Que serais un monde où il n'y a pas de sentiments positif tels que l'amitié où l'amour? Le chaos tout simplement. Tout le monde se battrais à feu et à sang, s'énervant à la moindre critique. Finalement le monde n'était pas si mal fait, bien qu'il y a ai quelques erreurs de la nature. Bien sûr je ne visais personne à cette pensée. J'étais étendue sur mon lit en nuisette bleue satin. Midi et je ne m'étais toujours pas levée ni habillée, la classe je venais de battre mon record qui était de onze heures. Un petit sourire s'étira sur mon visage à cette pensée débile, oui débile. Avec amertume je songea qu'il était peut-être temps de se lever. Qu'est ce que je pouvais être intelligente des fois. Oui j'étais ironique et alors? Ca vous pose un problème?

Je me levais d'un bond, atteinte d'une bouffé d'énergie. Je m'étira, fit craquer mon dos puis me mis à marcher vers mon armoire. Que mettre aujourd'hui? jean? Nan cela ferais la quatrième fois de la semaine que j'en mettais un. Jupe? Hmm nan pas envie. Robe bustier bleue turquoise? Parfait. Pour aller avec j'enfilais mes petite ballerines blanches ornées d'un simple nœud, un calepin puis sortais de ma chambre avec un bon pressentiment pour la journée qui s'annonçait.

Je marchais tranquillement dans le couloir, dans la direction de la salle des pupitres. Il n'y avait personne dans les couloirs, après tout, on était Samedi. Le Samedi, les gens sortent de l'Académie. Pas moi. Je n'avais personne à qui rendre visite. J'avais rayés mes parents de ma vie depuis que mon père m'avait battue et que ma mère était devenue alcoolique. Avec un frisson j'observais ma cicatrice du bras droit qui partait de la paume au coude. Un mauvais souvenir de mon père, parce que j'avais osé lui répondre. Une bouteille de plastique peut faire très mal si on vous tiens pendant que quelqu'un vous lacère le bras. Très mal. Enfin, à quoi bon s'attarder sur le passé?

Avec lenteur je poussais la porte derrière laquelle se tenait la salle des pupitres. Il n'y avait personne dans la salle, seulement moi ma feuille et mon imagination. Parfait. Je pris mon crayon et regarda le plafond en quête d'imagination, quand des bruit de bagarre me parvinrent. Mon coeur s'emballa, il me semblais avoir reconnue la voix de Valentin, celui qui faisait battre mon coeur. Soudain mon regard se fit rêveur. Lui et moi étions amis, mais je n'éprouvais pas seulement de l'amitié pour lui mais aussi.. de l'amour. Comment le lui dire? Et si il n'éprouvait pas la même chose pour moi? Notre amitié serait gâcher. Je me contentait donc de l'observer de loin et d'être son amie la plus proche possible. Je me levais et me dirigea devant la porte, regardant par la fenêtre le combat, mais il était finit.

Soudain, il entra dans la salle, les yeux fermés. Il ouvrais les yeux son regard croisais le mien, et sourit. Je rougis, et le regarda se diriger vers une chaise, puis s'asseoir.

« Heii ma Julia ça va ? »

Si seulement j'avais le courage de te dire que je t'aime. Je ne fis pas attention à sa question, trop occupée à le regarder. Un éléphant aurais pus passer dans la salle, je n'aurais pas bougé. Valentin me fit signa d'approcher.

« Tu viens sur mes genoux ? »

Une fille ne le connaissant pas bien y aurait vus une annotation perverse, mais je savais que ce n'était pas le cas. Je le connaissais bien. Je lui fit un sourire à faire fondre la glace, et m'approcha de lui.

« Comment refuser une proposition pareille venant d'un aussi beau gosse? »

Bonjour la gaffe. Je m'assis à califourchon sur ses genoux, mais de manière à être face à lui. Si des pervers arrivaient, c'en serait fini de nous. M'enfin. Soudain je fronça les sourcil, et pencha mon visage vers le sien. Du sang coulais de son sourcil. Délicatement avec mon doigt, j'enlevais le liquide rouge qui avait arrêté de couler, puis plongea mon regard vert dans le sien. Je commençais à succomber à son charme, petit à petit. Je pencha mon visage vers le siens, puis avec une infinie douceur posa mes lèvres contre les siennes.Rouge comme une tomate, je recula, puis détourna le regard. J'étais morte de honte, comment avais-je pus laisser mes sentiments prendre le dessus?

« Hrrm... Désolée Val'. »

Là il me regarda, puis me sourit. Ce qui me rendit encore plus rouge. Roh la honte, mais qu'est ce qui m'avait pris. Et si il ne m'aimait pas hein? Seulement, ce fut tout le contraire de ce que je pensais qui se passa. Il m'entoura autour de la taille de ses mains, me regarda, puis me caressa la joue. Ce contact plein de douceur me rendit heureuse, si heureuse que j'aurais pus sauter de joie. Il se pencha vers moi, et me murmura de sa douce voix à mon oreille.

« Je t'aime. »

Trois mots, trois petits mots. Mais qui peuvent rendre une personne si heureuse. Il me pris dans es bras, et m'embrassa. Et là, je fut pleinement heureuse. Cela faisait si longtemps que je rêvait de ça. Cela faisait si longtemps que je l'aimais, mais jamais je n'avais eu le courage de lui dire. Mes bras s'enroulèrent autour de son cou, et je répondis à son baiser, brûlant d'une promesse. La promesse de l'aimer à jamais, lui, mon âme soeur. Jamais je n'avait ressentis ça en embrassant un garçon. Mes mains lui caressaient la tête avec douceur. Quelques secondes plus tard, à contre coeur, je mis fin à ce baiser. Je plongea mon regard dans le sien, les mains toujours autour de son cou, puis lui dit d'une voix douce.

« Je t'aime Valentin, je t'aime depuis longtemps. »

Mes mains glissèrent le long de ses bras. Mon regard toujours fixé dans le sien. Pendant des années entière j'aurais pus le fixer, assise sur ses genoux. Mes petites mains se glissèrent dans les siennes, puis je posa un énième baiser sur ses lèvres. Je serre ses mains dans les miennes. A cet instant précis, je sus que je l'avais trouvé. Lui, l'homme de ma vie. Avec qui je voudrait fonder ma famille.