais. Mais puisque ce n'est pas le cas, je m'en vais. ♦ PRIVATE ~ LILIETH"   " S'il n'y avait personne sur terre, je resterais. Mais puisque ce n'est pas le cas, je m'en vais.  ♦  PRIVATE ~ LILIETH" EmptyDim 22 Jan - 20:52


" Il y a cette poupée défigurée sur le sol.
Son visage, non en porcelaine mais en cire, a fondu. "

Et puis c'est comme ça. Tu soupires, lèves les yeux au ciel. Tu t'assois dans la terre, tu t'en fiches de te salir. Aujourd'hui, tu portes ta belle robe blanche, celle qui te fais ressembler a une petite princesse. Tu aime bien cette robe. En fait, c'est la même que celle qu'elle portait le jour de son enterrement. Tu hausses les épaules. La couleur blanche est ta couleur préféré. La couleur de la mort. Puis celle des hôpitaux. Tu regardes les petites avions qui s'envolent. La scène est grotesque, toi assise par terre dans ton vêtement délicat, regardant des avions prendre leur envol. Mais tu n'en n'as pas conscience.

Oh ! Mais dieu, que tu aimerais t'envoler toi aussi ! Il fait froid. Tu ressens seulement des picotement électrisant sur ta peau. Tu aime ça, c'est grisant. Tu es consciente du froid, mais tu n'as pas froid. Tu aimerais tant retourner dans ton froid château, regarder le lac gelé, attendre le cygne sous les étoiles. Observer la nuit la tombe nimbés de rayons de lunes sous ta tourelle. Les arbres dansent. Il y a du vent. Et l'eau se plisse sous ses bourrasques. Tu n'as jamais vu la mer. Il y a un trèfle à quatre feuille a côté des pans de ta robe. Pourtant, tu ne le ramasses pas. Tu sais que s'il est là, c'est simplement pour rappeler que la chance n'existe pas. A quel point nous sommes triste pour la rechercher. Simplement là pour faire pousser en nous un bourgeon d'espoir.

" Car l'espoir ne meurt pas ,
il nous détruit jour après jour. "

J'étais dans la brume blanche et épaisse. Je ne voulais redevenir que cendre et poussière. Suis-je dans un rêve maintenant ? Suis-je un rêve ? Si je rêve de cet exquis oiseaux qui s'envole, d'être cet exquis oiseaux qui s'envole. Est-il mon rêve ? Et moi ? Qui suis-je ? Suis-je à mon tour le rêve de cet oiseau qui s'enfuit ? J'aimeras tant que mon voeux se réalise. Que le rêve prenne fin. Que la vie et le temps qui se sont arrêtés reprennent leur cours.

" Une seule personne me manque
et le monde parait dépouillé."


Certaines pensées me font si mal que j'essaye des effacer ou du moins de les étouffer. Elles me poursuivent tant ; que j'en ai mal. J'ai comme l'impression que mon coeur dégouline de tristesse. Quand certains souvenirs m'assaillent je les rappelle indéfiniment à mon esprit ; pensant dans un quelconque espoir que ça ira mieux. Mais ça fait si mal que je referme mon coeur. J'abandonne. Et je replonge dans mon éphémère oublie. Jour après jour. Et chaque jours je me dis que je vais bien, mais n'est-ce pas un leurre ? J'ai l'air heureuse et parfois tout me semble si normal ; comme si rien ne s'était jamais passé. Parfois j'ai l'impression qu'il y a une partie forte et une partie faible, et j'ai peur. Pourquoi m'être relevée ? Parce que la souffrance qui sévit au fond de mon coeur ne me quittera jamais. Je le sais maintenant, j'eus beau espérer, le résultat a toujours été le même. On échappe pas à ses propres souvenirs, surtout s'ils influencent chaque pas que vous faites dans ce bas monde. Je ne veux plus rien maintenant ; même pas qu'on me comprenne. Pourtant, on est jamais seul dans la souffrance.

Après ça, tout le monde est partie de son côté, essayant de reconstruire ce qu'il restait de sa misérable vie. On a tiré un large trait au marquer indélébile ; et on en pare plus. Remarque on en a jamais parlé. Tout est devenue normal ; on est des es normaux. Et pourtant dans mon coeur ça s'agite. J'aurai tant aimé que quelqu'un écoute les cris désespérément muets de mon coeur, que quelqu'un soit près de moi et me dise que tout aller s'arranger. Mais je n'avais qu'une présence froide près de moi : celle du vide. Même temps je n'avais que huit an ; je n'étais qu'une gosse perdue parmi tant d'autre. Pourtant je le suis toujours ; plus de cinq an après. Je me suis relevée toute seule ; et je me relèverai toujours. Qu'importe ce qu'il arrive la vie continue non ? Mais dans quel but ? J'ai tellement mal. Nous nous sommes disloqué comme les os d'un immense squelette et sans elle nous avons oublié que nous étions toujours là pour se consoler mutuellement. Maintenant je me console avec la vie. Ces jours se sont consumés à présent, et pourtant pour moi ils sont toujours aussi vifs. Je ne les oublierai jamais, ils ont déjà trop influencés mon existence.

" La vie est si dure
pour que tu la quittes, Petite Poupée ? "



Écoutes ton cœur qu'ils te disent. Boum boum. Toi tu n'entends que la vague rumeur de ce boum boum. Il bat. Mais pourquoi ? N'est-il pas vide lui aussi ? Est-ce une utopie que de penser qu'un jour tu sera loin ? Peut être un jour découvrira-tu quelque chose à l'intérieur de ton cœur. Peut-être. Peut-être est-ce mal d'espérer. S'il n'y a plus rien dans ton cœur petite, peut être que mourir est la meilleure des solution. Peut-être. Peut-être est-ce mal de penser. Tu sens ton cœur te serrer et tu te demandes ce qu'il se passera. Est-ce que la paix t’assaillira ? Est-ce qu'un jour fut-il heureux pour toi ? Non ? Non ? Non... Aucune journée de ta vie fut heureuse. Enfin pas depuis ce jour là. Non tout est trop terne depuis ce jour là. Tout est sans goût et ton monde s'est envolé comme une feuille de papier dans le ciel. Oui depuis ce jour là ta vie n'est plus que larme et douleur. Doutes et incertitude. Peur. Tu ne sais plus quoi faire. Il fut un temps ou ton cœur s'est emprisonné, se laissant envahir par la noirceur, comme si on avais expressément reversé une bouteille d'encre sur le récit de ton existence.

