Le bruit du silence //Nath// ||End.||

Je m'étais levé de bonne heure pour profiter de l'air frais du matin et du silence.
J'avais grignoté un peu de chocolat...enfin plutôt beaucoup mais bon.... J'avais enfiler un pantalon brun et un T-shirt jaune canari avec l'inscription : Ne pas réveiller.
J'enfilai aussi une paire de basket avant de sortir en négligeant de faire mes lacets.
Je poussai un baillement tout en me passant la main dans les cheveux, je n'étais pas vraiment très réveillé.
Je me dirigeai vers la cours extérieur.
Je me perdais encore souvent dans les couloirs mais étonnement, cette fois ci, je réussi à trouvé mon chemin.
L'air frais dans mes cheveux acheva de me réveillé. Je balayai la cours du regard, 2 ou 3 personnes papotaient de ci, de là avec animation sinon, tout semblait calme.
Mon attention fut attirer par un des élèves qui se tenaient un peu à l'écart des autres. Il avait des cheveux blond et en bataille et semblzit se fondre dans la masse en étant toute fois très différent.
Et qui observait de temps à autre les autres, le regard plongé sur le cahier de croquis qu'il tenait dans ses mains longues et fines. Il me fesait penser à un baroque mais rien n'était sur. Je jouais bien de l'harmonica, ça ne fesait pas pour autant un bethoveen. De toure façon, connaitre sa maison m'interressait pas du tout.
Quelques chose chez lui m'intriguait. Je décidai de partir à sa rencontre.
Je m'approchai et m'installai à ces côtés sur le banc. Mais pas à l'envers comme j'en avais la mauvaise habitude.
Je me mis à l'endroit. Je ne voulais pas le dérangé. J'hésitais à parler, est-ce que je devais dire bonjour ? Ou lui demander son nom... Je décidai finalement de juste m'asseoir et me taire.
Je sais pas pourquoi, ça m'a surpris de ma part, je suis pas du style à me taire d'habitude.
Mais je préfère d'abord voir ça prore réaction. J'avais largement assez de temps devant moi.
Je le dévisageai avec curiosité, penché vers lui avec très peu de discretion et la tête penchant sur le côté. Je devais vraiment avoir une tête d'ahuri. Mais ça ne devait pas trop me changer.

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Nathanaël mâchouillait pensivement son crayon, qu’il tenait de la main gauche, tendis que sa main droite tapotait le carnet qu’il avait contre ses jambes, qu’il avait ramenées vers son buste, ses pieds posés au bord du banc sur lequel il était assis.
Oui, Nate dessinait dans la cour. C’était la première fois, à vrai dire.
L’air matinal était vivifiant. Peu de personnes se trouvaient là, suffisamment cependant pour que Nate soit légèrement mal à l’aise.
C’était un conseil de son professeur d’art, pour l’habituer à ce que ses œuvres soient vues. C’était une chose qu’il avait en horreur, en fait. Pour lui, l’art était très personnel, de toute façon personne ne comprenait jamais ce qu’il faisait. Recevoir des commentaires sans saveur, très peu pour lui. Il montrait rarement ses œuvres, bien qu’il y soit contraint pour les cours.
Donc, il dessinait dans la cour. Il avait commencé à interpréter le regard pensif d’une jeune fille qui trainait avec un groupe d’amis, mais avait renoncé pour se reporter sur la silhouette d’apparence pleine d’aplomb d’un garçon bien bâti qui marchait par là, un subtil reflet de détresse dans le regard.
Nate observait le croquis, qui ne lui convenait pas, sans qu’il arrive vraiment à trouver pourquoi. Plongé dans ses réflexions, il n’avait pas remarqué l’arrivée d’un jeune homme, qui s’était assis à côté de lui et qui le regardait avec une désagréable insistance. Excédé, le dessinateur referma son carnet à croquis et leva les yeux vers l’inconnu.
Enjoué, ses grands yeux verts brillaient de curiosité. Il avait les cheveux en bataille, était vêtu de couleurs criardes et mal assorties, dont il se fichait très probablement.
Souple et maître absolu de son corps. Danseur.
L’inconnu ne parlait pas, observant toujours Nate. Le regard de ce dernier ne le fit pas flancher, il semblait résolu à ne pas baisser les yeux.
Malgré les circonstances, Nate garda le calme olympien qui le caractérisait si bien. C’était une des particularités du garçon : il restait stoïque en – presque – toute circonstance, toujours d’aplomb. Ses yeux étaient scrutateurs, capables de déceler la moindre particularité dans le regard d’un autre, tout en demeurant parfaitement imperméables face aux curiosités des autres.
Le dessinateur avait deux possibilités : soit il parlait à cet étrange danseur qui le fixait ainsi, soit il restait muet, attendant de voir. Etant tout sauf bavard, il voulut d’abord pencher vers la seconde option, puis se ravisa en se rendant compte que l’autre n’allait pas parler non plus – bien qu’il en mourût visiblement d’envie.

