Célestia marche près de la cascade. Un vent leger souffle, faisant flotter ses cheveux de jais.
Elle adorais cette partie de la cascade. Immmmmennnnse cascade. Et un grand bassin en bas.
Sur ce grand bassin, des morceaux de roche sortants de l'eau plus ou moins élevés trônent.
Elle donne un coup de pied dans un galet, et il fit des ricochets sur l'eau.
Elle sauta sur une des petite plateformes de roche. Elle s'assit. Belle vue, bien qu'elle ne fut pas très haut. Elle espérait être seule, n'aimant pas être surprise dans ses moments de solitude.

Après quelques minutes à regarder l'eau lisse, elle se leva. * Joli tout ça, mas on fait quoi ? * Elle se rassit, insatisfaite. Cet endroit lui enleait toute inspiration par sa beauté. Elle pourrait peut être inventer un enchainement...bref. Elle pris son sac, où nombreuses de ses affaires étaient éternellement rangées. Une oiseau planait au dessus de la majestueuse cascade. Le soleil était hau dans le ciel. De l'inspiration, aller....et non. Tentative ratée. Elle décida de monter plus haut. Elle visa trop haut justement. Elle sauta. Dans le vide,elle s'aperçut qu'elle n'avait pas assez d'élan. Elle se rapprochait du bord à une vitesse folle. Elle se ratrappa au dernier moment et remonta, le ventre noué. Elle entreprit de faire un numéro d'escalade pour atteindre le rocher le plus haut.

Une fois la haut, elle pensa à faire un grand plongeon. * Je suis folle. * Puis elle repensa à ses heures, ses nuits passées sur un port à attendre ses parents, en vain. Elle fut prise d'un nortalgie intense. Mais l'heure n'est pas au passé, ni au futur. Elle est au présent, et seulement au présent. Elle fouilla vaguement dans son sac, à la recherche d'un quelquonque objet.
Ce qui sortit fut un morceau de tissu rayé noir et blanc. Surement rien d'important. Elle replongea dans son sac et en sortit une vieille cassette surement hors d'état et elle l'examina.

Une cassette d'un ballet. Elle se pencha dessus pour examiner le titre quant un bruissment de buisson la tira de son ouvrage. Elle resat aux aguets puis se replongea dans sa lecture.

Je l'avais trouvée dans une poubelle nauséabonde, il y a moins de trois semaines. C'était une petite chatte grise aux yeux bleus. Un amour de chat. Elle était en fin de sevrage, je l'emmenais depuis que je l'avais avec moi en cours pour la nourrir. La bourrique avait faillie se faire remarquer. En fait, son miaulement si aiguë que le professeur l'entendit du fond. En désespoir de cause, j'avais dit que c'était mon portable qui avait sonné. Je le revois tirer une tête ahurie. Moi si discrète et sage, me faire remarquer pour la première fois de l'année.

"voilà qui est fort étonnant de votre part mademoiselle"

Phrase à laquelle j'avais répondue:

"Je suis désolée, c'est la première fois que ça arrive, je suis confuse, ça n'arrivera plus, je vous le promets"

La cloche avait retentit, la fin des cours. J'ai eu le droit à une réprimande pour la forme. Mais sans plus, pour ma première fois, il passait l'éponge.

J'étais partie me ressourcer et nourrir mon imagination dans la forêt. Dans une zone environnent la cascade. Après avoir nourrit la chipie, je l'avais remise dans mon sac, entrouvert pour la laisser respirer de l'air frais. Je commis l'erreur de me lancer dans l'écriture d'une nouvelle quand j'ai levée les yeux sur ledit sac, je le vis grandement ouvert. L'horreur s'empara de moi.

- Bon sang Yu, ce n'est pas le moment de me faire peur! Allez, viens ici. Tu es infernale quand tu t'y mets!

Le son de la cascade me fit soudain penser à un terrible scénario.

- Yume viens. l'appelais-je.

Pas de réponse. Avec le bruit de la chute d'eau, si elle se trouve par là-bas, c'est sûr qu'elle ne risque pas de m'entendre. Je courrais vers la cascade et m’époumonais:

- Yu!! YUME!!!

Célestia continuait d'examiner la cassette, quand un cri l'interompit :

- Yu ! YUME !

Qu'est ce qu'elle a à crier comme une dérangée ? Une petite chatte sauta à mes cotés.