Tu ne sais qui, tu ne sais pourquoi. Et c'est bien cela le pire. Tu ne peux en vouloir à personne à part à la vie. Oui cette sale vie, comment pourrais-tu l'aimer présentement ? Si tu croyais en dieu tu pourrais le maudire. Mais justement tu ne crois plus en rien, tu ne crois plus en personne. Et cet espoir qui débordait autrefois de ton cœur s'est éteint. Aucun sentiments ne subsistent plus en ton cœur, aucun ne surpasse ton malheur, et dans ta noir apocalypse tu refuses de revoir un jour la lumière. Mais est-ce vraiment ce que tu veux ? Mais si tu ne le voulais pas tu serai déjà loin n'est-ce pas ? Alors pourquoi restes-tu là les bras ballant à ne rien faire ? Parce que tu ne veux pas oublier ? Ou parce que tu te sens coupable ? Coupable de quoi après tout ! Tu ne peux être coupable, ce n'est pas toi qui l'as emporté. Non ce n'est pas toi qui l'as emporté. Non. Tu sais très bien que tu n'aurais pu rien faire. Ton esprit est encombré de noirceur petite, tu n'arrives même plus à penser. C'nest pas une vie tout de même. Pourquoi connaître si jeune la maladie, le mort, le deuil et la dépression ? Quel en est le but ? Il n'y en a pas justement.


Tu aimerais que quelqu'un tire les ficelles, que ce quelqu'un soit si machiavélique et dépourvu de compassion pour te faire sombrer dans cette abîme. Mais tu le sais, il n'y a personne qui les tire ces maudites ficelles. Non, la vie n'est qu'un amas de hasard plus hasardeux les uns que les autres. Et c'est bien cela qui te fait le plus mal. Ta vie est réduite à ce tas de poussière à cause du hasard, comme si une entité quelconque avait perdu au poker. Comme si ce foutus hasard était un jeu, te choisissant toi et pas une autre. Petite ouvres les yeux. Il n'y a pas que toi sur cette terre. Il n'y a pas que toi qui souffres. S'il te plaît relèves toi. Petite Poupée, avances je t'en prie. Ton corps te gêne, ton esprit est dans un carcan, ton cœur assailli de douleur et de mélancolie. Mais tu n'es pas seule. Quelqu'un t'attends quelque part, voudrai te chérir jusqu'à la fin des temps. Tu ne me crois pas ? Non ? Tu renonces, tu abandonnes ? La vies est trop dure pour toi ? Non petite reviens... Tu tombe. Ton corps gis sur le sol petite poupée. Maintenant avec tes yeux vitreux tu ressemble à la marionnette désarticulée que tu n'as jamais cessé d'être. Petite tu as abandonné. Tu as renoncé. La vie est si dure pour que tu la quittes... ?

" L'espoir est-il un
loup pour l'espoir ? "


Tu oscilles entre obscurité et lumière. N'est-ce pas le point du jour que tu vois au loin ? Sombres méandres obscurs dans le monde dévasté ? Imagines cette lumière là-bas qui ne veut que guide tes pas, te dire qu'un jour ce sera le dernier. Qu'il y a des jours, qu'il y a des nuits. Et qu'un jour ça se finit. Mais que pendant ce temps la vie continu. Regarde par-delà tes souffrances et tes douleurs. Regarde encore un peu. S'il te plaît. Ne vois-tu point sur l'horizon incertain quelque chose d'autre que ce florilège pourpré ? Dis moi qu'autre part tu vois le jour se lever ! Dis moi que la lumière n'a point déserté ton cœur ! Pas encore me dis-tu ? Tu oscille entre brouillard et douleur. Tu ne sais choisir entre incertitude et vérité qui fait mal. Vérité que tu connais déjà n'est-ce pas ? Pourquoi essayes-tu de te soustraire à ces images, à ces mots ? Pourquoi t'enfuies-tu et essaies-tu d'oublier ? Ça fait trop mal c'est ça ? La vie est si dure pour que tu préfères abandonner ? Fuir, encore, encore... Sans cesse. Sans jamais t'arrêter de courir. Et de rester sur place.

La vie n'a jamais été blanche ou noir mais constamment grise. N'est-ce pas de ta volonté que tout peut changer ? Tes pensées disloquées comme autant d'ossements d'un pauvre squelettes, pantin perdu que tu ne cesses d'être, sans but, sans conviction, sans savoir où aller. Imagines au loin ce champs coloré d'exquises fleurs des prés, du ciel azuré où les nuages se faufilent avec gaîté. Regardes les s'il te plaît, masse informe et immaculé tel du lait versé dans le ciel. Imagines le monde en les regardant. N'est-il pas plus beau que dans ta vision obscure ? Imagines les corbeaux qui hantent ton cœur devenir les plus beaux des rouges gorges, imagines ta vie et ton existence. Imagine ton monde qui n'a jamais cessé d'être. Ouvres enfin les yeux que tu as fermé, en te retournant, avec des regrets. Paupières que tu n'as jamais plus réussi a rouvrir. Ton monde actuel n'est qu'un monde fait de poussières n'est-ce pas ? Globe lumineux entre les mains osseuse d'un squelettes complètement mort. Qu'il disparaissent lui aussi ! Qui fut comme ta vie dévoré par des vers, sans laisser un bout de chair, sans laisser un bout d'espoir. Engloutit dans un trou noir que tu ne penses plus revoir, une lumière au loin qui s'éteint, un jour qui passe encore, sans que tu ne comprenne plus, pourquoi toi, pas une autre.