- Bonjour, déclara Nate de son éternel ton calme et posé.

J'ai à peine le temps d'apercevoir un croquis de la silouette d'un gars qu'il ferme son cahier et se tourne vers moi. J'ai la sensation de voir pendant à peine une seconde un mouvement de sourcil qui me fait penser qu'il est agacé mais ça dur tellement peu de temps que j'ai surtout la nette impression de rêver. J'ai toujours eu un don pour voir l'expression des gens ainsi qu'une nette incapacité à les décripté. En clair je n'avait pas vraiment d'idée précise de ce que ce léger mouvement de sourcil voulait dire. Si ça se trouve, ça ne voulait même pas dire quelques choses de précis. Et dans le cas contraire ça ne m'apprenait de toute façon rien.

"- Bonjour"

Le Gars-qui-dessine-sur-un-banc, comme je décide de l'appeller me regard de son air sans expression.
Comme si je n'avait pas déjà assez difficile à comprendre l'expression des gens, il faut que celui-ci n'en ait pas du tout. Il me regarde de ses deux yeux calme qui ressemble à une mer un jour sans vent. Calme. J'ai l'impression d'être face à mon opposé ce qui me ravi sincèrement. Enfin...je crois. Parce je n'en suis pas tout à fait sur, si ça se trouve, on ne va pas du tout s'entendre. Je chasse cette pensée déplaisante. Je réfléchis à ce que je suis sensé répondre. Je me décide à lui poser une question, si il est vraiment mon opposé soit il répond le strict minimum, soit il ne répond pas du tout. Ca sera un test pour le vérifier.
Je demande donc à Gars-qui-déssine-sur-un-banc :

"- Tu aimes le lamington ?"

J'ai une soudaine envie de me tapper la tête contre un mur. Non seulement je lui pose une question stupide mais en plus je suis obligé de lui posé une question qui contient un plat traditionnel Australien qu'il ne connait probablement pas. Je croise les doigts en espérant qu'il en ait déjà au moins entendu parler mais il faut avouer que ma bonne étoile ne m'a pratiquement jamais été d'un grand secours, pour ne pas dire qu'elle me lâche tout le temps. En faites pour être honnête elle a surement du me loupé au berceau, pourtant, petit j'étais assez insuportable pour qu'on me remarque.
J'ai une nouvelle fois envie de me tapper la tête contre le mur quand je me rends compte du tournant que prend ma réflexion en quelques seconde chrono. Ce n'est pas croyable.
D'ailleurs, en parlant de berceau, ça me fait penser à ma nourrice qui m'a toujours dit de me tenir droit, hors là, je suis plutôt courbé. Je sais que j'ai des circonstances atténuante vu ma taille mais ce n'est pas une raison.
J'aimerai savoir ce que le Gars-au-regard-calme dessinai mais je préfère commencer par le commencement, je voudrais pas le faire fuir loin !!
Bien que vu mon look, si il avait voulu s'enfuir, il l'aurait fait depuis longtempts et ne m'aurait pas saluer. Donc, tant mieux pour moi, c'est que je ne suis peut-être pas si mal fringué que ça. En regardant mon "Ne pas réveiller" écrit sur le T-shirt j'ai quand même des doutes. De gros doutes. d'énorme doutes. Mais bon, je ne vais pas m'appesentir sur le sujet vestimentaire.
Je me passe la main dans les cheveux en adressant à Gars-qui-dessine-sur-un-banc un sourire amical.
Je croise toujours les doigts pour qu'il sache ce qu'est un lamington. Sur ça aussi j'ai des doutes. Mais pas d'énorme doutes. Il à l'air plus cultivé que moi. En même temps, je dois avouer que c'est surement pas bien difficile. Je suis la personne qui doit avoir la mémoire qui se rapproche le plus d'une passoire de toute l'académie. Encore que quand je veux je peux.
J'ai l'impression que mes pensées dérivent denouveau. J'en ai même la certitude. Je me concentre donc sur Gars-qui-dessine-sur-un-banc, mes yeux le dévisageant avec intensité.
Généralment, beaucoup de gens détourne le regard quand je les observe comme ça, pas lui, et c'est quelques chose que je ne peux qu'apprécier. Parce que je le fais pas vraiment exprès de regarder comme ça, ça me semble tout à fait naturel.

