Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 I need him. Charley Æther.

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Pétale J. Answer.
Pétale J. Answer.
Fondatrice Iris
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MessageSujet: I need him. Charley Æther.   I need him. Charley Æther. EmptySam 18 Aoû - 12:21

I NEED HIM.


Je me lève chaque jour, comme chaque matin. Plus par nécessité que par envie. Mais quelle nécessité au fait ? Ah oui, j’oubliais. Il n’y en a pas. Ce qui me fait me lever chaque jour, c’est lui. Mais lui, il est partie. Je suis triste. Je tire les rideaux et la lumière froide du jour entre dans la pièce. Je veux chasser les ombres de la nuit, puisque je ne peux faire fuir celles de mon cœur. Lui, il se plait dans le noir, je crois. Il repousse la douce chaleur que j’aurai aimé lui offrir. Mais à quoi bon se complaindre dans ces ténèbres sans fond ? Je ne comprends pas. Veut-il réellement sortir de là ? Ou alors, m’entraîne t-il encore, encore plus bas que je ne suis… ? J’ai l’impression qu’il va sombrer d’autant plus et moi, je resterai là, je voudrais m’en sortir. Mais pas sans lui. Et malgré tout l’argent que je peux avoir, je serai impuissante. Oui, je suis impuissante face à la mort, qu’il cherche. Je ne veux pas tomber avec lui. Je veux juste lui tendre la main. Il faut qu’on retrouve la lumière. Tous les deux.

Je m’assois sur une des chaises devant mon bureau, j’attends, j’ai peur. Je prends une feuille qui s’échappe d’un cahier, me munie d’un stylo rouge. Après tout, je suis censée être là pour ça. Mais à quoi bon ? Je ne suis pas douée pour l’écriture, ni pour rien d’autre d’ailleurs. Je ne suis ici que grâce à l’argent de ma famille. Argent que je maudis, inutile, argent qui ne le fera pas revenir, qui ne te fera pas revenir. A quoi bon en avoir ? Je ne gagnerai jamais ni le bonheur ni l’amour, grâce à ça. Mais lui, il est bourré de talent. C’est un véritable artiste. Il gâche sa carrière, qui pourrait le faire émerger de ces ténèbres infinies. Il doit avoir peur de sortir la tête de l’eau. Il me dessine comme si j’étais la septième merveille du monde, comme si j’étais son monde tout simplement. Parce qu’il avait besoin de moi. A travers les rires qu’il me procurait, il se chauffer doucement le cœur lui aussi. Alors pourquoi refuser d’être heureux ? Pourquoi nous entraîner dans les noirs abymes encore une fois ? C’était juste nous, c’est ça ? Mais à présent, il n’y a plus de nous. Parce que tu es parti lâchement. J’ai mal.

Un jour de plus loin de toi, tu sais. Je crois que tu me manque. Je pleure la nuit. Plus fréquemment peut être. Le flot de mes larmes ne tarit pas. Parce qu'il est partit. J'ai attendu que quelqu'un vienne et me prenne la main, lorsque j'étais la, perdue entre mes draps noirs. Et lui il a séché mes larmes quand je pleurais. Il m'a pris dans ses bras quand je sanglotais. Il m'a fait rire quand j'aurai préfère disparaître. Et pour lui, j'aurai aimé t’oublier une bonne fois pour toute. Alors pourquoi cherchais-je sans cesse quelqu'un pour m'aider ? Pourquoi, pourquoi ? Pourquoi ne pas m'être rendu compte que je l'aimais ? Pourquoi lui parler de mon amour factice pour un autre ? Je crois que je l'ai fais souffrir malgré tout, même s’il ne ressentait point d’amour pour moi. Suis-je si égoïste ? Mais j’ai tellement peur. Tellement peur de sombrer plus profondément avec lui. Même s’il m’avait aimé.