" Je plongerais à jamais mes yeux dans les tiens,
couleur du soleil qui se couche. "


Il pleut ce soir. Les gouttes tombent peu à peu et viennent mourir une à une sur le parterre détrempé de ce monde immonde, vie infernale, destinée et avenir si dépourvus de lumière. Une vaste étendue de chênes lièges s'étend aussi loin que ton regard peut la voir. Les troncs s'entortillent, comme en proie à une douleur fulgurante, parfois s'entrecroisant de leur bois couvert de mousse, aussi verte que leurs feuilles aux teintes maladives. Leurs cœurs battent, s'entrechoquant sûrement en une litanie sans fin. Litanie que tu entends si près de toi, au creux de tes oreilles. Mélodie absurde que le vent mène, faisant bruisser les feuilles sur son passage, créant un vaste orchestre des branches, fiers ramages, qui se percutent haut dans le ciel. Les cieux qui pleurent toutes les larmes de leur infinie corps, ciel, vaste étendue laiteuse. Bleu incertain, grisaille qui se méprend. Il pleut ce soir. Gouttelettes volatiles, minent tellement ton cœur. Qui se déchire en lambeaux. Tu as mal petite ? Souffres. Souffres autant que tu le peux. Car peut-être un jour la vie se décidera t-elle à te sourire. Souffres petite, souffres jusqu'à ce que tu n'en peux plus.

Regardes encore et encore cette pluie qui tombe, semble t-elle purificatrice ? Semble t-elle présager un avenir meilleur ? Laisses ton cœur saigner, saigner, pleurer, toute sa noirceur, laisse sa noirceur couler, couler le long de ton corps. Ténèbres qui te submergent ! Tu as mal. Et ces arbres au loin. Qui s'enlace tendrement. Et tes larmes qui s'entremêlent avec les gouttes de pluie. Et vos mains lentement qui se touchent, vos doigts qui amoureusement s'emmêlent. Et tes yeux qui se plongent dans les siens. Tu te perdras à jamais dans ces yeux, sans jamais penser au temps qui passent, au temps qui vous ait compté. Est-ce une désillusion ? Songe sans avenir, qui succède enfin à un autre ? Oui sûrement. Je le crois. Mais tu ne veux pas arrêter d'espérer n'est-ce pas ? L'amour rend aveugle dit-on. Tu le sais très bien. Oh oui tu le sais très bien ! Tu sais qu'elle ne t'aime pas. En tout cas, pas autant que toi. Mais tu ne veux pas le savoir. C'est tellement bien ! Même si cela te détruit, tu veux continuer à plonger tes yeux dans les siens, couleur du soleil qui se couche.

Alors tu regardes le ciel, les arbres, toutes ces choses qui, penses-tu, ne pourrons jamais te faire de peine. Et tu repenses à ces mots. Mots collés les uns aux autres, formant maladroitement une phrases. Phrases collés les unes à côté des autres. Formant ainsi des paroles que tu n'oublieras jamais. Ces paroles, oh oui ces paroles, qui te semblent planer dans ton esprit à jamais, gravé en lettres d'or. Dans cent cinquante ans, tu ne te souviendras plus de rien. Des gens que tu as aimé, des gens que tu as détestés. Et pourtant tu te rappelleras sûrement de ces paroles. Toi qui ne seras sûrement plus que sous la terre, mais tu t'en fous, tu valseras dans l'air, de tes jambes et bras invisibles. Tu souffleras la brises de ce matin même où tu l'as rencontré. Tu regarderas encore la pluie tomber sur la forêt de chênes lièges. Tu plongeras encore une fois ton regard dans celui de tes souvenirs, aux couleurs embrasé du soleil qui se couche. Il pleut ce soir.

" Ne suis-je finalement
qu'un souvenir perdu parmi tant d'autre ? "


La vie est une image que les images représentent. Une photo, quelques souvenirs volatils et fugaces, tu sais, voila tout ce que j'ai de toi. Jour après jour, mes paupières déjà mis-closes un peu plus se ferment. Tu sais, tel une colombe tu m'as quittée, pour rejoindre le soleil que tu aimais tant. N'étais-je donc pas une raison assez importe pour que tu restes, ne me laisses pas comme cela, seule et ignorante ? Non, je ne l'ai jamais été je suppose. Tu sais, jolie colombe, quand le soleil se lève sur ce monde édulcoré, je me demande si tu reviendras m’égayer un jour. Car, puisque tu n'es plus là, ma vie n'en n'ait plus une. Enfin, elle aurait été différente si tu étais encore là, si tu avais été là. Le monde est si triste, si dépourvu de couleurs, de fleurs ou encore d'arc-en-ciel. Tu sais, jolie colombe, maintenant que je ne suis plus rien pour toi, je ne suis plus rien du tout. Parfois j'envoie au loin une plume qui s'envole haut dans le ciel. Te parvient-elle ? Je n'en sais rien.

Tu sais, je pense à toi. Mais te rappelles-tu qui je suis au moins ? Cela fait si longtemps que nous nous sommes quittés, chère colombe. Je me rappelle ton fascinant regard seulement grâce à cette image. Je ne me doutais pas que je pourrais à ce point l'oublier. Tu ne sais sûrement plus qui je suis à présent, ne serait-ce qu'un vague souvenir voguant dans les lointains méandres de ton esprit qui maintenant n'existe plus, seulement au travers du souvenirs qui subsiste encore dans mon coeur, dans cette image que je regarde un peu plus chaque jour. Chère colombe, pour toi je ne suis plus rien alors que j'étais ta fille, chère colombe, tu étais ma mère, tu as détruis ma vie de ton départ. Tu es tant de chose pour moi. Plus que cette image que je contemple tous les jours. Mais où es-tu chère colombe ? Ne suis-je finalement qu'une personne parmi tant d'autre ?

" Je sais que quand tu ris,
c'est pour te moquer de moi. "

J'ai un rêve. Je cherche à le réaliser dans ce monde imprévisible. Je cherche quelqu'un avec qui je pourrais le partager, j'en cherche le début mais pas la fin, je recherche un jour sans savoir lequel ce sera. Je recherche une réalité pour cette chose qu'on appelle rêve, sans savoir pour autant s'il existera un des ces jours. Je cherche le début d'un rêve sans vouloir en connaître la fin. Je veux que mon rêve devienne réalité, qu'il débute mais ne finisse jamais. Je cherche une réalité dans ce monde si cruel, j'aimerais tant que tu m'aides à la trouver. Je t'en prie.. Aides moi à chercher in sens à cette vie qui n'est ni rêve ni réalité, fais le avec moi, qu'enfin mon voeux soit exaucé. J'ai un rêve..

