Aurais-tu vu... oups ! || Adrian Kjerstin | Finished

Lexy McKinon

Je marchais d'un pas rapide et saccadé, signe de mon agacement. Le couloir me semblait tellement long... Tout m'énervait aujourd'hui. Le soleil qui tapait trop fort, qui m'aveuglait et me pourchassait, les étudiants qui faisaient tout pour se mettre dans mes pattes... Bref, le monde se mettait dans le passage en ce moment. Et en plus, je venais de m’apercevoir que Ira avait oubliée de me rendre mon livre sur la vie de Shakespeare. J'étais furieuse contre elle, et en même temps, je m'en voulais car elle n'y étais pour rien, j'étais juste dans un mauvais jour. Bon. Autant aller dans sa chambre la voir, lui expliquer sympathiquement que j'avais absolument besoin de ce bouquin aujourd'hui pour une traduction, et que j'allais lui redonner dès le cours fini.

Je tourne dans le troisième couloir, c'est la porte du fond à gauche. Les noms sont affichés, et celui de Ira Kjerstin me semble encore plus brillant que les autres. Je passe devant chaque jour, je connaît la chambre par cœur, les affaires, le...

« ARGHHH ! »

En voyant la silhouette penchée, je manque de faire une crise cardiaque. Je fais un énorme bond en arrière. C'est qui celui là ? J'ai failli mourir ! Oh, c'est Adrian... Je pose ma main droite sur ma poitrine, je sens mon cœur battre à toute vitesse. Pfou... inspirer, expirer, doucement... se calmer...

« Qu'est-ce que tu fais là ? Tu m'as fait une de ces peur ! »

|| Pas très inspirée, désolée ^^' ||

Adrian Kjerstin

Sa l’énervait fortement de devoir se baladait dans le couloir dans le couloir des filles. A vrai dire Adrian s’en moquait parfaitement c’est juste qu’il devait rendre un truc à sa sœur et qu’il attend comme un clampin depuis au moins 5 minutes devant sa porte. La bonne solution aurait été de partir mais si elle arrivait maintenant … Bon encore 5 minutes puis il partirait pour de bon. 5 minutes se sont écoulées. Le Molière tourna les talons. Il n’avait pas prévu de rencontrait quelqu’un à l’intersection. Il pila avant de percutait Lexy une fille de sa maison. Elle avait l’air en état de choque.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Tu m'as fait une de ces peurs ! »

Il l’observe de ses yeux si particuliers. Elle a changé de couleur, prenant une teinte un peu blanchâtre. Un peu inquiet, il se demandait se qu’il avait bien fait pour la mettre dans cet état. Rien il n’avait rien fait, il avait juste décidait de partir. Le garçon n’avait presque jamais parlait à la jeune fille. Il ne parlait pas vraiment, préférant plutôt ce taire et écouter. Enfin il préparait ses mauvais coups quand il ne disait rien. Mais écouté c’est le seul truc qu’il trouvait à dire.

-A se rythme la si tu continu à blanchir on va pouvoir t’auditionné pour le film de blanche neige…

Bon d’accord c’est nul mais il n’avait que cette réplique sous la main. Il lui adressa un sourire franc. Bon peut être qu’il n’aurait pas du dire ça. Mais ce n’est pas le remord qui le ronge, loin de là. Un peut plus grand que Lexy, il en profite pour voir si ça sœur arrive…Non toujours pas. Bon il faut peut être qu’il réponde à Lexy autre que par une réplique toute pourri.

-Je suis venu voir ma sœur mais vu qu’elle est pas là, j’allais repartir quand tu es arrivé… Et toi que fais-tu ici ?

Lexy McKinon

Je recule encore de deux pas, vacillante. Mais que fait-il dans le couloir des filles ? Il voit souvent sa sœur il me semble... Bref ! Hum... s'il tourne les talons, c'est que Ira ne doit pas être là. Zut, zut et zut et merde ! Il me faut à tout prix ce bouquin pour ma traduction ! Le prof va m'arracher la tête si je ne l'ai pas pour la deuxième fois... Je déteste vraiment cette journée !

« A ce rythme là, si tu continu à blanchir, on va pouvoir t'auditionner pour le film de Blanche-Neige… »

J'ai pose un regard amusé sur lui. Voilà bien l’apanage d'un Molière ! Mais... suis-je si blanche que ça ? Il m'a fait vraiment peur, mais à ce point... C'est peut être aussi le fait que je ne sois pas sortie malgré le beau temps, passant tout mon temps à répéter. Je repousse mes cheveux sur le côté en secouant la tête d'un air agacé. Il falloir que j’emprunte son livre à Klara, et ça ne va pas louper, œil pour œil, dent pour dent, je vais devoir lui rendre un de ses service ridicules tel que faire ses devoirs de traduction... En attendant, Adrian regarde par-dessus mon épaule et, vu son air dépité, Ira ne doit pas être là.