Tant de questions sans réponses. Tant de cris zébrant le ciel que je cache derrière un sourire. Un masque. Pourquoi se plaît il tant dans la douleur, alors que moi, j'essaye de la fuir. Il ne m'aime pas. Aimer pour moi, c'est triste et douloureux. S'il et si heureux dans la souffrance, pourquoi ne m'aime t'il pas ? Nous avons perdu la même personne, lui et moi. Je t'ai perdu, toi, la lumière de ma vie. J'étais une enfant perdue. Tout l'argent du monde ne peut pas faire disparaître l'entaille que ta mort à crée. Je suis seule, maintenant. Mais quand j'étais avec lui, je rêvais en enfer. Je m'illusionnais. Mais toute illusion à une fin. Ce que je ressentais pour lui m’a entraîné dans les ténèbres les plus sombres. Sentiments que j'ai jeté sans un regard en arrière. Oh que je regrette. Tout cela aurait pu être évité si je lui avais dis. Peut être la situation serait-elle meilleure. Peut être non, d'ailleurs.

- Dis-moi. Pourquoi es-tu resté près de moi tout ce temps ? Je me pose la question. Je lance cela à voix haute, interrogation qui me hante chaque jour, chaque nuit. Chaque instant depuis que je te connais. C'est une question parmi tant d'autre, et je me perds à présent. Ma voix, que j’aurais voulu moins suppliante, reste comme figé en l’air. J’ai l’impression d’entendre son écho tourner autour de moi, comme pour me hanter. Je pleure. Je ne veux pas entendre. C’est insupportable. Et toi, tu n’es plus là pour me consoler. Reviendras-tu un jour ? Je sais que rien ne sera plus jamais pareil.

Je regarde mon portable, que j'ai sorti de ma poche. Et moi, pourquoi l'avoir suivi ? Parce que je l'aime ? N'aurais je pas pu l'oublier, dans les bras d'un autre, derrière un sourire ? Non je ne crois pas. Je fixe l'écran de l'appareil. Cette nuit encore, je l'ai appelé. Quand j'avais peur, quand je me tournais et me retournais dans mon lit aux draps noirs. Seule. En pleur. J'ai peur. Je ne me souviens plus de toi. Et j'aurai voulu qu'il soit la, j'aurais tellement aimé qu'il me prenne dans ses bras. Douce illusion dans laquelle je me berce. Je l'ai appelé, pour me rassurer. Qu'il décroche, car il ne dort pas, je le sais. Et me sentir moins seule, éveillée à cette heure la de la nuit - ou du matin, plutôt. Je voulais savoir qu'il était la. En vie. Encore en vie. Il se plaît dans son malheur, se blesse et continue. Se tue à petit feu. Et ça fait mal. Ça me fait atrocement souffrir. Mais le comprend t-il seulement ? Je veux juste savoir qu'il est la, en vie. Qu'il n'a pas fait une bêtise. Ou plutôt, qu’il n’a pas fait ce que j’aurai du faire depuis longtemps. Je crois que nos vies, à lui et à moi, n’ont plus aucun espoir. Elles débouchent toutes les deux dans un tunnel noir et sans fond. Et j’ai peur de cela. J’ai peur qu’il m’entraîne un peu plus dans la mort. Alors que moi, j’aimerai lui prendre la main et nous entraîner vers la vie. Ne plus croire en rien, avais-je dis ? Mais là, maintenant, j’ai envie de croire que nous avons un avenir. Mais j'ai tellement peur. Je n'ai pas la force pour nous remonter à la surface. Nous crèveront tous les deux.