" Tu sais, nous aussi
on a le droit d'être heureuses. "


Coule la pluie lentement sur mon visage, mouille mes joues de mes large salées, larmes de regrets pour toi qui es si loin, souvenir lointains et amer d'une époque révolue, d'une histoire qui ne s'épanouit plus, d'un sentiment dans ton coeur qui n'a jamais vécu, l'histoire de mon âme qui a mal parce que tu n'éprouves plus rien pour moi. Mon coeur qui saigne et qui t'appelle, te suppliant de répondre a ses sentiments, mon coeur qui souffre, n'attend pas de guérison. Lueur abstraite de cette vie que je quitte, de cette vie qui me quitte, souffle de vie qui m'abandonne dans ce néant d'incertitude e ce cri que j'aimerais tant entendre franchir enfin mes lèvres. Pourquoi n'es-tu pas auprès de moi toi aussi ? Suis-je si pathétique pour quelqu'un de si merveilleux que toi ? Ne suis-je qu'un grain de poussière et toi le soleil ? Pourquoi refuses-tu donc de m'éclairer enfin ? Je t'en prie, dis moi que tu m'aimes, que je ne restes pas dans cette perpétuelle attente. Dis moi que tu m'aimes, toi qui m'as quitté, ne m'aimes pas et ne m'aimeras jamais. Demandes moi de t'oublier, pour toi je le ferais, je ne le peux pas, je le sais. Mais plonge je t'en prie une dernière fois ton regard dans le mien, que je m'y perde à jamais, sans plus faire attention, au temps qui m'est compté.

" J'ai des rêves qui ont détruits des rêves,
et je me blesse toujours. "


Un jour de pluie, un jour comme tellement d'autre. Un jour où encore une fois tu n'es pas à mes côtés. Combien de jours encore, devrais-je passer si loin de toi ? Combien de jours, combien de moi, me séparent encore de toi ? Si la terre était plate nous courrions pour nous éloigner encore plus l'une de l'autre. Nous sommes si loin à présent.. J'erre dans ce monde, en quête d'un rêve brisé, je suis ce chemin que tu refuses d'éclairer, sur cette planète qu'on appelle terre, ce monde qui n'est plus le tien, ce coeur que cruellement tu as renié. Dis moi je t'en prie, dis le moi encore, la vie sans moi continue, la vie sans toi est impossible. Je t'en supplie. Dis moi que bientôt tu viendras me chercher. Dis moi que la vie sans moi est impossible, dis moi que tu ne peux pas me remplacer. S'il te plait mon coeur. Un jour gris, un jour comme tant d'autre, la pluie qui tombe encore et encore, sans arrêt, sans interruption. Un jour de pluie, l'eau qui coule lentement, lave mon coeur noirci, je 'en prie. Si la pluie qui tombe est faite d'eau, est-ce que rêver peut-être appelé amour ? Si la douleur que je ressens est bien réelle, est-ce que me faire des illusions peu-être appelé espérer ? Je cherche la réalité dans cette existence délirante, je cherche une réponse dans un monde qui en ait su dépourvue, je cherche mon amour alors que tu me rejette, je recherche la vie sans la trouver, je veux t'aimer et que tu m'aimes en retour. Mais est-ce réellement une histoire impossible ? Suis-je encore la seule à nourrir ce genre d'espoir ? Tu sais que je t'aime, cette histoire est impossible..Cette histoire est impossible.

" Je le ferai encore et encore,
même en perdant l'espoir du passé. "


N'est-ce qu'une sombre mélancolie qui ronge ton coeur ? Abomination née des enfers,grignotant ton âme parcelle par parcelle. Cette amour trop fort qui bientôt finira de te consumer, ce sentiment si brûlant qui détruit peu à peu ton coeur. Ces soupirs lâché, tourbillonnant à présent si haut dans le ciel. Mais pourquoi me dis-tu ? Pourquoi l'aimes-tu à t'en arracher l'âme ? Assassiner ton être, la personne que tu es ? Sombre damnation qui écorche ton esprit, dissolve peu à peu ton semblant de raison. Mais pourquoi me dis-tu. Pourquoi tant d'amour, pourquoi tant de vide dans ton coeur ? Pourquoi jour après jour cette fumée s'élève t-elle plus haut que les étoiles, si haute, tellement haute qu'elle s'en va toucher le sommet de la voûte céleste. Où est-elle ? Est-ce qu'un jour cet éclair de bonheur traversa le ciel, fendant ainsi les nuages éparses ? Pourquoi la tourmente des nuages plane t-elle si près de toi ? Qu'as-tu donc fais pour cela ? Est-ce ton châtiment ? Le châtiment pour le sang versé, le crime qui te hante ? Cette mort si délectable qui te suit partout ? Cette odeur malveillante qui ne quitte aucun de tes pas ? Oh ce parfum ! Pourquoi semble t-il si âpre et à la fois si exquis à tes narines ? Ce sombre amour qui s'enfuit, rongeant ton âme morceau par morceau. Ton coeur qui se détruit, s'éparpille en milliers de pièces. Où es-tu ?

Blasphème. Mensonge. Les flocons éparses qui s'envolent, touchent les nuages, tempête machiavélique qui se moque de nous. Oh ! Pourquoi ce grand froid ? Ce grande vide ! S’immisce dans mon coeur, jusqu’à mes entrailles, là-bas cette lumière qui ne m'éclaire plus, car tu m'as quittée. Pourquoi ! N'étais-je pas assez bien pour toi, pas assez importante pour que tu restes ? Je n'ai jamais pleuré, je ne t'ai jamais pleuré, mes yeux sont restés secs si longtemps, j'ai gardé mes pleurs au fond de mon être, et jamais je ne les en ai sortis. Mon coeur est restée vide, une abysse aride, remplit de glace. Glace qui ne fond pas, qui ne fondra jamais, car jamais je n'ai pleuré, moi qui chaque soir te supplie de revenir, toi que je hais tant, que j'aime tant. Pourquoi es-tu donc partie ? Cette douleur, implose en moi, combien de temps encore pourrais-je la contenir ? Jusqu'à quand mes larmes resteront figé au fin fond de mon coeur ? Serais-je avec toi ? Hein, serais-je avec toi ? Pourquoi la vie a été si cruelle, pourquoi as-tu été si cruelle pour me quitter ? Est-ce ma faute à moi, moi qui n'ai rien fait pour que tu reste, moi qui n'a pas versé une seule de mes larme ? Est-ce ma faute .. ? Je te hais !