- C'est ça que tu cherche ? Dis-je en soulevant la petite grisette

Je suis debout, la chatte dans les mains. Comment descendre ? Faire comme à l'aller prendrai trop de temps.
Bon bah, on y vas. Je sauuuuuute ! Une fois à mi-chemin, je me demande où j'atterirai. Trois secondes plus tard,
Je retombe accroupie, la chatte dans mes bras, devant l'autre. Elle a de longs cheveux noirs, comme moi, mais beaucoup plus coiffés et disiplinés. Les miens, détachés et vole-au-vent. Ses yeux sont noisettes. Je la trnasperce de mon regard émeraude. L'autre à l'air d'avoir...mon age ! Oui, mon âge. Je lui met la chatte dans les bras avant de déclarer :

- Tu n'a pas l'air de savoir t'y prendre avec les chats.

Après çes quelques mots, je croise les bras. Ma peau blanche comme neige fait son éternel contraste aec mes cheveux. A en faire mal aux yeux. Comme nul réponse ne vient, je demande d'une traite :

- Tu est de quelle maison ? Quel âge ? Comment t'appelle tu ?

Ah!! Il y avait quelqu'un... Je devais probablement passée pour une folle de crier comme ça, mais j'avais d'autres préoccupations que ça. Oh Yu qu'est ce que tu...

- C'est ça que tu cherche ? me fit l'inconnue en tenant à bout de bras une tâche floue et grise, ce en quoi je reconnaissais la petite canaille. Comment avait-elle donc fait pour aller aussi haut?

L'adolescente sauta à mon plus grand effroi. Mais elle est cinglée!! Elle se réceptionna bien sur le sol, sans avoir lâchée le chaton. Qu'elle ne tarda pas à me la donner dans les bras.

- Petite folle va. Tu as de la veine. soufflais-je à ma petite Yu tout en la caressant.

Je crois que j'ai rarement eu autant, réellement peur de ma vie. J'entendis vaguement l'adolescente dire quelque chose. Je ne répondis pas parce que je n'avais pas vraiment écoutée, voir pas du tout. Mais à peine sortie de ma bulle, je me fis assaillir de questions.

J'étais un peu déstabilisée, qu'est ce qu'elle me voulait cette fille? Je ne la connaissais pas. Bon, d'accord, l'on ne pouvait pas dire que je connaissais beaucoup de monde non plus... Comme elle semblait être partie dans un déluge de question, je fis en sorte de placer habilement une phrase alors qu'elle reprenait son souffle, tout en souriant amusée:

- Eh doucement, chaque chose en son temps. L'on prend d'abord la peine de se présenter soi-même avant de poser des questions. Et ensuite... ne vas pas trop vite, où tes interlocuteurs vont avoir du mal à te suivre. Une question à la fois s'il te plaît.

Je hausse un sourcil à ses réponses.

- Qu'est ce que t'aais à me regarder comme si j'était folle quand j'ai sauté ? Célestia Warkovsky, 16 ans, Maison des Cygnes. Maintenant répond.

Célestia s'assoit sur un rocher et attend la réponse. Sa peau de neige nullment ombragée. Elle croise les bras et
s'impatiente. Elle sort un petit livre de sa poche. Une légère brise souffle. Le soleil joue à cache cache. Aucune ondulation sur l'eau. De l'eau non gelée, pensez vous. Je repète :

- Et toi ?

Elle croit qu'elle sait s'y prendre avec un chat ? Tss. Nuance. Elle ne sait même pas le retrouver et le chat n'a pas l'air de savoir son nom. Je me lève, tourne en rond et la transperce de mon regard émeraude. Elle a l'air d'appartenir a...Beetowen ? Ou Beaudelaire ? Peu importe, qu'elle me réponde. J'examine la chatte grise aux yeux bleu. Tss.

A voir sa tête, je l'avais vexée. Pourtant, je ne lui avais pas fait cette simple remarque dans le but de chercher querelle...

- Qu'est ce que t'avais à me regarder comme si j'était folle quand j'ai sauté ? Célestia Warkovsky, 16 ans, Maison des Cygnes. Maintenant répond.

Je tiquais à ces derniers mots, un ordre... Non mais qu'est ce que l'on apprend aux jeunes de nos jours? Je ne répondis pas. Je détestais avoir l'impression que l'on me force la main. Je voulais bien être gentille mais ce n'était pas une raison pour me laisser plumer par qui que ce soit! J'en avais assez de cette agressivité permanente. C'était insupportable à la fin! Tout comme cette manie de vouloir tout et tout de suite.