Mais je souris aux autre, je cache la terreur lancinante de mon cœur. Personne ne voit rien. Personne ne cherche. Je ne suis que cette fille qui leur parle et leur souris. Heureuse. Ce que je ne serai jamais. Ils ne distinguent rien derrière mon masque. Alors pourquoi je le garde ? Avant, j'aurai aimé qu'on le perce à jour. Et lui, c'est ce qu’il a fait. Maintenant je garde ce masque pour ne pas tomber, pour ne pas défaillir et mourir. Et plus que tout, il n'y a que lui qui peut me voir telle que je suis, à pleurer dans la nuit. Je ne veux être qu’à lui, je ne veux plus exister que pour lui. Comprend t-il seulement un tel sentiment de dépendance ? Il est devenu toute ma vie, et j’ai envie de croire en nous. Mince alors.

Je pense à ses yeux gris qui reflétaient le monde. Je pense à lui tout simplement. Il effaçait mes peurs comme on fait disparaître une faute au blanc correcteur. Et moi je me sentais mieux. Il m’aidait pour s'oublier lui même. Moi je pleurais simplement dans ses bras. Je me servais de lui. Je suis égoïste n'est-ce pas ? Je ne chasse pas ses peurs. Je les éloignais pour un temps, c'est tout. Je ne servais qu'à cela. Est-ce pour ça qu'il restait avec moi ? J'ai mal. Aide-moi. D'ailleurs, pourquoi n'es tu pas la ? Pourquoi m'as tu laisse toute seule dans le noir, toi aussi ? J'arrête un instant les gribouillis frénétiques, les mots douloureux qui s’échappent par l’encre de mon cœur. Je jette un coup d'œil morne à ma feuille. J'ai écris une lettre pour lui. Pourquoi ça ne m'étonne même pas ? Je ne suis pas cynique d'abord, j'ai juste mal, c'est tout. J’ai tellement envie qu’il me regarde une dernière fois, comme si j’étais le monde, comme si j’étais tout. Il me manque à en crever. Alors je continue de pleurer silencieusement sur mon bureau, les larmes tâchant ma feuille couverte d’écritures.
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MessageSujet: Re: I need him. Charley Æther.   I need him. Charley Æther. EmptySam 18 Aoû - 15:31



I NEED HER.



Il parait que j'ai du talent. Que je pourrais devenir quelqu'un. Avoir enfin un nom. Mais ça n'a aucune importance. Pour d'autre sans doute, seulement, moi, je n'y vois rien. Il fait trop sombre. Peut-être que tu as raison finalement. Peut-être que j'ai une chance de vivre. Que nous avons une chance de vivre. Je la vois pas, moi. Toi, tu vois. N'est-ce pas ? Je me suis enfui plutôt que se te dire la vérité. J'ai eu peur. J'ai eu froid. J'ai eu mal. J'ai été seul. Même en étant avec toi. Maintenant que tu n'es plus là c'est pire. Ma salle de bain est dans le noir. Je vois ce qui doit être mon reflet dans le miroir. Il y a de la buée, beaucoup de buée. Normal, je me fais couler un bain. Peut-être quand m'ébouillantant chaque parcelles de mon corps je ne sentirais plus le vide. Les coquilles vides ne ressentes rien. Je ne suis pas totalement vide, il faut croire. Trop con pour cesser d'espérer un peu. Je t'ai fait du mal, je le sais. J'ai lu la souffrance dans tes yeux bleus quand tu m'as retrouvé sur ce qui me sert de balcon. Je faisais une méchante crise. Je passe inconsciemment deux doigts sur la cicatrice à mon poignet. Je perdais tellement de sang que même la pluie qui tombait ne pouvait pas le faire disparaitre. Tu pleurais. Je distinguais tes perles salée aux goutes de pluie. À mon réveil tu étais là. Endormie, les bras croisés et ta tête par dessus. Sur mon lit. L'odeur âcre du désinfectant s'insinua dans mes narines. Ils m'avaient retenu. T'ont-ils laisser entrer dans l'ambulance ? Non. Tu sais pourquoi ? Parce que quand ils t'ont demandé si tu étais de ma famille ou ma copine... tu as répondu « Non. » sans hésiter.