Sombre malédiction de celui qui aime sans retour. Âme damnée, obligée d'erre, trouver le repos dont elle a besoin. Où est donc cet endroit ? Paradis exquis qui te refuse en son sein. Mais qu'as-tu fais ? Toi qui n'a même plus de regrets pour cette vie si vide et sans couleur, toi qui n'a même plus d'espoir. Qu'as-tu fais pour mériter cela ? Est-ce la folie qui t'emplit peu à peu qui sème la malchance ? Et ce carcan qui t'enserre, non sans raison, quitte à faire exploser ton coeur. Quel bel euphémisme qu'une vie sans regret ! Utopie absurde si loin maintenant. Où sont-ils tous ? Pourquoi ? Pourquoi est-elle partie sans t'adresser un seul au revoir ? Pourquoi ? Pourquoi toi et pas une autre ? Ta rancoeur est si grande, tellement justifié. Fille d'une mère décédée, d'un père monstrueux, élevée si loin d'ici. Dans un pays de neige éternelle, pourquoi ne t'aime t-elle pas ? Tu as tellement besoin d'elle. Tellement besoin d'elle. Cette existence n'en est plus une, tu déambules ici et là sans but aucun, tu cherches l'écho de ton coeur dans sa danse, sans jamais le trouver, sans jamais trouver le repos éternel dont tu as besoin. Tu cherches l'amour de cette personne sans jamais en trouver la trace, tu gardes l'espoir qu'elle t'aime un jour, alors que tu sais que c'est totalement impossible. Oui, malgré toi, tu gardes espoir. Et a cause de ce fougueux espoir, tu cultive les regrets.

" J'aimerais tant arrêter d'y penser.
Mais c'est impossible n'est-ce pas ? "

Rêve, vie. Qu'est-ce que la vie, qu'est-ce que le rêve ? Mon existence entre les deux. Je ne suis rien. Je distance ce rêve, pénètre dans cette vie, en quête d'un rêve qui ne se finit qu'en rêve, je rêve d'une vie ressemblant à un rêve qui existerais dans la vie. Je ne suis rien. Si je ne suis rien, qu'es-tu toi ? Toi qui est tellement de choses pour moi ? Rien est rien, rien est tout. Tu es si peu, tant de choses. Tu étais le début d'un rêve et tu en es également la fin. Je suis la vie, son départ, sa mort. Tu étais si belle dans mes rêves, tellement peu de choses dans la vrai vie, tu étais si importante dans mon coeur, dans ma vie, toi qui ne te résume à présent qu'a un rêve. Ce que tu as toujours été. Si je ne suis rien, est-ce que le rêve que je cherche existe t-il ? Si je ne suis rien, pourquoi la vie existe t-elle encore ? Je ne suis rien, si triste, si seule, oublié de la vie, plongée dans mes songes. Je suis enfermé dans un rêve, ton rêve, mon rêve, je suis prisonnière de cette vie. Tellement paradoxale. Je cherche le début d'un rêve pour sortir de celui ci, je cherche le début d'un rêve pour m'échapper de la vie. Vie, rêve. Rêve, vie. Des choses inséparable. Sans vie il n'y a pas de rêve, sans rêve, la vie n'en serait pas une. S'il n'y avait pas de rêves, que serais-je devenue ? Rien. S'il n'y avait pas de vie, existerais-je aujourd'hui ? Je ne suis rien.. Toi non plus. Nous ne sommes que deux grains de poussières, j'aimerais tant accrocher ton coeur au mieux, que parmi cette foule, cette vie, ce rêve, nous ne nous perdions plus jamais... C'est trop tard à présent.

" Quelque soit le chemin que l'on prend,
il s'appellera toujours futur, non ? "


Le temps. Qui passe. S'envole. Au loin. Sombre parfum de ce qui se nomme souvenir emplit mes narines, chevauche mes sens, hante mon coeur. Senteur infernale, gis dans le lointain, agonie insolente qui ronge mon corps. Temps qui s'écoule, impassible, sans regret, laissant ce qui s'appelle passé pour rejoindre le concept abstrait qu'est le futur. Mais les actes sont là, enfermés dans une cage putride nommée remord, qu'au loin s’estompe l'espoir, laisse renaître les cendres du passé, meurtre et crime, souvenirs, tristesse et douleur. C'est une goutte d'eau qui tombe. Une hécatombe. Un sol où sont couchés un millier de larmes, mortes au combat. J'ai attendu que le temps passe, espérant qu'un jour il m'emporte. J'attends toujours qu'il m'emporte. J'attend. Après tout, je ne sais faire que cela attendre.

J'attend une trace, un indice, j'attend quelque chose, juste une minuscule chose. J'aimerais tant surpasser le temps qui passe, revenir en arrière. J'aimerais tant te regarder une fois encore ! J'aimerais tellement remonter le temps, revivre ces instants avec toi. Pourquoi tout fut si éphémère ? Réponds moi ! Je passe mon temps à attendre, laissant le temps s'écouler. Si seulement tu étais encore là, tu pourrais me conseiller. Je suis si perdue sans toi, je ne sais plus quoi faire, mon coeur crie, pleure, te supplie de me parler à nouveau. Si tu pouvais m'adresser une paroles, ne serait-ce qu'un mot. S'il te plaît. Ne suis-je donc plus rien du tout pour toi ? Es-tu parti, me laissant en victime, subir à ta place ce que tu mérite ? Pourquoi es-tu si loin, dans ce rêve inaccessible que je poursuit sans jamais rattraper... Tu es si loin.

