Pauline Hemson

Mauvaise journée, s’allait être une mauvaise journée. Je ne savais pas trop pourquoi, dans ma journée de cours je n’avais rien d’important. Anglais, français le matin et math l’aprem. Bon d’accord j’avais une interro en math, une grosse pas cool oui mais pas non plus insurmontable. Ma prof de théâtre me laissais en paix moi et mon petit ami : miracle qui ne va pas durais. Le seul problème, oui je venais de le retrouver c’était eux. Tous ces fumeurs. Fumer est interdit à l’école genre un jour on écoute le règlement. Je marche, l’odeur m’entour. Des clopes s’échangent, j’entends les paroles des élèves « fais moi gouter », « regarde c’est un paquet tout neuf » ou encore « c’est moi qui l’est ai roulé ». Berk, cela m’écœure. Alors je passe mon chemin. Andrew la bien compris lui que je détestais ça. Il fait toujours attention quand il sait qu’il va me voir en échange moi je ne le sermonne pas de toute façons je ne l’aurais jamais. Pendant des années c’était mon frère a sa place je ne veux pas qu’il le remplace. Le mieux c’est Seven, je l’aime et en plus il ne fume pas. J’imagine même pas ce que sa aurait donné…Non mieux vaut ne même pas essayer d’y penser. Cela devient une obsession chez moi ce n’est pas bon. Pas bon du tout même.

13h30. L’heure de l’interro de math a sonné. Je rentre dans la salle, la majorité des élèves de ma maison sont déjà installé prêt pour ce qui parait être un travail de titans. Les feuilles défilent, les exercices sont à n’en plus finir. Les minutes défilent. Bientôt il sera passait les une heure et demi. Dringgg. Fin de l’interro. Les chaises se poussent, on entend des soupirs. Notre prof ramasse les copies et à ce moment là sa devient le bordel. Tout le monde ce parle, échange des résultats. Moi j’ai déjà filé. Je déteste ça, comparer les résultats et tombé sur quelqu’un qui n’a pas les mêmes que moi. A ce moment la survient un stress en ce demandant qui de nous deux a raisons. On file voir la prof et la, moment de vérité. Bref je déteste. Je marche dans les couloirs à la recherche d’un coin tranquille. Je n’ai plus de cour après d’ailleurs j’en suis bien contente parce que 1h30 de math c’est crevant alors avoir cours après non merci, sans façon pour moi.

La cour intérieure est silencieuse, personne à l’horizon. Je ferme les yeux. Cela fait du bien un peu de soleil car franchement j’en avais marre de l’hiver, la neige et les flocons même si je n’oublierais jamais les supers moments passer avec mes ami(e)s. Un bruit de porte, une odeur désagréable, j’ouvre un œil, puis le deuxième. Une fille, qui marche gracieusement, sans aucun doute une cygne vu sa tenu. Bon ce n’est pas que je l’aime pas après tout je la connais pas mais elle rompt le silence qui s’était installé à mon plus grand malheur. Surement parce que je la regardais. Elle s’approche de moi, pleine de joie pourtant je ne peux pas m’empêcher de me mettre bien contre le mur.

« T'en veux une c'est ça ? Aller, cadeau parce que j'ai enfin réussi ! »

Hein ? Quoi ? Elle prend soudain ma main et me four ce que ma déjà montrer andrew. Horreur, lucifer est dans ma main. Un joint…Dans ma main. Non mais je rêve c’est quoi ce délire. Oui je rêve c’est obligé je ne vois vraiment que ça. Non mais elle se fou de moi. Je suis sérieuse. De plus je lui ai rien demande a cette meuf. Jamais je ne toucherais a une clope okay, alors qu’elle m’enlève Satan de la main. Mes yeux gris doivent actuellement écarquillé, ma bouche ouverte mais on ne peut pas le voir. Je regarde la meuf, le joint, la meuf, le joint. Elle me dit un truc je ne l’entend pas. Je l’ignore. Je hais sa pour de multiple raison : sa pu, sa coute cher, c’est mauvais pour la santé.

« Ce nuage regarde... On dirait une île perdue avec un sabre laser dessus. « Bon, tu fûmes ou pas ? Les clopes ça coute cher ! »

D’accord je rajoute à la liste : la clope sa rend fou. Vu l’état de cette meuf ça doit être une habitué. Le démon tombe mollement sur le sol et roule par terre. Je suis furax. Marre des demandes, des échanges, des discussions sur ça. Je me lève et arpente la cour comme si j’étais sur une pièce de théâtre. J’entend les paroles de ma prof retentirent dans ma tête « il faut toujours gardé son sang-froid » Non la je n’arrive pas à le garder ce sang froid. Marre, marre, je serre un peu les poings. Pour me contenir ? Non pas vraiment sa ne marche pas. Soudain je me retourne vers elle.

-Non mais sérieux vous en avez pas marre. Vous passé vos journée à fumer, clope sur joint. Moi j’en ai marre de tout sa. Sa pu, sa donne mal au crane et puis regarde tout état. On dirait que t’es complètement chouté et je me demande si c’est pas le cas en plus. Voilà un service de ma part et me met jamais plus un joint dans la main.

A la fin de ma phrase j’écrase de la semelle de ma chaussure le petit joint qui n’avait rien fais. Aucune pitié pour l’ennemi… Faut que je parle. Je deviens folle, parano même. Je me laisse retomber sur le banc ou je m’étais assise et réfléchi. J’attend la réaction de la fille maintenant. Le calme avant la tempête.

Pauline Hemson

Je vis le visage de la jeune fille se décomposer au fur et à mesure du temps qui passe. Elle se jette dessus et je me pince la lèvre inférieure. Bon d'accord j'ai peut être étais un peu dur. Mais j'en ai marre, elle est juste la personne qui est tombée là, au mauvais endroit et surtout au mauvais moment. J'étais sur le point de m'excuser chose qui ne m'arrivais que très rarement vu que j'étais aussi têtue qu'une mule et que les excuses n'étaient pas ma tasse de thé. Je n'ai pas bougé, mais elle si, elle se redresse.

« Putain t'es conne toi ! Je suis shootée mais cela ne te donne strictement aucun droit pour défoncer mon joint, ça coute la peau du cul ces merdes ! Tu penses qu'à toi, sérieux ? T'aimerais que j'te bousille tes chocolats sous prétexte que je n’aime pas ?! »

Bien alors maintenant c'est mort pour que je m'excuse. Je suis trop sur les nerfs même si mon visage reste des plus neutres. Et puis je n'aime pas ses manières, d'accord je suis mal placée pour parler, mais essayait de me faire culpabiliser avec des chocolats c'est vraiment...Petit. Oui tout petit. Je ne devrais même pas relever. Ne rien dire, partir. L'oublier. Mais je n'ai pas envie. En même temps elle a attisée ma curiosité. Pourquoi prendre l'exemple des chocolats ? Bonne question.

-Premièrement je m’appelle Pauline, je n’ai pas vraiment l’intention de m’excuser pour ça disons juste que je me suis emporté. De plus je n’aime pas les chocolats ou alors quand de rare occasion. Tu veux bousiller un truc à moi en compensation ? Désolé je n’ai que mes chewing-gums sur moi.

Mon regard gris calme et sérieux. Je n’ai que faire de ce qu’elle pense de moi. Me traiter ne sert à rien. Autant qu’elle m’appelle par mon prénom. Et puis, je m’en fou. Voilà c’est exactement ça. Je m’en fou de ce qu’elle me dit, de ce qu’elle pense. Mes humeurs se mélangent, tout ce bouscule et je n’en ai que faire. J’attends, comme toujours.