« Je suis venu voir ma sœur mais vu qu’elle est pas là, j’allais repartir quand tu es arrivée… Et toi que fais-tu ici ? »

En l'écoutant, un petit rire me plisse les yeux. Ira n'est pas là, il est visiblement embêté... On est dans la même situation mon pote ! Sauf que, contrairement à moi, il n'as pas Mr Evraard de très mauvaise humeur dans 45 minutes.

« Ira devait me rendre un bouquin sur Shakespeare, c'est super important, mais elle a oublié, et, comme tu viens de le dire, elle n'est pas là... La poisse ! »

Pourquoi je dis ça ? Il doit s'en ficher royalement... Bon, peu importe. Je m'approche de la porte, baisse la poignée et pousse. Rien. Je donne un léger coup d'épaule, puis un plus gros. Rien. Je fouille ma poche à la recherche d'une pince à cheveux. Rien. Je pousse un long soupir... Évidemment que je n'ai pas de pince, avec des cheveux si courts, je ne les attache jamais. En désespoir de cause, je me tourne vers Adrain qui est resté au bout du couloir.

« Hum... Tu sais forcer une porte ? »

Adrian Kjerstin

« Ira devait me rendre un bouquin sur Shakespeare, c'est super important, mais elle a oublié, et, comme tu viens de le dire, elle n'est pas là... La poisse ! »

Le garçon hocha la tête. Il reconnaissait bien sa sœur parfois tête en l’air. Mais elle ne l’avait pas laissé dans son casier ? Ce serait peut être mieux de lui envoyé un message…Mais Adrian n’avait pas son portable sur lui. Ayant oublié de le charger il avait du le laisser dans sa chambre. Il pouvait très bien sans passer, la preuve. Elle se rapprocha de la porte de sa sœur est abaissa la poigné, aucun effet, normal elle n’était pas la, elle tenta un peu tout mais rien ne fonctionna.

« Hum... Tu sais forcer une porte ? »

Il rigola, non défoncé la porte de sa sœur ne lui semblait pas être une bonne idée. Il plongea sa main dans sa poche et attrapa son trousseau de clé…Enfin trousseau il y avait juste la clé de sa chambre, celle de son casier et une autre très ressemblante à celle de sa chambre. Il s’approcha avec cette clé et fit la chose la plus simple au monde. Il ouvrit la porte de la chambre de sa sœur.

-Je préfère les ouvrir avec une clé…

Il rentra dans la chambre en se faisant le plus discret possible. Pour ne pas déranger les affaires. Sur le bureau ce tenait le livre que chercher justement Lexy, il lui avait demandé de ne pas rentrer, déjà qu’à la base lui non plus n’en avais pas le droit. Il attrapa le bouquin et retourna sur le seuil de la porte et referma la porte a clé. Il poussa un soupir, sa sœur allait le tué dés qu’elle le serait.

-Ma sœur ma passé un double de ses clés en cas de problème…Je pense que c’est le bon livre…C’est celui que j’ai trouvé sur son bureau…

Il lui tendit le livre sans vraiment être sur que ce soit le bon. Il vérifie au passage s’il la bien fermé. Il observe la réaction de la Molière de ses yeux si spéciaux. En priant aussi pour que ce soit le bon histoire de pas enfreindre une nouvelle fois la règle comme quoi il ne doit pas allé dans sa chambre. Même quant-ils vivaient ensemble il n’avait pas le droit d’y allé mais ce n’est pas pour autant qu’il respectait cette règle…Ici aussi il na pas changé.

Lexy McKinon

Il me regarde d'un air amusé, les sourcils levés, le coin droit de sa bouche vers le haut. Son regard semble me dire ma pauvre Lexy, tu es une idiote. Bon, s'il se fiche de moi, ce n'est pas le moment. Je fronce les sourcils et ouvre la bouche pour sortir une réplique cinglante. Il fouille dans sa poche puis en sort un trousseau de clé. Il saisit la plus petite, puis ouvre la porte de la chambre d'Ira, tout simplement. Ok, j'étais ridicule.