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

L’inconnu n’avait pas lâché Nate des yeux. Un léger sourire planait sur ses lèvres alors qu’il observait le dessinateur, soudain il demanda :

- Tu aimes le lamington ?

La question surprit le jeune homme, qui ne comprit même pas de quoi il s’agissait. Qui était ce jeune homme qui lui ressemblait physiquement et pourtant semblait si différent de lui ? Ce garçon enjoué semblait débordant d’énergie, fougueux sans doute, alors que Nathanaël était si calme et posé. Intéressant.
Le garçon au T-shirt jaune souriait. Un air de léger doute passa subtilement dans son regard. Sans doute s’était-il rendu compte de l’absurdité de sa question. Mais cela ne gênait pas Nate, qui était aussi un spécialiste dans la matière. S’il avait certes la politesse de saluer son interlocuteur, il ne lui demandait jamais « ça va ? », ou encore « quoi de neuf ?», parce qu’il n’en voyait pas l’utilité. Nate économisait ses paroles et n’était pas du genre à tourner des heures autour du pot.
Ceci dit, il posait des questions sensées. Or la question de l’inconnu était relativement étrange, et, aussi cultivé soit-il, Nate n’avait pas la moindre idée de ce qu’était le lamington. Une danse ? Etait-il possible que le jeune homme face au dessinateur se soit mis en tête qu’il s’agissait en fait d’un danseur ? Possible. Ce garçon semblait penser beaucoup, mais surtout divaguer. Son regard livrait des tas de choses différentes, changeait souvent. Soit il réfléchissait très vite, soit il divaguait. Nate penchait plutôt pour la seconde option.
Au bout d’un petit moment, le garçon se contraignit à se concentrer à nouveau sur Nathanaël. Même si ses yeux n’avaient pas bougés, ils avaient eu pendant un certain temps un air absent, déconnecté. Les gens croyaient d’ailleurs souvent que Nate était « absent et déconnecté », alors qu’il était bien présent ; c’était parce qu’ils étaient incapables de différencier un regard présent d’un regard absent.
Le dessinateur détailla un peu plus son interlocuteur. Assez grand, il était vouté, probablement dans une position inconfortable. Il avait l’air de se retenir, comme s’il voulait parler, rire, courir. Peut-être était-il légèrement hyperactif. L’étrangeté de ses goûts vestimentaires pouvait signifier deux choses : soit il n’en avait rien à faire, soit il souffrait d’une cruelle absence de goûts. Première option, de toute évidence.
Bref. Lamington. Etait-ce vraiment important, au fond ? La question n’était-elle pas aussi idiote que le traditionnel « ça va ? ». Quel qu’il soit, ce lamington pouvait-il avoir une réelle importance lors d’une première rencontre ?

- Quel est ton nom ? demanda finalement Nate, choisissant tout simplement d’ignorer l’étrange question.

Le Gars-qui-dessine-sur-un-banc semblait perdu dans ses pensée mais une légère lueur dans ces yeux me disait qu'en réalité il réfléchissait. Il répondit enfin à ma question insolite :

"Quel est ton nom ?"

Je souris intérieurement. Soit il ne sait pas ce qu'est un lamington et je passe pour un parfait abruti, soit comme moi, il n'aime pas être prévisible et utilise la technique du : "Je réponds par une autre question", Soit les deux. Ou alors il pense à tout à fait autre chose et je suis à côté de la plaque ce qui ne me changerait absolument pas de d'habitude. Il me regarde avec intensité mais j'avoue que je lui rends l'appareil, je ne flanche pas du regard, c'est pas dans ma religion. Ma religion ?? Le Zacharisme bien sûr !! Sauf que je ne pense pas que ce soit une religion connu et reconnu.
Je crois qu'ajourd'hui c'est vraiment ma journée Je-me-tappe-la-tête-contre-le-mur-parce-que-je-dis-que-des-bétises que j'abègerai dorénavant en : JMTLTCLM. Je me décide enfin à répondre à la question à mon voisin de banc :

" Zac'"
Voilà !! C'est tout !! Bravo !! J'ai pris un temps dingue à chercher quoi dire pour un "Zac'". JMTLTCLM !!! C'est le cas de le dire !!

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai une soudaine envie de chanter. Voyez-vous, il m'arrive souvent d'avoir une folle envie de faire quelques chose au moment ou ça parait le moins opportaint. Je déteste ce genre de truc. Je me vois mal chanter maintenant et ici. Une question me brûle la gorge et finit par sortir

- Je peux chanter ??