Sur le plan de travail de mon évier, je vois ma feuille, ma cigarette à moitié ouverte et mon sachet de beuh. Ah oui, je dois encore rouler ce joint. Je découpe un billet de train et le roule pour en faire un tonkard. Mon coeur saigne. Étrange, il bat encore. Je ne suis pas encore mort. Ne t'inquiètes pas pour ça. Je ne suis pas du genre à briser des promesses. Je devais partir parce que notre enfer me rendait malade. Souffrir à deux est la plus belle chose que j'ai vécu. Mais j'ai ressenti un vide colossal quand j'ai vu ton véritable sourire. J'étais encore dans cette chambre d'hôpital et tu m'as avouer aimer un autre que moi. Un autre que moi. Tu m'as parlé de lui pendant des heures. Je souriais. Moi aussi je sais mentir au monde. Non, je sais te mentir à toi. Il le fallait. Pour moi. Pour toi. Pour nous et notre enfer partagé. Tu sais Ô combien elle me manque. Tu as trouvé quelqu'un pour t'aimer et moi je n'ai qu'une personne à ne pas aimer. Laisse-moi partir maintenant. Je lèche la feuille. J'ai fini. Mes joints sont des oeuvres d'art comme tu ne les aimes pas. Je m'en fous. Tu n'es plus là. Je laisse mes vêtements sur le sol. Et entre doucement dans l'eau bouillante qui brule ma peau. Je serais vivant tant que je ressens la douleur. Tu ne voulais pas y croire, mais c'est la vérité. Je ne sais pas combien de temps c'est écoulé depuis que je suis dans ces eaux. Je regarde le plafond. Je ne trouve pas le sommeil. Les yeux ouverts je te vois toi. Les yeux fermés je la vos elle. Dilemme. Tu me fais choisir entre une vie de condamné à l'errance plutôt qu'à la douceur d'une mort délivrante. Mes marques récentes me piquent. Oui, je me mutile pour ne pas oublier que je ne mérite que la souffrance.

Je sort de l'eau. Je secoue mes cheveux bruns pour les sécher. J'enfile mon peignoir, attrape mon joint et sort sur le minuscule balcon de ma chambre. Je m'assois sur son rebord, le dos appuyé contre la colonne en pierre froide. Ma peau a rougi a certain endroit. Je crois que je me suis brûlé. Qu'aurais-tu dit en voyant ça ? Que je ne suis qu'un idiot ? Un con qui te blesse à chaque fois qu'il se fait du mal ? Je souris à demi tristement. Je revois tes jolies formes et tes cheveux roux qui se baladent au vent. J'allume mon joint. Quand je suis défoncé je t'imagine avec plus de facilité. Je rêve dans mes abîmes que tu m'en sors. Mais je fabule encore. Toi, tu es sortie de ton malheur avec lui. Moi je soigne tes maux quand lui te blesse. Tu es égoïste en fait. J'effaçais tes problèmes d'un revers de main et les miens disparaissaient momentanément. J'attendais que tu m'appelles, pour te bercer vers un monde plus doux. Je ne raccrochais que lorsque j'entendais ta respiration régulière. Lorsque tu dormais. Et me retrouvais seul avec mes démons et son visage que je n'arrive plus imaginer. Je n'arrive même pas à la dessiner comme je te dessine. Je tire une autre barre. Je commence à sentir mes sens se ralentir. Je pose mon portable plus loin sur le muret et mes yeux se tournent vers le ciel aussi noir que mon âme. La noirceur m'a envahi. Et maintenant j'ai peur de m'endormir. Je descends pour aller chercher mon calepin et un crayon. Je choisi finalement un fusain. Je tire encore sur cette drogue qui me transporte ailleurs. Je retourne sur mon balcon, m'assois sur le rebord et dessine.

