La lune brille, astre d'argent illuminant les environs d'une pâle lumière. Elle est presque pleine, il n'y en a plus pour très longtemps. L'hiver ne c'est pas encore installer, il ne fait donc pas si froids. J'ai enfilées mon slim troué, un sous-pull noir, une veste tout aussi noir et simple, et mes converses, et je suis montée.

J'emporte avec moi ma flute traversière. Il est vrai que je viens souvent sur le toit, pour penser, pour rêver, ou pour jouer. Ce soir c'est pour jouer. Mais quoi bon prendre le violon, il réveillerait tout le monde. Quant au piano, n'essayons même pas … Alors j'ai pris la flute. Plus petite, plus facile à transporter, avec un son peu fort, et dont je ne maitrise pas encore l'intégralité. Arrivé en haute, je vérifiais si il n'y avait personne, avant de m'asseoir contre les tuiles.

J'ai fixais la lune un moment avant de commencer. Elle m'inspire, elle me rappelle ma sœur, si pure, si blanche … Si loin … J'ai portais l'instrument argenté mes lèvres. Ma petite sœur … Mon cygne blanc … J'ai entamé doucement la musique du lac des cygnes, en me rappelant combien elle aimer danser dessus … Je me suis sentis partir, loin, dans un pays de plumes blanches, et de lacs cristallins … Très loin de la réalité.

Je ne jouais pas fort, pas assez pour réveiller les endormis, mais ceux déjà réveillés n'auraient aucun mal à m'entendre, il suffisait de tendre l'oreille, et de prêter attention au son qui les entourent … Chose que peu font … J'avais presque finit, lorsque je sentis une présence non loin. Quelqu'un venait. Le monde si doux disparut, et je devins lointaine à ce monde, reprenant mon habituelle froideur.

J'ai tout de même finit mon morceau, car pour une fois, je n'avais pas fait de fausse notes … qui que ce soit, il m'avait fait revenir d'un endroit si beau … Mes seules libertés … Il n'allait pas se faire recevoir avec un grand sourire, ça c'était sur …