« Je préfère les ouvrir avec une clé... »

Il entre dans la chambre furtivement, sur la pointe des pieds. Il prend garde à ne pas toucher les meubles ni les affaires. en regardant par-dessus son épaule, j'aperçois mon livre sur le bureau d'Ira, posé juste là. Comment a-t-elle pu oublier ?! Adrian saisit le gros livre comme si c'était une plume, puis revient sur ses pas, tout aussi silencieux. Il referme tout doucement la porte, comme s'il craignait que Ira ne débarque en hurlant.

« Ma sœur m'a passé un double de ses clés en cas de problème… Je pense que c’est le bon livre… C’est celui que j’ai trouvé sur son bureau… »

Il vérifie une dernière fois qu'il a bien fermé la porte, puis me tends le livre. Je le récupère, jette un dernier coup d’œil à la couverture puis le glisse dans le sac déjà très lourd qui pend à mon côté. Adrian s'est de nouveau retourné, et j'en profite pour le regarder de plus près. Il est grand, plus grand que moi. Il a la peau très blanche, comme sa sœur, due à ses origines nordiques. Ses cheveux changent de couleur dès qu'il bouge, passant du châtains au blond miel au moindre mouvement. Il a des mains d'acteurs. De longues mains blanches et fines, aux ongles impeccables. Je jette un œil sur mes doigts rougis et mes ongles rongés et soupire. Il se tourne à nouveau vers moi, et je me plonge dans ses yeux. Ils sont gris, verts, bleus, je ne sais pas, ils varient à chaque inclinaison de sa tête. Son visage est joliment proportionné, avec un nez fin et droit, des lèvres pulpeuses. Ses yeux sont superbes.

« Je... heu... Merci beaucoup, je t'en dois une ! Je peux te rendre un service ou quelque chose comme ça ? »

Adrian Kjerstin

« Je... heu... Merci beaucoup, je t'en dois une ! Je peux te rendre un service ou quelque chose comme ça ? »

Il rigola un peu. Non pas pour ce moquait de lui non ce n’était pas son but. En fait-il trouvé la situation très comique. Bon il n’avait pas l’intention de la mener en bateau…Quoi que …Il observe Lexy, un petit sourire de celui qui prépare un mauvais plan. Qu’est ce qu’il pourrait bien lui faire…Non il n’était pas dans un mauvais jour ou dans un jour à faire des bêtises. Quoi qu’il ne connaissait pas Lexy et qu’il la voyait plutôt silencieuse et dans son coin. Ce serait peut être bien de la faire parler un peu.

-Ecoute blanche neige...Proposition bien tentante mais je n’ai pas l’intention d’accepter. Et puis je t’ai juste aidé. Sans rien attendre en retour.

Il fourra ses mains dans ses poches. Et l’observa. Oui il ne lui avait jamais parlé et il trouvait cela dommage s’il abandonnait la conversation là. Elle avait des yeux marrons, voir noir, il était sur que si la lumière avait été moins agressif on pourrait se tromper. Il observe sa carrure, peut être celle d’une cygne au premier regard mais vu qu’il la dans sa classe il sait très bien que ce n’est pas le cas.

-Au fait à quoi va te servir ce bouquin…Si ce n’est pas indiscret ?

Lexy McKinon

« Écoute Blanche-Neige...Proposition bien tentante mais je n'ai pas l’intention d’accepter. Et puis je t’ai juste aidé. Sans rien attendre en retour. »

Blanche-Neige ? Il me prend pour une cruche ou quoi ? Je ne suis pas la princesse idiote qui a peur d'une branche ! J'ai essayé d'être sympathique, et il me répond comme si j'étais une pauvre ado perdue en train de trembler devant lui ! Je lui jette un regard noir. Blanche-Neige ! J'ai le genou gauche qui démange... Il donne des surnoms comme ça à tout le monde ? Je plisse les yeux. D'après la plupart des Molières, il a un visage d'ange mais il l'utilise pour jouer de mauvais tours... Eh bien, Ira, t'as un sacré frère !

« Au fait à quoi va te servir ce bouquin… Si ce n’est pas indiscret ? »

Tient, depuis quand ça l'intéresse... Mais bon, s'il veut faire la conversation, allons-y... Je jette un coup d’œil sur ma montre, il me reste 45 minutes avant le cours.

« J'ai des cours particuliers avec Mr Evraard, je parle déjà anglais, et il me fait un vrai programme... Il me fait faire une traduction de Shakespeare, français à anglais. Ira a voulu regardé le bouquin. »

Il m'a écouté sans sourire goguenard, sans se moquer.