" Je vis dans des rêves fait de brouillard,
décousus entre eux. "

J'ai voulu mourir, maman. Mais est-ce que ça aurait fait mal aux autres ? Je ne sais pas. Mais qui sont les autres ? Je ne sais pas. Personne ? Sûrement. Non, il n'y a personne. Personne. Il n'y avait personne, personne. Personne. Qui aurait pleuré ? A qui auras-je manqué ? Qui sais encore qui je suis ? Je ne sais pas. Personne sans doute. Je ne suis plus rien. Je n'ai jamais été quelqu'un. Ne suis-je donc qu'un grain de poussière ? Oui, je crois. J'aurais du sans doute ! Te rattraper quand il en était encore temps ! Pourquoi ? Le destin m'a gardé en vie, ai-je poursuis le chemin qu'il m'avait tracé ? Tu es partie. Où es-tu ? Qui es-tu a présent ? Tu étais bien plus que moi. Tu avais de l'importance. Je ne suis rien. Oui, je suis en vie, je suis là. Pour combien de temps encore ? La vie me permettra t-elle d'exister ? Je ne veux pas survivre. Je ne veux pas vivre. Je ne veux pas mourir. je veux te rejoindre. Tu me manques tellement.

Pourquoi es-tu partie ? Je suis encore là. Pourtant, personne n'est là. Personne n'aurait remarqué ma disparition. Aurais-je été heureuse ? Je ne sais pas. Non, oui. Oui, non? Peut-être, peut-être pas. Tu me manques ! Je ne suis à personne. Mais toi tu n'étais pas entièrement libre. Parce que moi, j'étais là. Et je t'aimais. Tu n'avais pas le droit de partir, de me laisser. Non, tu n'en avais pas le droit. Parce que partir m'a blesser. Serais-je donc heureuse un jour ? Non, tu n'étais pas libre, tu m'appartenais à moi aussi. Tu étais entravé par les sentiments qui jadis nous unissaient. As-tu rompu le fil ? Oui. Moi je suis libre de mourir, parce qu'aucune chaîne ne m'entrave. Personne ne tenais à moi, ne tiens à moi. Je ne suis qu'un fantôme. Qu'est-ce qui me retient encore ici ? Le fait de chercher ta fierté ? Je ne sais pas. Tu n'avais pas le droit.. Tu as rompu le fil, tu m'a blessé, serais-je heureuse un jour ?

" Si tu fais des cauchemards,
c'est parce que c'est une mauvaise habitude de fermer les yeux. "


Tu étais quelqu'un. Je ne suis plus personne. Tu étais bien plus importante que moi. Ne suis-je qu'un grain de poussière ? Oui, sûrement. Je t'ai aimé, tu m'as manqué. Qui étais-je pour toi ? Est-ce que tu m'aimais au moins ? Je ne suis plus sur de rien. Je ne sais pas. Tu as rompu le fil. Je t'aimais, j'étais la chaîne qui te retenais encore ici. Mais tu es partie. Personne ne s'appartient entièrement. Il y a toujours des fils appelé sentiments qui les font appartenir aux autres. La liberté n'existe pas. Si tu es aimé, que tu aime, tu n'es pas libre. A quoi bon être libre si c'est sans amour ? Celui qui est libre fait ce qu'il veut. Ici, quoi que l'on fasse, tu pleures. Je te blesses n'est-ce pas ? Sûrement. Je ne suis pas libre. Tu ne l'étais pas, mais tu es partie. Mais bien plus grande est la douleur de ceux qui reste que celle de ceux qui partent. J'ai mal, tu m'a blessé. J'ai payé ta lâcheté, tu n'auras pas su rester auprès de moi. Au fond, c'est de ta faute. Est-ce que je t'aime ? Oui, je crois. Est-ce que je te hais ? Oui, parfois.

A présent, je suis plus importante que toi. Je suis libre. Je n'aime personne, personne ne m'aime. Oui et alors ? Je suis libre. Oui, la seule personne que je n'ai jamais aimé est partie. Je n'ai plus de chaînes, plus d'entraves, grâce à toi. Je ne peux plus t'aimer, tu es partie.. Suis-je réellement libre ? Sans amour.. Je t'aime toujours.. Pourquoi pleurer chaque nuit, toi que je hais, toi que j'aime tant. Si j'étais libre, t'aurais-je oublié ? Oui sûrement. Je ne t'ai pas oublié. Je ne suis plus rien. Ma chaîne est un souvenir. Mon entrave est le passé. Je ne peux plus vivre. Aujourd'hui je pleure ta mort. Et toi que fais-tu ? Tu as retrouvé la paix. Tu es heureuse et tranquille. J'ai mal, je cries. Et toi ? Non, toi tu est sereine, tu ne sais plus rien de la vie et des mes souffrances. Tu t'en fous. Tu ne sais plus rien de la vie. Ignorante. Moi je suis encore là. Et je sais. J'effleures la vie du bout de mes doigts, au moins. Moi je ries parfois, je pleure beaucoup. Voila pourquoi je suis quelqu'un, même si je ne suis pas grand chose, voila pourquoi moi je suis plus importante. Parce que je suis en vie. Et que la vie est amusante, triste. Précieuse. Je suis encore là, moi.. Comme quoi, maman, je t'ai enfin dépassé.

" Théories de guerre de fous stupides,
critiquons leur rêve impossible."