Je suis aussi défoncé que me le permets mon joint. Je pourrai glisser et me blesser gravement. Je ris. Comme si cela va changer de d'habitude. Ma vie est une longue agonie que le genre humain ne peut pas comprendre. Que les autres êtres vivants ignorent. Dont ils se moquent. J'inspire la pitié malgré le fait que je sois bien fait de ma personne. La pitié ou le dégout. Les moqueries aussi. Je suis si pitoyable que les autres se moquent de ma solitude et de mon coeur que saigne. Ils ne voient pas la différence que je sois là ou pas. Tu es la seule à qui je manquerai Ley'. Je n'arrive pas à la dessiner, pourtant j'essaie. Je pose ma paume sur mon front. Pourquoi ?! Pourquoi je t'oublie ?! Pourquoi es-tu partie ?! Tu m'as abandonné ! Moi ! Ton seul fils ! Je n'en peux plus ! J'avais trouvé l'ombre d'un remède mais je t'ai abandonné..! Je me dégoute. Je devrais me suicider. Maintenant. Ce n'est pas assez haut mais si je plonge, j'ai une chance d'écraser mon crâne sur le sol et qu'il explose. Je préfère encore une vie de légume que celle que je vis. Au moins, les légumes ont une vraie raison d'inspirer la pitié des autres humains. Je me mets debout. Je sais que tu ne dors pas. Tu entendras peut-être ma chute de là où tu es. Je souhaite que tu souffres ! Que tu souffres au point de revenir dans notre abysse dans laquelle nous étions si heureux. Je tiens à toi plus que tout. Tu le sais, tu n'en doutes pas mais je regarde le sol. Je m'approche du vide. Je crois que c'est parce que j'ai fumé que j'en suis là. Je vais sauté. Mon portable sonne. « Ley ». Je m'assois. J'ai envie de vomir. Je décroche.


« Allo ? »

Bip... Bip...

Encore une fois, tu raccroches. Je suis vivant. Grâce à toi encore. Tu me maintiens en vie. Je respire pour toi. Je me frotte les yeux en soupirant. Je gémis. Parle-moi... Je t'en prie. Je regarde les étoiles. Vois-tu la même voûte céleste que moi ? « Je suis resté près de toi tout ce temps parce que je t'aime plus que tout, Ley'... » Je ne sais pas pourquoi je dis ça à haute voix en regardant le ciel... J'ai eu l'impression de t'entendre... Je me demande...  Ne crois-tu pas que la Destinée puisse nous réunir ? Je n'y crois plus, moi. Je regarde le sol. Je ne sauterai pas. Pas ce soir. Je lève mes yeux couleurs du vide vers l'immensité de l'espace. Une étoile filante passe. Un rictus moqueur prend place sur mon visage. Je suis désespéré. Je souhaite que tu souffres comme je souffre. C'est mon seul souhait.


« Je souhaite que tu souffres, Charley. »

J'ai peur d'être sauvé, Ley'. J'ai peur de l'oublier si je suis heureux. Tu le sais et tu t'en fous. Je suis sûr que tu te moques de moi avec ton connard. Quel pauvre type je suis. Je ne te mérite peut-être pas finalement. Je devrais t'oublier mais je n'y arrive pas. Si je ne peux pas te rendre heureuse, personne ne le pourra. Je sais être égoïste moi aussi. Je te souhaite de couler au fond de notre enfer. Seule. Dans la nuit. Comme moi. Je pleure encore. 


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MessageSujet: Re: I need him. Charley Æther.   I need him. Charley Æther. EmptyMar 4 Sep - 17:46

FOR ME.


Tous ces mots d'amour
Que je garde pour toi
Le nombre de ces jours
Ou je me languis de tes bras

Pour toi... Mon cœur bat comme un idiot.
J'ai été la chaque jour. Vingt quatre heures sur vingt quatre. Je t'ai écouté quand tu en avais besoin. Aujourd'hui, tu as sûrement quelqu’un d’autre à qui te confier. Et un pic de glace s’enfonce au plus profond de mon cœur. J’ai tellement mal. Et moi, je ne suis jamais arrivée à te parler de ces moments sordides que je vivais. Je t'ai aidé, je t'ai poussé à faire quelque chose qui me faisait mal. Et maintenant, mon cœur bat comme un idiot dans ma poitrine. Il m’opprime, me compresse. C'est dans ces instants que je me souviens que je suis encore vivante.