Rahhh !! Pourquoi je demande ça moi ? Je déteste que les gens m'entende chanter. A vrai dire ça m'énerve de chanter en public. Je n'aime pas ça car j'ai la voix de ma mère, douce et légère à la fois. Je le sais car je l'entendais souvent à la radio. Je croise les doigts pour qu'il me réponde non et en même temps j'ai vraiment envie de chanter. Je déteste ce genre de sensation. Je n'aime pas que les gens m'entendent chanter, je n'aime pas le regard d'étonnement qu'ils posent sur moi quand j'ai fini de chanter. En même temps, le regard de mon voisin ne changera pas, il parait tellement détaché du monde, il semble tout regarder mais de loin. Comme un spectateur dans l'obscurité d'une salle, là où personne ne regarde. Mais un spectateur super attentif.

[JE NE REPONDRAI PROBABLEMENT PLUS AVANT AOUT (VOIR ABSENCE) ]

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

L’inconnu soutenait toujours le regard de Nate, ce qui confirma à ce dernier que ledit inconnu avait un caractère bien trempé. Il eut un temps de réaction assez long à la question du dessinateur, pourtant il finit par répondre :

- Zac.

Zac. Sans aucun doute le diminutif de Zachary. Zac ne retourna pas la question à Nate, étrangement. Donc, cet étrange inconnu venait à la rencontre du dessinateur, lui demandait sans préavis s’il aimait une chose dont ledit dessinateur n’avait jamais entendu parler, ne cherchait pas à savoir qui il était, à quelle maison il appartenait, et, cerise sur le gâteau…

- Je peux chanter ??

Quel étonnant tableau. Nate s’était bien rendu compte depuis les quelques mois qu’il était ici que tous les élèves de l’académie étaient plus ou moins marginaux – de quoi entretenir le cliché de l’artiste fou, malheureusement – mais il n’avait encore jamais discuté avec ce genre de personnes. A croire que Zac se fichait complètement de la profondeur des choses, qu’il ne cherchait que le superflu. Rien n’était certain cependant et, malgré l’aspect stupide que le danseur pouvait se donner, il semblait être un personnage assez complexe, pas le genre de personnes que l’on peut résumer avec seulement un ou deux adjectifs.

- Pourquoi tu me demandes la permission ? l’interrogea Nathanaël, sans se
défaire de son habituelle voix douce et sereine.

Non qu’il soit spécialement agacé – bien que Zac s’était incrusté de façon désagréable dans son périmètre vital personnel et qu’il ait posé un regard indiscret et non-autorisé sur son dessin avant que Nate ait le temps de le ranger, violant ainsi l’intimité du dessinateur – mais le jeune homme était étonné de la question, qui n’avait pas beaucoup plus de sens que la précédente. Ils étaient dans un lieu public, le danseur faisait bien ce qu’il voulait, avec ou sans l’accord de son interlocuteur.

"- Pourquoi tu me demandes la permission ? "

Il avait demandé ça de ça voix douce et sereine. Sa question me parut judicieuse. En même temps, je ne savais pas y répondre. Ca me rendait surement très malin... Je réfléchissais mais mes pensées se répercutaient dans mon esprit, s'entremelait et je finis avec un gros paquet de noeud. Je trouvais enfin la raison de ma question et lui répondit :

"- Parce que je voulais savoir si ça te dérangeais. Certaine personne son allergique au chanson. Je ne voulais pas t'envoyer à l'hopital."

Je lui fis un grand sourire plein de dents (encore une chance que j'ai des dents !!!) et lui fit pour changé de sujet de conversation:

"- Tu dessinais quoi la tantôt ?? "

Je suis curieux et je savais que je finirai par pausé cette question. Je savais aussi qu'il n'y avait que 10% qu'il ne me le dise et 0,1 % qu'il ne me les montre. Encore que, si je prenais du coca comme dans la pub...
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J'eus un petit sourire à cette pensée. Je passai une main dans mes cheveux, et fouillé dans mon sac à la recherche de la bouteille de coca que j'avais. Je le décapsulai et en pris une gorgée. J'allais enfin savoir si cette pub était mansongère ou si ça marchait vraiment. Néamoins, j'avais déjà une idée sur cette question.
Je soupirai, j'avais vraiment des idées tordus parfois. Je regardai le Gars-dont-je-ne-conaissais-toujours-pas-le-nom mon coca à la main. Je ne crois pas qu'il est recommandé de boire ce genre de truc de grand matin mais personnellement, j'aime bien, ça réveille. Du coup, mon T-shirt me sert plus à rien vu que je suis belle et bien réveillé.