Chaque jour dans mon coeur une fleur fâne. Tu sais, chaque jour passé loin de toi est comme une fissure de plus sur le miroir qui représente mon âme. Tu sais, chaque mot que tu m'adresse est soit un baiser aussi doux que la plus douce des plumes soit un coup qui résonnera à jamais dans tout mon être. Tu sais, chaque soir quand le soleil se couche et m'abandonnes, je pense à toi. Que peux-tu faire à cet instant ? Vas-tu te coucher comme ce cher soleil ? Vas-tu rêver d'un monde où je ne t'aime pas, un monde où je n'existe pas ? Penses-tu à moi ? Je ne penses pas. Je songe à toi la nuit, toute la journée, chaque matin quand je me lève. Je commence chacune de mes journées en prononçant ton prénom dans un filet de voix, en chuchotant doucement mes sentiments pour toi. En te disant jour après jour ces mots semblables que tu n'écoutes pas, que tu n'entends pas, qui ne te parviennent pas. J'ai beau hurler, crier, les répéter encore et encore, je n'ai pas l'espoir que tu m'entendes un jour, c'est comme parler au milieu d'un desert de froid, c'est comme se faire comprendre avec quelqu'un qui ne parle pas la même langue, c'est comme souffler chaque jour le peu de cendres d'espoir qui me reste. Que fais-tu à cet instant, pendant que j'écris ? Rêves-tu d'un monde où je n'existe pas ? Ou je ne t'aime pas ? C'est juste impossible mon amour.

" Croire en soi-même,
c'est déjà une victoire "


Qu'y a t-il au bout de ce tunnel ? A l’extrémité de cette chaîne sans fin ? Qu'y a t-il donc ? Je ne le sais pas, mais le saurais-je un jour ? Peut-être, peut-être pas. Suis-je enfermée, faite prisonnière ? Gardée par un dragon ? Je ne crois pas. Mais j'ai peur. Suis-je paralysée par la terreur ? Je doute. Où es-tu quand j'ai tant besoin de toi ? Non, je ne t'ai plus jamais vu. Tu n'es jamais là. Que j'en ai besoin ou pas. Je ne sais pas où tu es, ce que tu es devenue. Si seulement tu étais là.. Je suis incertaine. Mais je n'ai plus le temps. Est-ce trop tard ? Oui je crois. Tu es là, devant moi, oserais-je te parler ? J'aimerais tant. Mais j'ai tellement peur. Et toi ? Pourquoi est-ce que tu ne me parles pas ? Où es-tu ? Tu ne me veux pas ? J'ai mal, je pleure. Est-ce que je t'appelle ? Oui, je crois que je t'appelle, toi qui es partie. Si loin, trop loin de moi.. Et toi ? Es-tu indifférent à ma douleur ? J'ai mal. Personne ne me répond. Ni toi, qui m'a quitté pour une destination inconnue, ni toi, en face de moi, impassible et muet. Ni vous, vous qui me regardez.. Vous ne m'écoutez pas, n'est-ce pas ? Non. Vous ne voyez pas mon coeur qui saigne. J'ai mal. Tellement mal. Personne. Ni toi, ni toi. Mais je t'aime.

" Qu'est-ce qu'un souvenir ? Un fantôme parmi d'autres,
une contraction du passé, la simple écume d'une vague ? "


Une seule étoile dans le ciel. Une seule étoile dans mon coeur. Une seule caresse sur mes lèvres. Je t'attends. Tu as dis que tu serais là, tu te rappelles ? Rappelles toi. Tu as promis que tu resterais à mes côtés. Promesse qui s'est envolée dans la froideur d'une matinée d'avril. Un seul baiser sur ta joue. Je t'attends. Je pensais que tu resterais. Rappelles toi, tu me l'avais dis. Mais le pensais-tu vraiment ? N'était-ce que pour me rassurer ? Oui je crois. Je crois que je ne te croirais plus jamais. Je n'ai plus envie de te croire. Je n'ai plus envie de vous croire. Vous, tout le monde. Personne. La vie, la mort. Te rappelles-tu de ce jour ? Ce jour où tu pleurais. Te souviens-tu au moins de moi ? Je ne sais pas. Toi tu es partie bien avant la fin. Une fin en avance, comme le fruit pas encore mûr qui s'écrase sur le sol dur, froid, inerte. Tu étais la fin d'une histoire. La fin de mon histoire, la fin de ton histoire. Tu n'as pas vu la fin de l'histoire. Mais moi j'étais là, j'a tout vu. J'ai loupé le début, je suis arrivée au milieu. J'étais pour le dénouement. Pourquoi ? Si peu de temps. Huit ans. J'ai tout vu. Maladie, dépression, souffrance. J'étais là alors que tu n'y étais pas. C'est injuste. Où es-tu ? Un seul baiser sur ta joue, un seul adieu. Mais tellement de questions. Tellement de nuits sans sommeil. Aucune réponse, aucune solution. Aucune rédemption. Juste silence funèbre. Juste ce voile opaque de douleur. Aveuglant. Je n'ai pas tout vu. Juste la fin.

" Nous aussi, et le monde qui peine, nous passons :
mais là, parmi les âmes qui tournoient avant de s'effacer. "


Je me rend compte des jours passés. Des jours qui vont passer, des jours qui ne passeront pas, des jours qui ne passeront plus. Je me rends compte de l'éternelle souffrance qui m'enserre, l'éternel oublie qui t'a envahie, l'éternel vie qui t'as emportée. Je me suis rendue compte que tu n'étais plus là. Je me suis rendue compte que tu manquais tant. Il faut avancer. Il faut se résoudre à avancer. Sans toi. J'ai mal. Tu me manques. Je t'aime tellement. Où es-tu ? La vie sans toi est absurde, ridicule, grotesque. Tellement dérisoire, sans importance..

Si seulement le monde n'était qu'une image. Si seulement la vie n'était qu'une immense mascarade. i seulement nos existences n'étaient que des rêves. Si seulement l'univers n'était qu'une chimère. Si seulement la douleur n'était qu'un songe. Si seulement l'amour n'était qu'un cauchemar. Si seulement vous n'existiez pas. Si seulement tu n'existais pas. Si seulement je n'existais pas. Voila mon utopie.