Voyant que je ne répondais rien, elle s'assit et sortit un livre. Comme pour faire passer le temps, sauf que je sentais qu'elle s'impatientait. Face à mon silence obstinée, elle finit par se reprendre:

- Et toi ?

Je considérais prudemment la question, j'avais du mal à croire que j'avais attirée son animosité juste en disant la stricte vérité. Je ne voyais pas vraiment ou était le mal.

-Nous sommes du même âge alors. Moi c'est Héloïse. Je suis à Baudelaire.

... Je ne savais pas quoi faire pour lancer une conversation intéressante. Je bloquais. Finalement, je lui demandais:

- ça fait combien de temps que tu fais de la dance?

Célestia prit un air beaucoup plus sympathique et réflechit à sa question.

- Désolée, je suis froide avec les inconnus. La danse ? J'en fait depuis mon plus jeune age. Petite, mes parents sont partis en voyage et j'ai vécu avec ma tante Estelle, qui m'a entrainée à la danse. Chaque nuit, pendant des heures, en une année des semaines, j'attendait au port un navire qui ne viendra jamais. C'est pour cela en partie que je saute haut. Il fallait attendre les planches. Et moi, j'ai vécu les trois quarts de ma vie au milieu de bateaux.

Ses yeux se perdaient dans la vague

- Mes parents sont je ne sais où. Je vivait pour eux, je vit maintenant pour la danse. Tu me rejoint en haut , la vue est belle et on pourra discuter tranquillement !

De quelques bonds, elle arriva au sommet. En attendant que l'autre monte, elle lui parlai un peu.

- Je m'interesse à tout les vieux bidules et je les bricoles. La danse, c'est ma vie. Héloïse, c'est ça ? Et bien, je pourrai te donner des conseils en matière de chat.

Je la regarde monter.

Je fourrais Yume dans le sac bien fermé, malgré ses miaulements de protestations, le mit en bandoulière puis montais rejoindre Célesta. Elle me proposa ses conseils sur les chats. Je n'avais jamais eu de chat ni de chiens de ma vie, alors quand je l'ai trouvée, je m'étais sentie démunie face à la détresse du chaton. J'aurais dû la remettre à la S.P.A ou chez le vétérinaire mais je m'y étais attachée très vite.

Les seules informations que j'avais sur les chats, je les tenais dans mes livres. Et j'avais galéré entre les biberons, les cours... Je n'avais pas entamée une seule démarche administrative. Bref, je faisais au mieux avec elle mais...

- Je veux bien si ça ne te dérange pas. Donc tu as beaucoup voyagé?

Cette fois-ci je n'avais pas pu me retenir de poser ma question. La curiosité est un vilain défaut, mais aussi une belle qualité... jusqu’à une certaine limite bien évidement. Elle s'était rapidement confiée à moi. Je me demandais bien pourquoi d’ailleurs. Peut-être avait-elle besoin de parler à quelqu'un en ce moment et qu'elle l'aurait fait à tout autre que moi. Toujours est-il que j'étais à son écoute, comme à celle des autres. L'avait-elle sentit?

Célestia soupira

- Oui. Beaucoup. Souvent, je montait sur les bateaus, et je partai. J'allais souvent en Géorgie, où ma cousine habirai et elle m'a appris la danse géorgienne. Les bateaux... Et j'ai attendu des mois, dansant sur le port, un navire qui ne viendra jamais. Bref. Les chats, parlons en. Déja, tu ne réussira jamais à appeller un chat en hurlant. De plus, il ne connait pas son nom apparament. Il faut que tu fasse un avec lui.

Célestia haussa les sourcils et se pencha en arabesque au dessus de l'eau.

- Il fautque tu trouve sa passion, ses gouts...il faut trouver l'équilibre parfait avec elle. Il faut trouver ce qu'elle aime manger, à quoi elle aime jouer...

Elle se pencha encore

- Il faut que tu lui asse comprendre que c'est toi sn amie. Mais il ne t'appartient pas. Un chat n'appartient jamais à quelqu'un.

Je hochais la tête. Je comprenais bien ce qu'elle voulait dire. Enfin, je devrais attendre un moment encore avant de voir ce qu'elle aime manger.