« T'es pas sensé avoir cours, ou un truc comme ça ? Pourquoi tu viens voir ta sœur ? »

Adrian Kjerstin

« J'ai des cours particuliers avec Mr Evraard, je parle déjà anglais, et il me fait un vrai programme... Il me fait faire une traduction de Shakespeare, français à anglais. Ira a voulu regardé le bouquin. »

Il avait bien compris qu’il l’avait vexé sans vouloir le faire exprès en plus. Déjà qu’il faisait jamais exprès à chaque fois. Bon d’accord abandonné le surnom Blanche Neige de toute façon il lui aurait pas d’y bien longtemps car lui-même aurait fini par sans lasser. Non il préférait l’appelé Lexy c’était mieux et sa n’embêterait personne voilà tout. Il ne sait pas s’il d’autre être surpris ou non pour sa sœur et ce bouquin. Enfin bon.

« T'es pas sensé avoir cours, ou un truc comme ça ? Pourquoi tu viens voir ta sœur ? »

Oula…Beaucoup de question à la fois. Étonnant. Il l’observe, des cours particuliers…Elle est dans ces droits. Lui, il n’aime pas trop ça. A vrai dire déjà les cours c’est long pour lui et si en plus il devait en avoir en plus…Mieux vaut ne pas imaginer ce que ça donnerait… En y réfléchissant son père serait capable de le faire. Après tout, pour leurs pourrir la vie comme eux ils l’ont fais, il en serait capable. Adrian ce souvient de l’enfer qu’il leur a fait vivre…C’était drôle et sa l’est toujours.

-Non la je n’ai plus cour et l’envie d’aller en permanence très peu pour moi. Et puis depuis qu’il fait beau ils nous laissent un peu plus de liberté pour aller dehors. Et enfin j’avais besoin de demandé quelque chose à ma sœur mais vu qu’elle n’est pas la sa attendra.

Lexy McKinon

Il me regarde avec des yeux ronds. Bah oui, j'ai des cours particuliers, je vais pas suivre le vrai programme... L'horreur ! Trois heures par semaine, enfermée dans une salle avec mes camarades qui apprennent à demander où se trouve BigBen en anglais... Le visage d'Adrian a pris une expression douloureuse. Il semble perdu dans des souvenirs malheureux, et il a un regard troublé, plein de doutes. Un nouveau sentiment surgi, la compassion. Je sais ce que c'est que d'avoir de mauvais moments d'enfance, et ms prunelles se troublent aussi sous les assauts des images de ma mémoire qui surgissent. Dad... Je secoue la tête. Maintenant je suis là, et il n'est pas question de me laisser envahir par mon passé. Les paroles du blondinet me sortent de mes pensées.

« Non, là je n'ai plus cours, et l'envie d’aller en permanence, très peu pour moi. Et puis, depuis qu'il fait beau, ils nous laissent un peu plus de liberté pour aller dehors. Et enfin j'avais besoin de demander quelque chose à ma sœur, mais vu qu'elle n'est pas là, ça attendra. »

Son visage a retrouvé sa sympathie, ses yeux rieurs et son sourire en coin. Comme s'il ne s'était rien passé la minute d'avant. Je prends sa phrase comme une invitation, que je devrais refuser. Je suis trop curieuse. J'ai envie d'en savoir plus. Allez, Lexy, tourne les talons en disant au revoir, à la prochaine, on se voit plus tard, marche tranquillement dans le couloir et tourne au coin sans te retourner. Mais si je l'accompagne... En plus, Ira va peut-être venir le voir, si il la cherchait, et elle pourrait m'aider pour ce fucking devoir de maths donné par ce fucking prof de Mr McBond !

« J'ai du temps devant moi, tu veux aller dans la cour discuter et prendre le soleil ? Ça fait une éternité que je ne suis pas sortie, je suis tout le temps occupée... »

Adrian Kjerstin

« J'ai du temps devant moi, tu veux aller dans la cour discuter et prendre le soleil ? Ça fait une éternité que je ne suis pas sortie, je suis tout le temps occupée... »

Adrian était d’accord avec elle. Prendre le soleil en fait lui ferait du bien. Depuis qu’il est ici sa peau très blanche n’a pas changeait de couleur. Son pays lui manque…Ici il fait chaud tout le temps et il a plutôt l’habitude de ce mettre à l’ombre. Mais il veut aussi passé un peu de temps avec elle. Sans lui dire bien sur, il n’est pas stupide. Il lui sourit. Oui il va accepter. Lui aussi à besoin de sortir. Il ressort les mains de ses poches. Sa sœur va le tuer. Il est mort assurément.