" De l'hiver incolore, là, parmi les étoiles qui passent,
cette autre écume, un visage survit, une solitude. "


Je veux que le ciel se dessine ce soir. Ne serait-ce qu'une seule fois encore. S'il te plaît. Je veux voir les étoiles s'ébaucher une par une dans le ciel de velours. J'ai besoin de savoir que tu es là. Ne serait-ce qu'un seul instant. J'aimerais voir ces constellations, toiles formées de diamants. Juste une fois encore. Juste une fois encore. Si je jouais encore une fois. Ce serait pour toi, mais tu ne m'entendrais pas. Tu ne m'as jamais entendu. J'ai abandonné. parce que tu n'étais pas là. Parce que tu n'étais plus là. Mais je vais recommencer. Parce que je sais. Que tu ne seras plus jamais là. Je voudrais tant observer ce même ciel. Encore une fois. Juste pour me dire. Que demain sera un autre jour. Juste une fois encore. Juste une fois encore. Je veux que le ciel se dessine ce soir. Comme ce ciel d'il y a longtemps. Regarder. Fugace, éphémère. Tel un papillon. Ces milles couleurs que je ne reverrais sans doute plus jamais. Plus jamais. Car tu n'es plus là. Car tu n'es plus là. Car tu ne seras à jamais plus qu'un souvenir. Mon souvenir. Si seulement cette réalité était fausse. Je sais que j'évolue dans ce monde contrefait. Mais je ne peux plus y échapper. J'aimerais dire " encore une fois " et que tout redevienne comme avant. Mais je sais que c'est impossible. Apparaît.

" La vraie force,
c'est de savoir que bientôt, tout ira mieux. "


C'est un sourire fugace. Je sais que le ciel est gris. Je sais que ton sourire sonne faux. Si le ciel devient pourpre un des ces jours, appelle moi. Je sais que ça n'arrivera pas. Je sais que si les trèfles ont trois feuilles, c'est pour nous porter malheur. Je sais que s'il y a peu de trèfles à quatre feuilles, c'est parce que la chance n'existe pas. Si dans le ciel fleurit un arc-en-ciel, préviens moi. Je sais que s'il n'y a aucune étoiles dans le ciel, c'est parce que tu n'y es pas. Je sais que le ciel n'est qu'un vaste désert. Eh oui, je sais que malgré tout, tant que tu n'es plus là, il n'y a plus rien. Je sais que tant que tu n'es pas là, je suis seule. Je sais que si on souffre, il n'y a jamais de réelle cause. Si un de ces jours je ne suis plus là, ne cherches pas où je suis. C'est que je serais partie. Je sais pourtant que je ne te rejoindrais pas. Car le paradis n'existe pas. Si je méritais de souffrir comme je souffre aujourd'hui, le paradis et l'enfer, si le ciel et la terre existaient. Je ne te rejoindrais pas. La cause. Il faudrait un immense péché pour souffrir comme je souffre aujourd'hui. Mais qu'ai-je fais ? Il n'y a pas de cause. C'est le hasard. Mais le hasard n'existe pas. Si je ne souffrais pas autant, je ne serais pas la même aujourd'hui. La vie des gens que j'aime, que je connaît, que je côtoie serait sans doute différentes. Peut-être que je souffre pour être comme cela à présent. Si le ciel devient rouge un de ces jours, ne t'inquiètes pas. C'est que je l'aurais mérité. Je sais que j'attends cette pluie qui effacera cette morsure écarlate. Je sais qu'ils sont là. Les trois oiseaux sur cette branche.

" J'existe parce que
les autres existent. "


Personne ne sait. Personne ne sait où se cache l'aube au crépuscule. Personne ne sait pourquoi les nuages volent. Et s'enfuient. Loin d'ici. Sûrement pour échapper à la cruauté de la vie. Pourquoi les corbeaux sont noirs et inondent le ciel ? Personne ne sait pourquoi. Personne ne sait pourquoi je suis là. Personne ne sait pourquoi on vit, on meurt. Les rires qui éclatent, mauvais et hautains. Je succombes à ces moqueries muettes qui m'entravent. Je laisse les vers s'emparer de ma dépouille, je laisse la terre sucer mes os. Jusqu'à jamais. Pour l'éternité. Mais ça, tout le monde le sait. Mais toi, tu ne le sais pas, tu ne le sais plus. Tu ne l'a jamais su. Et tu ne le sauras jamais. Je sais que la vie sans toi est trop triste. Mais toi, tu ne le sais pas. Personne ne sait où tu es. Moi je pense que tu n'es plus. Tu ne peux pas me le dire. Je ne peux plus l'entendre. Car tu es partie. Mais sais-tu au moins que tu n'es plus là.

" Je meurs parce que
les autres meurent. "

A trop en vouloir, j'ai tout perdu. Où es-tu ? Je ne sais toujours pas. Je ne saurais jamais. Et toi, bel oiseau, tu t'es blessé n'est-ce pas ? Je n'ai rien pu faire pour toi. Je m'en veux. Et la colombe qui s'envole, celle qui a tant noircie mon coeur. M'aime t-elle encore ? Oui. Mais elle part. Je la chasse. Non, c'est trop dur. C'est comme une porte qui se referme, une page qui se tourne définitivement. Mais rien est perdu. Toi tu es là, et tu m'attends. Je t'aime. Je joues au clair de lune, et tu me souris. Tu es là, comme ces nombreuses étoiles dans le ciel. Tu es là. Tu es ma meilleure amie. Les autres. Qui les autres ? Je ne sais plus ce qu'ils sont. Je ne suis plus rien. Je suis exclue. Et cette silhouette toujours aussi muette. M'échappe. Encore et encore. A trop en vouloir, j'ai perdue tellement de choses. Ton sourire, ton rire. ta voix. Tout cela. Si seulement je m'en étais contenté. Maintenant tu me fuis. Et je pleurs. Tu sais tout. Mais tu ne veux pas en parler. J'ai peur. Toi, tu ne m'aimes pas.

Spoiler:


Dernière édition par Pétale J. Answer. le Sam 20 Avr - 20:02, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: " S'il n'y avait personne sur terre, je resterais. Mais puisque ce n'est pas le cas, je m'en vais. ♦ PRIVATE ~ LILIETH"   " S'il n'y avait personne sur terre, je resterais. Mais puisque ce n'est pas le cas, je m'en vais.  ♦  PRIVATE ~ LILIETH" EmptyMer 25 Jan - 15:36

Mise à jour : 25/01

Statut : si on considère que j'en rajouterais jour après jour, en cours

A faire : rien de prévu


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" S'il n'y avait personne sur terre, je resterais. Mais puisque ce n'est pas le cas, je m'en vais. ♦ PRIVATE ~ LILIETH"

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