Je sortais de l'académie, ma veste marron et mes lunettes sur mon nez, mais mains dans les poches, non pas pour me donner un genre mais avec le froid de dehors j'allais certainement gelé en un instant. Je marchais autour de la foule du soir, regardais les personnes discuter autour d'une tasse de café entouré d'autres gens tout cela avec des musiques chaleureuse, bizarre de croiser du monde le soir à 23h.. Je me rendais dans un petit magasin du coin, l'histoire de me payer une brique du lait, j'avais soif. Je rentrais alors, poussant la porte , à cet heure là il n'y avais que le vendeur, je marchais dans les rayons puis pris ma fameuse brique de lait, une fois de retour devant le vendeur je lui posais sur la table, posais à coté les deux euros demandé. Il leva la tête d'un air bizarre, je ne comprenais, il me dit alors assez rapidement :
C'est deux euros et sept centimes désolé.
Il se foutais de moi ? Il allais refuser de me laisser cette brique pour sept petits malheureux centimes ? C'est vraiment que c'est un gros radin qui n'a rien compris à la vie, il m'énervait mais je ne le faisais pas voir. Je fis des regards un peu partout, montrant mon incapacité face à la situation, puis je lui répondit :
Mec, tu chipote pour sept centimes , soit cool !
Je lui dit d'un air assez espérant, mais je ne penses pas que cela allais marcher, mais j'avais soif moi, trop soif. Je me mordais la lèvre du bas attendant une réponse positive , mais je pensais que c'était peine perdue, il pourrais même laisser des clients mourirent devant lui il s'en ficherais, m'enfin je n'en était pas non plus au point de mourire. Il me regardais d'un air désolé mais pas trop comme même, puis au bout d'un certains temps il me dit :
Désolé, c'est pas dans notre politique, maintenant tu dégage.
Je reprenais mes soixante centimes, enervé puis je claquais la porte derrière moi prenant bien soins de faire tomber une bonne rangé de canettes, comme ça il trouvera quelque chose à faire de sa soirée au lieu d'embêter les clients pour si peu d'argent. Enfin bref, je me dirigeais par la suite en direction de l'appartement de ma tante et de mon oncle, histoire d'aller chercher quelques affaires d'hiver pour la sortie. J'arrivais alors dans un bâtiment, je ne prendrais pas l'ascenseur je n'aime pas ça, ça me stresse d'imaginer de resté bloquer dedans. Je montais alors les escaliers jusqu'a arrivé devant la porte. Je toquais alors, mon oncle ouvrais, surpris de me voir.
Peter, que fais-tu ici ?
Je voyais ma tante juste derrière me regardant d'un air horrifié, quelques secondes plus tard elle se mit à crier :
Oh mon dieu ! J'en étais sûr il c'est fait viré !
Je la regardais souriant, levant les sourcils avant de les rassurer , je venais juste chercher des affaires..
Mais non, je viens juste chercher des affaires, je part demain en classe de neige..
Je sentit le soulagement sur leurs visages, je leurs dit alors ce que je voulais, ils me le donnèrent, je n'allais pas m'attarder longtemps , je leurs dit aurevoir, sans trop m'attacher sinon je n'aurais pu envie de partir, les aurevoir était dur mais bon, je savais que j'allais m'amuser lah-bas. Je fermais la porte doucement, puis fit le chemin inverse jusqu'a l'académie, ou je rentrait dans mon dortoirs, fermant les yeux, du nirvana dans les oreilles.
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