Ce « doux bruit » annonce la liberté, les balades dans le parc, l’écoute du chant des oiseaux, le soleil caressant doucement notre peau pour le moment si blanche et vulnérable après l’hiver glacial.

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Les élèves se ruent dans le couloir impatient d’aller faire ce qu’ils ont envie. Artistic Academy est un vrai paradis songe la jeune professeur en train d’effacer le tableau.
Les jeunes pratiquent leurs passions et ont de nombreux complexes sportifs ou de détentes un fois les cours terminés.

Peu d’élèves se trouvent dans les couloirs lorsque Miriam se dirige d’un pas tranquille vers son appartement. Elle aime entendre la clef tourner dans la serrure et l’odeur de son chez soi lorsqu’elle franchit la porte d’entrée. Son logement est assez spacieux, moderne et lumineux. Elle va poser son sac dans son bureau, laissant son travail de côté. S’assoit quelques minutes pour faire une collation, troque ses chaussures noires à talons et ses vêtements strcts pour une robe en dessous du genou, des petites sandalettes et un gilet de coton.
De son habituel pas tranquille elle longe les longs couloirs de la pension pour enfin arriver dehors. Une grande cour dallée de pierre blanche fait fasse à l’entrée du vieux bâtiment.
Miriam descend les quelques marche du perron pour se diriger vers une allée bordée d’arbres et de pelouse.
Artistic Academy est une pension éloignée de tout, seulement un petit village avec quelques boutiques les relient au reste de la société. Le parc est magnifique en cette saison, les fleurs de toutes les couleurs resplendissent, formant un contraste avec la terre marron foncée qui recouvre leurs racines. Tout au long du chemin le jeune professeur voit des groupes d’élèves étendus sur la pelouse, se baladant dans le parc ou assis sur les bancs. Travaillants, lisant, discutant, rigolant, somnolents, ou simplement en train d’observer et d’écouter le doux clapotis d’un ruisseau passant non loin de là.

Miriam avait emporté un petit calepin et un crayon avec elle, bien que sa passion était de chanter et de jouer de la musique elle aimait dessiner. Elle attendait de voir ce qui l’inspirait le plus, les fleurs, le paysage, l’eau. Cela dépendait des jours, de la lumière, de tout, c’était quelque chose de très variable.

La balade devient plus longue que prévue et le soleil commence à décliner lorsque, enfin quelque chose attire l’attention de Miri. Une très belle fleur, multicolore, même pas, elle change un peu de couleur selon la lumière, des pétales ont l’air d’une telle douceur, ils sont si gracieux. Elle sait ce que qu’elle va dessiner, c’est cette fleur. Elle s’assoit pour être plus à l’aise et dessiner cette plante dans le moindre détail.
Tel pétale comme ceci, l’autre comme cela, c’est un travail minucieux. Le soleil est à l’horizon lorsqu’elle a finit son dessin. D’un pas peu pressé elle prend la direction de la pension, elle a sans doute raté le repas mais c’est sans importance. Elle ira faire un tour aux cuisines.
C’est à mi-chemin que le vent commence doucement à secouer ses doux cheveux bruns, qu’il soulève sa robe, qu’il fait bruisser les feuilles tombées au sol par un malheureux hasard, ou encore l’herbe qui se balance. Puis, à un moment la jeune femme entend un craquement mais ne s’en préoccupe pas, puis un second, un troisième, un quatrième et ainsi de suite. Elle sait qu’il y a des animaux dans le parc, peut-être que c’es un. Pourtant une habituée de balades nocturnes ces bruits l’inquiète un petit peu, la chose en question tâtonnait.