- Elle n'est pas encore sevrée mais ça ne devrait pas trop tarder. Tu crois que je devrais lui donner de la nourriture maintenant? Elle ne semble pas encore prête à lâcher le biberon.

Je ne savais rien des besoins alimentaires d'un chat, jusqu'au régime lait, j'arrivais à m'en sortir pas trop mal. Quant à ses jouets hum... je lui en avais acheter plusieurs mais ce qu'elle préfère et de loin, c'est de s'amuser avec... mes cheveux. Et les rideaux aussi.

- Je sais qu'elle adore jouer avec les couvertures et se frotter contre les rideaux. Yume n'a pas encore eu l'idée de les griffer, mais il n'est pas dit qu'elle s'en abstiendra.

Quant à hurler ehm... elle ne croit quand même que je passe mon temps à faire ça quand même? Parce que non, ce n'était pas dans mes habitudes, et j'élève très rarement le ton. Sauf que là, j'avais vraiment eu peur pour elle. Sachant que la cascade se trouvait tout près...

Célestia soupira.

- C'est à toi de savoir, pas à moi.

Elle se leva et regarda la surfaçe de l'eau. Elle sourit dangereusement.

- T'est partante pour un plongeon ?

Je la regardai, souriante. Et ouais, chuis le genre de personne à coincer les gens. Si elle acceptai, ce serai pour ne pas perdre la face. Si elle disai non, et bien elle aurai gagné ( elle = Célestia ) . Elle se pencha. Un air légerement marin soufflait. En bas, sur quelques une des pierres, des saules. Immenses. D'ailleurs on se demande comment des saules peuent pousser la bas. Célestia enleva son sac et sa veste. Elle fit un autre sourire à Héloïse, cette fois moqueur. Et ouais, faut pas se gener.

- C'est à toi de savoir, pas à moi.

Merci ça m'aide beaucoup, pensais-je avec ironie. Parce que si je demande c'est bien parce que justement "je ne sais pas". Je lâchais un soupir puis me frotta la tête, perplexe.

- T'est partante pour un plongeon ?

Euh... elle rigole j'espère? Je jetais un coup d'oeil en bas, je notais bien la présence de rochers... Sans compter qu'elle devait être très fraîche. De plus je n'avais pas de serviette sur moi ni d'affaire de rechange. Et vu que cet endroit était loin d'être désert, il était hors de question que j'y aille nue. Je ne tenais pas à faire la une du journal de l'école...

Sous mes yeux horrifiés, elle enleva son sac et sa veste. J’espérais qu'elle s'en tiendrait là. Mais son sourire moqueur ne me dit rien qui vaille.

- Non merci, je ne tiens pas à me prendre un rocher ou faire de l’hydrocution.Tu sais ce que tu fais au moins?

Célestia sourit de plus belle

- Non merci, je ne tiens pas à me prendre un rocher ou faire de l’hydrocution.Tu sais ce que tu fais au moins?

Et bien non, justement. Célestia examina le bas : rochers et eau. Elle insipira un grand coup et sauta. Combien de temps mis sa chute ? Un éternité lui sembla t'il. Elle se rapprochait du bord à une vitesse folle. La colision...
Boum. C'est comme si l'eau l'avait avalée. Elle était glacée ! Elle nagea et fit quelques brasses. Elle regarda en haut : Héloïse n'aait pas réagit.

- Elle va pas te maner l'eau ! Mais si tu veux pas, je monte ou tu descends ?

Elle se leva sur une pierre plate et essora ses longs cheveux. Glacée et brulante à la fois. Autant plonger dans l'océan Antartique, il n'y aurait pas de différence.

Je la vis sauter avec effroi. J'étais incapable de bouger ou de crier. Pas les rochers, pas le rochers. J'entendis Célestia entrer en contact avec l'eau. Elle disparu dans les remous. J'étais paniquée, et si elle avait perdue connaissance? Et si... Je la vis refaire surface avec soulagement.

- Elle va pas te manger l'eau ! Mais si tu veux pas, je monte ou tu descends ?

Euh... comment dois-je comprendre cette phrase? C'était peu être moi, mais je trouvais cette phrase ambiguë. Elle avait l'intention de me foutre à l'eau? Alors là, même pas en rêve. J'étais très frileuse de nature. Et puis comment dire... avec une chemise blanche, dans l'eau. De plus je n'avais pas de rechange.