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

La réplique de Nate provoqua chez Zachary une réflexion intense, qui finit par se solder par une réponse étrange, à l’image de tout ce qu’avait dit le danseur depuis qu’il était arrivé là (exception faite de son prénom) :

- Parce que je voulais savoir si ça te dérangeait. Certaines personnes sont allergiques aux chansons. Je ne voulais pas t'envoyer à l'hôpital.

Zac adressa alors un immense sourire à Nate, qui demeurait imperturbable.

- Tu dessinais quoi là tantôt ??

Un imperceptible frisson agita la colonne vertébrale du dessinateur ainsi agressé. Oui, agressé. La manière plus que pressante dont l’indiscret danseur avait posé la question, l’agitation permanente dudit danseur, son manque de tact – il eut fallu être aveugle ou extrêmement borné pour ne pas avoir compris le message lorsque Nathanaël avait refermé son cahier à l’arrivée de l’intrus –, et bien-entendu la question elle-même faisaient que le jeune dessinateur se sentait agressé. Ses dessins étaient bien plus qu’une propriété privée, c’étaient un jardin secret. Son jardin secret. Son lieu de repos, sa forteresse de solitude, son pilier, sa vie. A un degré que Zac ne pouvait imaginer.
Chaque fois qu’on tentait ainsi de pénétrer dans sa bulle, Nate ne pouvait s’empêcher de songer au passé, à toutes les personnes qui ne l’avaient jamais compris et ne le comprendraient jamais. Son esprit s’enflammait peu à peu, il commençait à se dire qu’il ne dessinerait plus jamais dans un lieu public, qu’il ferait même peut-être mieux de quitter cette école d’art où on l’épiait sans cesse…
Stop. Du calme. Ce n’était qu’une toute petite question, il ne devait pas se mettre dans des états pareils. Maître de lui-même, Nate retrouva rapidement un rythme cardiaque normal.
Décidément, c’était là le seul sujet capable de mettre Nathanaël Von Arlex dans cet état. Il tempéra intérieurement, contrant chacune des sombres pensées qui l’avaient submergé un instant.
Son visage était resté de marbre. Seuls ses yeux l’avaient peut-être vaguement trahi, il l’ignorait. Il déclara finalement, les yeux rivés dans ceux de Zac :

- Chante si tu en as envie. Bien qu’il fût plus logique que tu souhaitasses danser, étant donné la maison que tu représentes.

Son visage semblait se fermer encore plus qu'il ne l'était déjà, si c'est possible et même si son expression ne le montrait pas , son regard parlait pour lui. Ses yeux semblaient perdu dans des souvenirs, je compris que ma question était il est vrai indiscrète mais surtout que j'avais dépassé la frontière de son espace privé et qu'il me fallait reculer le plus vite possible.

- Chante si tu en as envie. Bien qu’il fût plus logique que tu souhaitasses danser, étant donné la maison que tu représentes.

Son regard semblait s'être clamé et sa voix ne trahissait aucune quelcquonce émotions. Pourquoi je lui avais demandé pour chanter moi ? Ma voix, j'avais décidé de l'abandonné avec ma vie en Australie. Je compris la raison de cette question avec effroi. Le typedontjeneconnaistoujourspaslenom me faisait penser à Zachery. Le souvenir le plus enfui de ma mémoire, celui que je tentais d'oublié depuis des années et qui revenait me hanter si souvent. Zachery...mon frère jumeau. Celui à qui je donnais tout et qui me le rendait bien. Nous étions tout les deux si différents...lui avec son regard calme et inatentif, moi avec mes airs de rebelles mais cachant mon côté doux. Je me rappelle qu'il adorait que je lui chante des chansons. Et de son côté, il dansait de toute son âme. A sa mort, j'avais abandonner la chanson pour reprendre la danse et m'entrainé pour devenir ce qu'il ne pourrait jamais plus être. Et le gars assis à côté de moi ressemblait à s'y méprendre à mon jumeau. Je m'étais juré de laissé ma voix de côté mais pour ce typequiressemblaitàmonjumeau, je chanterais, j'avais pris ma décision. Je choisis une des chansons que Zacherry préfèrait et commencer à chanter assez doucement pour que seul mon voissin de banc ne l'entende. Sur les quelques première phrase, j'ai la voix qui tremble avant de prendre de l'assurance. Je chante doucement avec une voix velouté que je n'ai plus entendus depui trop longtemps.
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Au bout de la chanson, j'ai l'impression d'avoir tout donner. D'avoir livrer mon coeur sur un plateau d'argent, de m'être ouvert, peu être un peu trop sur mes sentiments, ceux qui nichent à l'intérieur. J'ai l'impression d'être vidé, je commence à me dire que j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie. Que j'ai donné ce qu'IL recevait à quelqu'un d'autre. Peut-être d'avoir trahi, je ne sais pas trop. Je me sens perdu, ça fait tellement longtemps que je ne m'étais plus senti tellement....moi même. J'avais trop longtemps essyé d'être quelqu'un d'autre et d'oublié, sauf que je ne savais oublié qui j'étais avant et le passé qui fesait ce que j'étais maintenant. Je finis par me tourner vers mon voisin tentant de cacher l'air perdu que je devais avoir par un regard inexpressif.