Je ne suis que la " p'tite Charley " et elles, se sont des grandes. Tout ça parce que nous avons quelques années d'écart. Je te souris. Moi, c'est toi que j'aime. Toi, tu te fous de moi. Je ne suis qu'un lot de consolation, une fois de temps en temps. Mais le seul avec qui je me sens bien. Ce n'est pas toi. C'est lui. Mais il est parti à présent. Et je n’ai plus personne…

Pourquoi ne suis-je jamais la plus importante ? Ma vie est-elle faite pour rester malheureuse ? Tu allais voir ces filles chaque nuit, tu te fichais éperdument de moi. Tu m’appelais seulement parfois, à des heures improbables, quand tu étais saoul. Est-ce la vie que je souhaitais ? Tu n’es qu’un idiot. Voila ce que tu es. Et moi je suis encore plus bête, parce que je suis tombée amoureuse de toi. Je disais que je voulais m’en sortir mais en définitive, Je savais qu’une histoire entre nous était vouée à l’échec. Nous serions tombés encore plus bas. Mais je t’aime… Je t’aimais. Mais même maintenant, peux-tu comprendre le sens de ces mots ? Non, tu ne les comprends pas. Car ton cœur ne bat pas comme le mien. Ta vie est sans issue, tu ne lui donne aucun espoir. Moi, je veux sortir de ce pétrin. J’aimerais ne plus t’aimer du tout. Mais j’ai peur, si je ne t’aime plus, je suis perdue. Je n’ai aucun point de repère…

Les nuits seule à pleurer
Les jours morne à réfléchir
Les soirées silencieuses à me demander
Si seulement un jour tu pourras revenir

Seule, je fais ce que je fais chaque nuit. Je m’appuie sur la rambarde de mon balcon, j’observe lentement le ciel en déclin. Je me demande vaguement si, demain, le soleil se lèvera encore une fois. Peut-être que lui aussi, il regarde le ciel à cet instant, et espère que le monde s’arrête de tourner pendant la nuit. C’est sûrement la différence entre nous deux. Moi je regarde le monde bouger en restant immobile. Lui, il l’observe avec jubilation, en attendant sa destruction avec plaisir. Je n’suis qu’indifférente à tout cela. Je me sens profondément blasée. Et je sais que, demain, je me lèverai pour un jour de travail inutile en plus. Et tous les jours qui suivront jusqu’à ma mort. Ces prédictions de fin du monde sont bidons, qu’il s’amuse à prédire lui aussi si ça lui chante. Moi, je suis sure que nous serons enterrés depuis longtemps quand le monde sombrera.

Je laisse mes cheveux roux flotter sur l’horizon. L’air de fin d’été se fera froid, bientôt. Et je serais là pour observer, impassible et lasse. Je respire l’air pur de l’extérieur, j’aimerais tant qu’il soit avec moi. Qu’il me prenne légèrement dans ses bras, qu’il me déblatère des phrases philosophiques en tirant doucement sur une cigarette, laissant les ronds de fumée valser dans le ciel pourpre. Ensuite, il me serrerait avec passion, comme si notre vie en dépendait. Car nous ne serions plus lui et moi, nous deviendrons nous, nous ne formerons plus qu’un seul être. Mais ça, ce ne sont que mes rêves et mes fabulations bizarres. Uhuh. Ca ne sera jamais comme cela entre nous deux. Je ne suis pas faite pour être heureuse. Lui, il ne veut pas être heureux, il repousse toute ma chaleur avec force. Je suis loin de lui et lui, il ne sait pas que je suis si près. Alors je sors lentement mon portable, en silence. Comme on effectuerait une cérémonie sacrée. Avec soin et délicatesse, avec émotion et solennellement. Je presse sur une touche. Ca sonne. Bip, bip… Deux sonneries plus tard.