Je m'autorisais un léger soupir et descendis. Cette fille était soit folle soit suicidaire. Il n'y avait pas eu (encore heureux) de drame.

- Elle doit être glacée.

Bon j'aurais dû continuer? Non. Je sortis un livre et me mis à lire. "Le seigneur des anneaux" de Tolkien. Que je considérais comme un incontournable de la fantasy. L'univers était si riche. Je trouvais très dommage d'ailleurs que certains passages soient coupés dans le film. La musique de la trilogie de l'anneau était tout simplement magnifique. Je ne me lassais jamais de l'écouter.

- Tu écoutes quoi comme genre de musique? lui-demandais-je sans lever mes yeux du bouquin.

[Célestia, merci de respecter le nombre de lignes minimales demandées dans tes réponses, je te rappelle qu'il faut au moins 8 lignes complètes sans les dialogues ! Merci ^^]

Je la regarde déscendre à contre-coeur. Elle est bizarre. Ou c'est moi qui suis timbrée, ce qui est le plus probable.

- Elle doit être glacée.

Pfff. Elle fait sa chochotte là. Quant même, faut pas exagérer ! Bien sur qu'elle est glacée ! C'est l'hiver, réveille toi Héloïse ! Je ''m'ébroue'' et je reprend mes affaires. Fait pas froid pour un hiver. Bon, mais je met ma veste hein. Là, l'autre me demande :

- T'écoute quel genre de musique ?

Et en quoi ça la conserne ? Quel genre de musique...je sais pas moi ! Elle se croit maligne à me poser des questions bêtes...bon, faudrai penser à répondre. Mais répondre quoi ? J'ai oublié la question...ah oui ça me revient ! ''Quel genre de musique t'écoute ?'' ou un truc du genre. Voyons voir...j'écoute...l'eau qui coule ! Non j'blague. Je hausse les épaules et réponds lassement :

- Du classique surtout. Mais il peut arriver que j'écoute autre chose.

Là, franchement, c'est le bouquet. Cette Héloïse me prend pour une folle. Un demeurée. Une digue. Bref. Je m'assoit et je sort mes pointes. Bah oui. J'ai une paire de rechange. Même plus. Je conserve tout, moi. Je sort ma paire ''spécial dehors'' et le les mets. Avant, j'attend que mes vetements soit à peu près secs. Pourquoi j'ai sortis mes chaussons ? Faut qu'j'aille voir un psy.
Bref, je range mes chaussons et je regarde Héloïse. Elle a pas l'air...bavarde. Si je commence, elle va me prendre pour une timbrée, si ce n'est déja le cas. Je sors une boutelle d'eau et je la laisse flotter pour qu'elle gèle. Je me lève et je commence à frétiller. Bah oui, trop de temps immobile, ça a des effets sur le cerveau. Quoique je n'était pas immobile. Je saute sur place et je regarde la cascade. Demain, elle sera surement gelée. D'ailleurs, faut que j'aille au Centre-ville bientôt.

Célestia se rhabilla rapidement. En même temps, elle devait être drôlement froide.

- Du classique surtout. Mais il peut arriver que j'écoute autre chose.

Ah d'accord... J'étais découragée, combien j'étais douée pour lancer une conversation. De l'ironie bien sûr. Non mais je n'arrivais pas à me décoincer. Il fallait que je me sente en confiance, bien avec une personne ou ne pas ressentir de malaise avec elle pour avoir une conversation naturelle avec quelqu'un. Or là, je ne savais pas du tout sur quel pied danser.

C'est dans ces moments là ou j'ai envie de disparaître sous-terre. Ou je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire devant une personne. Bref... Une seule solution, la fuite. J'éprouvais le besoin de me libérer de cette sensation désagréable de pression. Je ne pense pas vraiment pouvoir m'en faire une amie, après tout, nous étions très différente toutes les deux. Peut-être trop... Après je ne pouvais pas dire qu'elle n'était pas sympa, je ne la connaissais pas pour pouvoir le dire.

- Bon, je vais y aller, j'ai des devoirs à faire. Peut-être à un de ces jours Célestia.

Je me dépêchais de m'en aller. Je sentais Yume gigoter dans le sac. Je soupirais et la pris dans les bras.

- Yume, tu as encore faim c'est ça? ça va nous retournons à la maison.