-Bien sur allons-y…Au fait pour ma sœur. Si tu l’entends crier voir hurler de rage…C’est parce qu’elle saura au courant pour sa chambre. Tu viens d’où ?

En même temps qu’il parle il se dirige vers les escaliers. Quand il disait hurler en fait il était bien gentil. Elle serait dans une rage folle car il lui avait désobéi. Pourquoi donc avait-il fait ça ? Pour ne as devoir défoncer une pauvre porte qui n’avait rien demandé. Non c’est juste qu’il veuille rendre service. Sa gentillesse le perdra. Et bientôt ouais. Car la c’est un meurtre. On va retrouver Adrian avec une clé enfoncé dans le crâne. Le garçon en avait déjà un mal de crâne rien que d’y penser. La puasse.

Il poussa la porte qui menait dehors, un petit vent bien venue avec cette chaleur. Il tient la porte jusqu’à ce que la brune passe. Un peu de galanterie quand même. Il se souvenait de toutes les leçons que sa mère lui avait données. Une vraie séance de torture. Elle y prenait gout mais pas lui. Pas du tout. Il détestait ça. Elle l’obligé à ce lever très tôt. Et pendant toute la journée les mêmes choses qui revenaient en boucles alors il fuyait chez ses grands-parents…Ils lui manquent. Adrian apprécié leurs façon un peu de l’ancien temps mais toujours chaleureuse.

Lexy McKinon

« Bien sûr, allons-y… Au fait pour ma sœur. Si tu l'entends crier voir hurler de rage… C’est parce qu’elle sera au courant pour sa chambre. Tu viens d’où ? »

J'ai un petit rire sous cape. Ira, telle que je la connait, fera un scandale si elle l'apprend. Une tombe ornera la cour intérieure, avec l'écriture R.I.P Adrian Kjerstin, assassiné accidentellement avec un marteau... Je me retiens de rire. Oui, Ira va vraiment péter un plomb.

Il m'accompagne jusqu'à la porte, et l'ouvre pour moi. Oh, galant... J'aime bien. Je me retiens de sourire, de rougir, ou de faire quelque chose qui montrerait mon émotion... J'aperçois une table libre et m'y assois. Adrian réitère sa question. Je me mords doucement les lèvres. Pourquoi cette question ? C'est pas le moment, je veux passer juste un peu de temps avec toi, même si je ne l'avouerais jamais, mais il ne faut pas parler de ça... C'est pas le moment, ce sera jamais le moment ! Bon, technique habituelle, dans le vague, toujours dans le vague. Je pousse un grand soupir.

« Je suis anglaise. Je suis née à Newcastle, mais j'ai longtemps vécu à Londres. J'ai du sang pur anglais dans les veines ! I'm a real one... Et toi, tu es slave ? »

Ouf, technique réussie ! Il n'a rien, et j'ai changé rapidement de sujet.

Adrian Kjerstin

« Je suis anglaise. Je suis née à Newcastle, mais j'ai longtemps vécu à Londres. J'ai du sang pur anglais dans les veines ! I'm a real one... Et toi, tu es slave ? »

Russe. Un petit accent c’est vrai. Plus que sa sœur en tout cas. Mais mieux valait ne pas lui préciser. Il détestait ça. Et tout ce qui allait avec le fait que certaines personnes est un accent. Surtout les regards, certains accents font rire, on s’en moque, on les parodies et il en a marre. Les yeux du garçon suivent la jeune fille et quelques secondes après il va la rejoindre. Il s’installe à son tour. Il avait senti qu’elle n’était pas très à l’aise dans son histoire...Bon il ne dirait plus rien.

-Je suis Russe…Et comme tu le dis si bien j’ai du sang pur russe dans les veines. A ton avis elle me tuera vite ou elle me laissera agoniser…

Il parlait de sa sœur bien sur. C’était une blague. Il arrivait à la mettre « hors d’état de nuit ». Après il la relâcherait et partirait loin en courant. Sa sœur pouvait être bien pire que lui-même si elle n’avait pas sa force. Il observait ses mains pâles et celle de Lexy. Ouais venait quand même d’un pays plus froid que lui. En parlant de ses mains à elle. Ces ongles étaient rongés, signe de stress ou de tic la plupart du temps. Il ne savait pas d’où venait le gout de se ronger les ongles. Il ne supporte pas. Oui, il a des manières ce Molière là.

-Tu es déjà allé en Russie ?