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

Le regard de Zac s’assombrit, emporté par des souvenirs que Nate devinait être sombres. Puis, contre toute attente, le danseur ouvrit la bouche et se mit à chanter, tout bas, d’une voix d’abord hésitante qui s’affirma peu à peu, s’épanouissant à mesure qu’il oubliait, qu’il plongeait dans son passé. La chanson semblait destinée à quelqu’un d’autre, comme si Zac avait tout simplement oublié la présence du dessinateur à ses côtés. Il ne le regardait pas, entièrement concentré sur la mélodie qui émanait de ses lèvres, dans une profonde mélancolie.
Nate commençait à comprendre, les pièces du puzzle s’assemblant peu à peu. Il n’avait qu’à observer, l’autre ayant visiblement décidé de se livrer sans plus d’hésitation. Comme s’il renonçait à quelque chose, comme s’il s’abandonnait au fur et à mesure de la chanson. Se doutait-il seulement de tout ce qu’il dévoilait à Nathanaël, à cet instant ?
Car Nate en savait désormais beaucoup plus. Si beaucoup de personnes auraient pu penser que Zac ne faisait que chanter en toute innocence, le dessinateur n’était pas dupe. Il était en train de découvrir, seconde après seconde, mot après mot, note après note, la « chose » de Zac, ce point noir caché au fond de lui, que tout le monde porte dans son cœur, à plus ou moins grande échelle.
Cette certitude s’accentua lorsque le danseur se tut et qu’un doute traversa son visage, une incertitude, un regret. Il tourna son visage vers Nate, cherchant à arborer un air neutre avec un succès relatif.

- Pour qui était réellement destinée cette chanson ? murmura le dessinateur, ses yeux scrutateurs plongés au plus profond de l’âme de Zac.

"Pour qui était réellement destinée cette chanson ? "

Il avait murmuré sa question comme pour ne pas brise le silence. Il avait donc compris. Je n'en doutais pas moins de lui. Je ne savais pas si j'avais envie de répondre mais en même temps, j'avais déjà dis tellement, je m'étais livré et j'avais livré mes souvenirs les plus profond. J'avais donné ce que personne n'avait jamais recu de moi avant ce jour, alors pourquoi ne pas continuer jusqu'au bout ? J'ai du mal à choisir les mots, ceux que je vais prononcer en étant sur de ne pas me briser, de ne pas détruire ce que j'ai tenté de construire au dessus pour cacher la tristesse. J'ai envie de pleurer mais je sais que je dois être fort et que je ne dois pas montrer de faiblesse. Je murmure finalement

"Je n'ai pas besoin de le lui dire, il le sait. Tu finira par le savoir aussi."

Je n'ai pas encore la force de parler de mon frère, j'ai à peine la force d'y penser. Surtout que j'en ai vraiment assez dis pour aujourd'hui, il me faudra du temps pour raconter ce genre de truc. Je ne compte pas me forcer jusqu'à me faire craquer. Je souris, un sourire un peu plus triste et mélancolique que d'habitude mais un sourire quand même. Il me regarde de ses yeux, songeur. J'essaye de penser à autre chose pour me donner de la contenance ce qui fonctionne plutôt bien et je lui demande d'un air déjà plus enjoué :

" Je suis sur que es histoires ne t'interesse pas, si on parlait d'autre chose ?? Tu aime quoi dans la vie ??

Je fais clairement ressentir que j'aimerai changer de sujet. Je suis pas du style à me morphondre sur moi, et encore moins en public donc autant parler de quelques chose d'autre. Je me rend compte que je ne connais toujours pas le nom de mon voisin de banc ce qui me fait sourire, j'ai toujours tendance à ne pas posé des questions de ce genre, ces des questions trop commune qui ne ce réponde qu'en quelques mots. En plus, ça ne nous apprend rien sur notre interlocuteur. C'est une question qui ne sert donc à rien. Enfin..si mais pas de mon point de vue.