« Allo ? »

J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure en entendant sa voix. Pourtant c'est rien du tout. Je l'ai entendu tellement de fois. Je glisse sur le sol dans un frisson, raccrochant à mon correspondant. Je veux mourir comme un déchet que l'on jette aux ordures. Je veux finir seule et crever comme on enterre un rêve. Je n’ai été que pour tous ceux qui m’ont côtoyé, qu’un songe, un souffle de vent, qui vous rassure un instant puis s’en va, chassé. Et je suis seule, là, noyée. Et j’attends. Je sanglote un instant, les genoux repliés tout contre ma poitrine. Je… Je suis pathétique. Ma vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Je donnerais tout pour les quelques gens que j’aime. Mais je ne peux rien faire. Ni pour moi, ni pour les autres. La vie est une prison de fer forgé. Belle de l’extérieur, paressant agréable. Elle cache les profonds abimes ténébreux qu’elle recèle. Et moi, et nous, nous sommes tombés dedans. Nous sommes les oubliés de la vie. Et j’ai peur de tomber plus bas dans l’enfer dans laquelle je me suis engloutie jusqu’au cou.

Je me lève péniblement. Je rentre à l’intérieur, dans cette pièce stérile et froide, ou monceaux et tas de feuilles déchiquetées jonchent le sol. Cette chambre est ma prison. Il est mon geôlier. Je n'ai que ce téléphone pour l'empêcher de partir. Pourtant, il m’a quitté. Pour m’enfuir, quitter mes barreaux, il faudrait qu’il revienne. Qu’il me revienne. Car je ne repartirai pas sans lui. Jamais. J’attendrai le temps qu’il faudra, dix mois, un an, qu’importe. Je serai là, même s’il faut la vie pour qu’il m’aime, je ne l’oublierai jamais. Mais maintenant, c’est si dur de lui parler… Je regarde le téléphone niché au creux de ma main, illuminé par les rayons pâles de la lune montante.

Après l’avoir appelé, je me dis que je l'ai peut-être sauvé une fois encore. Alors je me sens mieux. Je suis égoïste. Mais quand aurais-je le courage de lui parler ? Je ne sais plus quoi faire. J'ai peur de lui dire ce que je ressens. J'ai peur de sombrer avec lui. Et je n'ai ni le courage ni la force de nous remonter tout deux à la surface. Mais je serai toujours à ses côtés, ça, il n’a pas à en douter.

« Je veux souffrir avec toi.
Pour mieux comprendre ce mal qui te ronge. »

Je sais rester à ma place. Je regarde et je subis. Ce n'est pas comme cela que je serai heureuse. J'ai peur. Je me laisse emporter par les ténèbres, comme une méduse portée par les flots salés. Je me laisse tomber sur mon lit, observant la pièce plongée dans le noir. La pâleur sépulcrale de la lune filtre à travers la baie vitrée. C’est l’heure où les deux couleurs se rencontrent. L’astre lointain, inaccessible et blanc comme une chambre d’hôpital. Les ténèbres sombres et omniprésentes de la nuit. Ils nous reflètent. Je suis la lune tandis qu’il est les profondeurs de la nuit. Je veille sur lui. Et je risque de me laisser engloutir. Il risque de m'engloutir. Et même si je l’aime je prie désespérément pour trouver une autre réponse.

Lui, il ne désire plus rien a part crever. Alors comment veut-il être heureux ? Justement, il ne le veut pas. Et moi je le suis, dans le désir d’être avec lui. Lui, dans le désir de disparaître de ce monde stérile et froid. Je m’endors sur ces pensées teintées de noirs.