Quelle question stupide…Mon pauvre Adrian tu ne fais pas dans l’originalité. Oui c’est ce qu’il pensait réellement de lui là. En fait même s’il ne dirait rien. Il avait envie de la sortir de son mutisme. Elle ne parlait pas souvent en classe et il voulait au moins qu’elle parle en dehors. Ça fait toujours du bien de parler même si on ne sent rend pas vraiment compte tout de suite. Voir jamais.

Lexy McKinon

« Je suis russe… Et comme tu le dis si bien j’ai du sang pur russe dans les veines. A ton avis elle me tuera vite ou elle me laissera agoniser… »

Il plaisante, je le vois à son visage. D'ailleurs, sa sœur ne ferait pas le poids en combat à mains nues... Mains nues contre marteau-piqueur, là, il y aura désavantage, mais bon... A présent, Adrian observe ses mains, puis les miennes. J'y jette un coup d’œil aussi. Pareil que tout à l'heure. Des doigts longs et blancs, des ongles soignés pour lui. Des doigts rouges et gonflés, des ongles rongés pour moi. Je mets mes mains sous un cahier, gênée. Il faudrait que je prennes un peu plus soin de moi... Mais. Mais. C'est quoi cette pensée bizarre ? Mon apparence ne m'intéresse pas, d'habitude ! Je deviens étrange en ce moment...

« Tu es déjà allé en Russie ? »

« Non, jamais. »

Quelle étrange question ! Pourquoi serais-je allée en Russie ? Il fait... un sourire fait remonter les coins de mes lèvres. Je pensais il fait trop froid, mais je n'ai rien à dire, mes grands-parents habitent en Écosse. Grandpa, Grandma... cela fait longtemps que je ne vous ai pas vus. Nos ballades le long des Lochs me manquent, parfois.

« Parle-moi e toi, j'ai envie de te connaître mieux. »

Adrian Kjerstin

Il se doutait bien qu’elle n’était pas aller en Russie. Après tout qui allait en Russie. C’était beaucoup moins fréquent que d’aller à Londres, en France ou en Allemagne. Voir l’Italie mais la Russie ne faisait pas partie de cette liste. Il avait l’habitude. Cela ne l’y faisait dorénavant n’y chaud n’y froid. Lui il aimait son pays. Lexy prend un air pensif, un peu de tristesse, la tristesse des souvenirs ? C’est ce qui embrumait souvent les yeux des personnes timides. Du moins pour la plupart. Adrian chassa ses opinions et ses idées de sa tête.

« Parle-moi e toi, j'ai envie de te connaître mieux. »

Un sourire amusé sur son visage. Parler de lui ? Pourquoi donc cet intérêt. La vie d’Adrian est bourrée de vengeance, de haine, d’alliance, d’abandon, de traitrise. Sa vie se résume à sa entrecoupé de moment de bonheur pur. Voilà ce qu’il pouvait lui dire mais il n’allait pas lui dire comme ça c’était trop cruelle car il avait aussi de bon moment.

-Je suis né et mon père et parti avec une autre...La mère d’Ira. Pendant plus de 10 ans ma mère a cultivé une haine profonde pour la mère d’Ira. Et mon père a quitté la mère d’Ira alors elles se sont donné rendez vous pour se venger de mon père. Ce jour la j’ai rencontré Ira. Mais pas longtemps je trouvais tout ceci tellement stupide de vouloir ce venger alors je suis partis chez mes grands parents. Un jour Ira a sonné à la porte en me demandant de venir avec elle. Je l’ai suivi jusque chez notre père et nous lui avons fait vivre un cauchemar. Puis un beau jour il est venu nous trouvez et nous a envoyé ici. Et toi des frères et sœurs ?

Il avait dit tout ça d’une traite. Bien sur il lui avait épargné pas mal de détail de son passé. C’était un petit résumé. Enfin petit cela lui avait prit trois plombes. Il se demandait en fait pourquoi elle voulait mieux le connaitre ? Il l’observe de ses yeux un peu particuliers. Ceux marron de la fille se fixent dans ceux du garçon. Il cherche, et finalement abandonne. Il finira bien par le découvrir. Chaque chose en son temps.

-A quel heure est ton cour déjà ? Je m'en voudrais si tu étais en retard...