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

Zac inspira, choisissant avec difficulté les mots pour répondre à l’indiscrète question de Nate. Il ravala les larmes qu’il sentait monter en lui, sous le regard imperturbable du dessinateur. Il déclara finalement, maîtrisant tant bien que mal ses émotions :

- Je n'ai pas besoin de le lui dire, il le sait. Tu finiras par le savoir aussi.

Nathanaël comprit que son interlocuteur n’en dirait pas plus. C’était inutile, le dessinateur avait déjà suffisamment d’éléments pour trouver seul. Il se retint de tout commentaire ou question, conscient qu’il suffisait d’un rien pour que Zac s’effondre.
L’esquisse d’un pâle sourire se dessina sur les lèvres du danseur. Il se forçait, pour détendre l’atmosphère, pour se donner une contenance. Nate ne pouvait l’en blâmer.

- Je suis sur que mes histoires ne t'intéressent pas, si on parlait d'autre chose ?? fit Zac d’un ton dynamique. Tu aimes quoi dans la vie ??

Un petit sourire étira le coin des lèvres de Nate. Quelle ironie. Il était face à un garçon dont il connaissait déjà un certain nombre de choses et non des moindres, et ledit garçon ne savait toujours pas son prénom et ne semblait pas déterminé à le lui demander. Le dessinateur aurait pu le lui dire, certes. Mais il voulait savoir combien de temps encore Zac allait-il attendre avant de lui poser la question.
Nate eut d’abord envie d’ignorer sa question et de lui lancer une phrase involontairement déstabilisante à la figure, désireux de rester dans le fameux sujet sensible. Une phrase du genre « Comment est-il mort ? », par exemple. C’était tout à fait son genre. Cependant il se retint, jugeant le terrain trop glissant. Pas tout de suite. Attendre était la meilleure chose à faire.
Il finit par répondre, ayant décidé de tester les capacités d’observation du danseur :

- Devine.

"-Devine"

Pas facile la devinette !! Il ne connaissait son voisin de banc que depuis quelques heures. D'un autre côté, il savait quand même deux trois chose.
IL réfléchit, il y avait sans doute le dessin vu que le gars sans nom dessinait avant qu'il arrive et semblait avoir un bon coup de crayon. Il devait aimé le calme et la discretion car il n'avait pas aimé la façon dont je l'avais dévisagé en arrivant. Que pouvait il aimé d'autre ?? Je n'avais pas une masse d'information. Peut être le chocolat ?? Qui n'aimait pas le chocolat ?? ....plein de monde. Il me semble qu'il aime observer, je ne sais pas si je me trommpe mais il semble souder ce qui l'entoure avec minutie. Je ne crois pas qu'il aime les fêtes surprises aussi surprenant que cela puisse paraitre. Je n'avais pour l'instant, en tout et pour tout que trois choses qu'il semblait aimé. Sauf que je n'en étais même pas sur que les trois choses que j'avais trouvé soi bonne. Je soupirai en me passant une main dans les cheveux. Je n'étais pas très doué pour deviner ce qu'aimaien ou pensaient les gens. Je me lançais malgré tout :

"- Heu...tu aimes dessiner, mais ça s'était facile à deviner, tu aimes le calme et la tranquilité et aussi observé les gens. Sinon, tu aimerais pas aussi le chocolat ??

J'avoue que j'aurai pu ne pas parler du chocolat mais je n'avais vraiment pas grand chose à lui dire. J'étais sur qu'il pourrait en dire trois fois plus à mon sujet. Je le questionnai donc :

"- Et moi à ton avis, j'aime quoi ??"

Je suis curieux de savoir toute les infos qu'il a pu récolter sur moi depuis le début de notre rencontre, j'allais voir s'il ne fesait qu'observer ou si il ne tentait pas plutôt de deviner et décoder ce qu'il observe. Je sens que je vais être surpris et ça me plait, sans surprise la vie n'est pas aussi agréable et spécial que avec. Ca mets du suspens. J'aime bien les surprises. Je me lève et m'étire, je ne me sentais vraiment pas bien dans cette position et je suis bien mieux comme ça. Je m'appuie sur le mur un peu poussièreux adjacent au banc et attends la réponse du gars donc je ne connais toujours pas le nom.

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

Zac prit le soin de réfléchir avant de répondre à la « devinette ». Nate était curieux de savoir ce que le danseur allait lui dire. Il soupira, passa sa main dans ses cheveux avec un léger air de défaite. Visiblement, il n’avait pas grande confiance en sa capacité d’observation. Il se lança, sans grande conviction :

- Heu...tu aimes dessiner, mais ça s'était facile à deviner, tu aimes le calme et la tranquillité, et aussi observer les gens. Sinon, tu aimerais pas aussi le chocolat ??