Les rires que je laisse échapper
Les sourires étudiés en détail
Pour cacher mon amère envie de pleurer
Mais je tombe, m'effondre, et défaille

Entre lui et moi, c’est un peu le jeu du chat et de la souris. Mais je ne sais pas qui poursuit qui en réalité. Je l'ai suivi jusqu'ici, mais notre histoire est plus complexe encore. Ce dont je suis sur, c'est que tout deux, on se mord la queue.

« Non. »

Ai-je affirmé sans hésitation. Ce soir maudit ou la souffrance à d'autant plus parcouru mon cœur. Non, je n’étais et ne suis ni de sa famille, encore moins sa petite amie. Alors je l’ai regardé partir dans cette ambulance froide et sinistre. J’ai regardé les infirmiers s’affairer, le girofard hurler comme un fou. Et mon cœur, il criait lui aussi à la mort, tapait dangereusement tel une bête sauvage dans ma poitrine. Il essayait de s’enfuir, de me dicter de forcer le passage pour l’accompagner, lui tenir la main. Mais, je n’étais rien pour lui. Question de fierté, je ne sais pas, mais je sais en tout cas que j’ai contenu mon cœur. « Seule la raison compte » C’est ce que je me suis dis à cet instant. Parce que je l’avais sauvé, c’était le plus important. J’agissais solitairement, de mon côté. Je l’avais sauvé encore une fois, une fois de trop, une fois il avait failli mourir. Réellement. Je tremble. Ma gorge veut hurler, mes larmes me forcent à pleurer. Rien qu’en y repensant. Je l’ai aidé avant qu’il ne meure, c’était à lui de voir, ensuite. Je ne pouvais en faire plus. Je n’étais personne pour le tenir la main.

Ces secondes qui ne reviendront pas
Les minutes qui filent à jamais
Et j'aimerais revenir sur mes pas
Être à tes côtés pour l'éternité


Je me réveille en sursaut. Les jours se suivent et se ressemblent tous. La nuit je rêve de lui. Le jour je rêve qu’il me fait rêver, et j'ai la folle impression d'être heureuse. Mais tout cela ne mène qu'à la douleur, pas vrai ? Pourquoi ai-je revu cette scène, cette nuit ? Je pleure et suffoque à nouveau. Les draps immaculés crissent quand je les enserre dans mes mains, de douleur et de chagrin. J’ai tellement peur que cet incident se reproduise. Et ne pas arriver à temps. Alors je l’appelle, sans me lasser, parce que je veux qu’il vive. Je sais que lui ne le veut pas, mais je n’suis plus rien sans sa présence. Je veux vivre. Je suis égoïste. Mais s’il le fallait, je mourrais avec lui. Parce que la prochaine fois, je monterai dans l’ambulance. Et je prendrai sa main glacée dans la mienne.

J'ai l'impression de ne plus avoir le droit de souffrir. Mais comment dire que tout cela me laisse indifférente ? Mais tout ceci n'est que mensonge. Je dis que je le hais mais je veux son bonheur. Je dis que je ne l'aime pas alors qui est la meilleure chose qui me soit arrivé. Et si je sais que je mens, c'est parce que la, maintenant, mon cœur se serre et mes yeux continuent à pleurer douloureusement. Voilà, je l'aime... Et je lui ai avoué en aimer un autre. Je me sens bête. Je suis bête. Mais… Je l’aime. Je sais que ces mots ne sont toujours pas une excuse. Il me l’a répété tellement de fois. Que fait-il en ce moment ? Il se fait encore du mal, n’est-ce pas ? Ces deux questions surgissent dans mon esprit. J’ai mal, moi aussi.

« J’aimerais tant faire comme toi, me complaire dans mon malheur et ne plus espérer. Parce que l’espoir, c’est aussi la souffrance. Et la souffrance, je n’en veux pas. »

J'aurais voulu remonter le temps
Ne plus avoir de regrets pour une fois
Mais je suis la a attendre longuement
Que ma vie s'en aille, être enfin la bas



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I need him. Charley Æther.

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