Lexy McKinon

« Je suis né et mon père est parti avec une autre... La mère d'Ira. Pendant plus de 10 ans, ma mère a cultivé une haine profonde pour la mère d'Ira. Et mon père a quitté la mère d'Ira, alors elles se sont données rendez-vous pour se venger de mon père. Ce jour-là, j’ai rencontré Ira. Mais pas longtemps, je trouvais tout ceci tellement stupide de vouloir se venger, alors je suis partis chez mes grands parents. Un jour, Ira a sonné à la porte en me demandant de venir avec elle. Je l’ai suivi jusque chez notre père, et nous lui avons fait vivre un cauchemar. Puis un beau jour, il est venu nous trouver et nous a envoyé ici. Et toi, des frères et sœurs ? »

Je suis... soufflée. Il m'a raconté toute son histoire d'une traite, sans hésiter, sans rien me cacher. Alors que nous ne nous connaissons pas depuis très longtemps. Il me fait confiance. Je suis touchée, d'habitude, je n'inspire pas ma parole facilement. Il me fixe dans les yeux. Je me sens toute bizarre, avec ses superbes yeux... Il me regarde un moment, puis abandonne. Pourquoi ? Regarde-moi encore...

« A quel heure est ton cours déjà ? Je m'en voudrais si tu étais en retard... »

Je ne sais même plus à quelle heure est mon cours, ça ne me ressemble pas... Il veut abréger la conversation si vite ? C'est dommage... Quoi que, s'il m'accompagne, je ne suis pas contre. Même Ira ne m'avait jamais parlé de son passé. Je comprends ce que c'est qu'avoir un père difficile... Je vais être franche avec lui. Je vais lui faire confiance.

« Je ne sais pas, je vais commencer à aller vers la salle, viens. »

Je me lève vers la salle et commence à me diriger vers le bâtiment principal. Il se lève à son tour, et viens marcher à côté de moi, de sa démarche souple et féline. Bon, il a parlé, à mon tour.

« Je n'ai pas de frères et sœurs, heureusement ! Je ne suis pas contre les enfants, j'adore les enfants, mais je ne veux pas qu'ils vivent mon enfance. Ma mère est morte très jeune, et je... je crois qu'en quelque sorte, mon père est mort avec elle. Il a commencé à boire, et... il oubliait un peu qui j'étais. Un jour, les voisins ont appelé la police. Mr and Mrs Partridge, deux p'tits vieux... Poor Dad... Il est mort en prison, et j'ai été prise ici avec une bourse. »

Ma tirade finie, je commence à marcher plus vite, et m'engouffre par la porte ouverte du bâtiment. Faîtes qu'il ne me prenne par pour une folle, et qu'il s'en aille en courant, s'il vous plait...

Adrian Kjerstin

« Je ne sais pas, je vais commencer à aller vers la salle, viens. »

Il se leva et la suivi. Elle avait l’air surprise qu’il soit aussi franc. Adrian aimé bien surprendre ceux qui s’y attende le moins. Il se moque que tout le monde connaisse son histoire mais il est aussi surprise que Lexy ne soit pas au courant. Ira à du refuser de lui en parler. Elle est bien sur dans ses droits. Lexy a l’air de réfléchir. Il la suit sans problème. Elle ralentit un peu le pas. Pour être à sa hauteur.

« Je n'ai pas de frères et sœurs, heureusement ! Je ne suis pas contre les enfants, j'adore les enfants, mais je ne veux pas qu'ils vivent mon enfance. Ma mère est morte très jeune, et je... je crois qu'en quelque sorte, mon père est mort avec elle. Il a commencé à boire, et... il oubliait un peu qui j'étais. Un jour, les voisins ont appelé la police. Mr and Mrs Partridge, deux p'tits vieux... Poor Dad... Il est mort en prison, et j'ai été prise ici avec une bourse. »

Elle passe dans le bâtiment et il la suit. Ne sachant pas ou était le cour particulier qu’elle avant. Il était bien obligé de la suivre. Il avait écouté son histoire. Il hoche la tête, être orphelin n’est pas la meilleur chose. Et même s’il hait son père il ne pourrait vivre vraiment s’il les perdait. Tout comme ça sœur. Il ne supportait pas qu’on lui fasse du mal. Il est assez violent. Des brides de la fête lui revienne ne tête. Il revoit la scène, on fait du mal à ses proches, ont en paye le prix. Un méchant prix. Sa lui rappel la piscine. Le gars n’avait qu’à pas traiter sa sœur de chienne.

-Chacun à une histoire différente... Angleterre tu disais….J’y suis allé, ma mère m'y a envoyé … J’aime bien c’est jolie.

C’est vrai, il ne savait plus à quel âge mais pendant un mois sa mère la envoyer là-bas. Après des débuts difficile à cause de la langue il avait prit plaisir. La famille était charmante même s’il n’aimait pas trop certains plats. Il avait été initié au thé, très conservatrice la famille tenait absolument à ça. Du coup il aimait bien le thé quand il était bien fait. Les mains dans les poches, il la suivait toujours sans problème.

Lexy McKinon

Il continue à me suivre. Il ne s'enfuit pas en courant. C'est déjà ça. Il me suit, tranquille, les mains dans les poches. Il n'a pas bronché quand j'ai raconté mon histoire. Je me souviens. Dad, une bouteille à la main, cherchant Mum dans toute la maison, et moi devant lui annoncer que Mum était morte, et qu'il devait aller se coucher. Il était écossais. Les écossais boivent. Un jour, j'ai pris une gorgée de son JackDaniel's abandonné. Affreux, mais divin. La sensation de brûlure terrible dans la gorge, le liquide chaud bouillonnant dans les veines, et la transe. J'ai compris pourquoi Dad aimait tant ça. Et je n'y ai plus goûté avant mes 15 ans.

« Chacun à une histoire différente... Angleterre tu disais… J'y suis allé, ma mère m'y a envoyé… J’aime bien, c’est joli. »

Il est déjà allé en Angleterre... Certains adorent, d'autre détestent. Je me souviens. Les vieux pubs du dimanche, les sandwichs à l’œuf qui dégoûtaient les touristes, le marché de Camden, ses fumées âcres que produisaient les magasins de shisha, les chinois aux dents pourries souriant dans les rues, les infirmes WhiteChappel. Puis aussi, le quartier huppé de SouthKensington, les grands immeubles, les musées à l'architecture époustouflante, la pluie par la fenêtre du café de Harrods... Je me souviens. London. Le thé. Tout un art, le thé anglais. Would you like to come this sunday afternoon and have a cup of thea ? A bonne température, on invitait pas si on avait pas les meilleures herbes à infuser, on avait les tasses, avec les cupcakes disposés sur des présentoirs, et des cache-théières pour garder le tout chaud. Mum préférait le thé indien, plus épicé. Je suis tirée de ma rêverie par sa présence. Il me suit toujours.

« Tu as aimé ? C'est un peu ma patrie... et toi, la Russie ? C'est comment ? »

Adrian Kjerstin

Elle était complètement plongée dans ses pensées. Il respectait son silence momentané. Continuant à marcher dans les couloirs la suivant toujours. Les yeux d’Adrian se posaient régulièrement sur elle pour plusieurs raisons. Déjà il voulait vérifier qu’elle suivait toujours correctement la route, ensuite si elle était sorti de ses pensées et puis tout simplement parce qu’il voulait la regarder. Enfin maintenant il regardé surtout le couloir plus qu’autre chose.

« Tu as aimé ? C'est un peu ma patrie... et toi, la Russie ? C'est comment ? »

Il rigola, décrire son pays…Tellement mal. Adrian avait trop de truc à précisé. Des histoires et anecdotes. Mais ce n’était pas son style de dire ça. Non lui il préférait les choses auquel on ne s’attendait pas. Des trucs idiots, stupide. Il avait un humour assez particulier. Très particulier même. Le Blanche Neige pouvait en témoigné parfaitement. Il soupira et continua sa route. Adrian sentit le regard de Lexy, il espérait que Lexy n’avait pas prit mal son soupir ce n’était pas le but. En fait il avait chaud.

-La Russie….C’est froid…

Il montre du doigt une porte ouverte ou se trouve le prof d’anglais. Il le connaissait pour l’avoir en cour. Adrian observa le prof, celui-ci attendait patiemment dans la salle. Il n’avait pas l’air pressé. Mais bon l’heure approchait car il regardait sans cesse sa montre. Adrian accompagna Lexy jusqu’à la porte. Il lui sourit. Et l’observa.

-Je suppose qu’il est l’heure pour ton cour particulier je crois. Alors à la prochaine Lexy en espérant que ma sœur ne met pas tué avant…

Il lui sourit et la salua de la main. Déjà le prof était à la porte et attendait celle qui venait de quitté. Le Molière n’avait aucun doute quand au fait qu’il allait la revoir. Comment il le savait ? Intuition. Sauf s’il mourait dans d’atroce souffrance par sa sœur. Une mort rapide par pitié. Sans trop de douleur. Il s’avançait vers son destin. Bien sur il exagérait un peu mais la fureur de sa sœur serait-elle que toute l’académie serait au courant.

» Second time. || Adrian Kjerstin → END.
» Mail venu d'ailleurs. [Feat Adrian.] [Terminé]
» Oups, je n'ai pas fait mon devoir.
» Let me go ! feat Adrian.
» Fumeurs sous la pluie [Feat Adrian]

Aurais-tu vu... oups ! || Adrian Kjerstin | Finished

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