Un large sourire fendit les lèvres de Nathanaël. Pas mal. L’analyse de Zac était globalement juste. Il était vrai que Nate n’était pas du genre à se retenir d’observer les gens, et encore moins de s’en cacher ; et sa légère hostilité lors de l’arrivée du danseur montrait bien sa préférence pour le calme. Le coup du chocolat était inattendu, à l’image de beaucoup de choses chez Zac, d’ailleurs. Le dessinateur répondit :

- Disons que je ne suis pas accro. Du reste, tu as raison.

Il n’était pas tellement branché sucreries à vrai dire, et ne l’avait jamais été. Ce n’était pas qu’il détestait ça, mais cela l’indifférait. Cela dit, il appréciait le chocolat noir très amer. C’était la seule friandise qui lui plaisait réellement – en petites quantités néanmoins. D’ailleurs, rien que d’y penser, il aurait bien mangé un petit morceau de chocolat péruvien à 95% de cacao… Bref.

- Et moi à ton avis, j'aime quoi ?? lança Zac.

Sans se défaire d’un petit sourire, Nate regarda une fois de plus son interlocuteur dans le fond des yeux. Il parla sans hésiter :

- Tu aimes bouger de manière générale, tu es dynamique et tu adores parler. Tu n’aimes pas la mode et t’habilles de manière aléatoire ; tu aimes surprendre et poser des questions étonnantes, tu cherches à prendre les gens par surprise. Tu aimes chanter, ou du moins tu aimais. Tu as arrêté à cause d’un homme dont j’ignore encore qui il est pour toi… Tu préfères t’asseoir dans une position non conventionnelle, à en juger par ton attitude générale. J’imagine que tu aimes le chocolat et le… lamington, évidemment. Ah, et bien entendu tu aimes danser et tu es très déterminé, malgré une subtile raideur dans ta jambe… Tu as eu un accident ?

"Tu aimes bouger de manière générale, tu es dynamique et tu adores parler. Tu n’aimes pas la mode et t’habilles de manière aléatoire ; tu aimes surprendre et poser des questions étonnantes, tu cherches à prendre les gens par surprise. Tu aimes chanter, ou du moins tu aimais. Tu as arrêté à cause d’un homme dont j’ignore encore qui il est pour toi… Tu préfères t’asseoir dans une position non conventionnelle, à en juger par ton attitude générale. J’imagine que tu aimes le chocolat et le… lamington, évidemment. Ah, et bien entendu tu aimes danser et tu es très déterminé, malgré une subtile raideur dans ta jambe… Tu as eu un accident ?

Il m'énumera tout ça en quelques minutes sans aucune hésitation. Il avait l'air... Ou plutôt, il était sur de lui. Ce qui m'impressionna le plus était ça dernier phrase. "raideur dans la jambe". Personne n'était sensé voir ce genre de détail !! Surtout que je n'avais quasiment jamais bougé ma jambe. Si je lui répondait oui, j'avais toute les chances qu'il s'alourdisse sur le sujet et je n'en avais aucune envie. Je devais donc enchainée sur une autre question ce qui ne me changeait pas trop. Peut être lui demander son nom... Je n'en avait aucune envie et je trouvais même cela beacoup trop logique. Surtout qu'il y verrait sans aucun doute la preuve irréfutable que j'évitais le sujet. Donc, il me fallait poser une question sur le sujet bien que je ne pensais pas qu'il n'y verrait que du feu. Au contraire il pouvait en profiter pour me relancer une seconde fois la question. Sauf si je répondait à sa question ce qui risquait de me ramener au point de départ et le risque qu'il ait plus d'info que je ne veux lui en donner. Raahhhh !!!! C'est la première fois que je réfléchis autant pour répondre à une bête question et que je réfléchis aussi ardumment à la dite réponse. Je finis par donner une réponse vague suivit d'une question.

"- Ouai, rien de bien grave. Et toi tu as déjà eu un accident ??

En même temps, un accident c'est vague, qu'est-ce qu'il essayait de dire par accident ?? quel type d'accident ?? J'aurai du lui poser la question car s'il le voulait, il pouvait retourner ce genre de question contre moi. Décidemment, cette conversation prenait une tournure étrange. Bon, j'avoue que les conversations étranges n'ont jamais manqué dans ma vie mais là, c'était vraiment autre chose. Une conversation entre deux caractère assez opposé mais tout deux spéciaux.

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Zac semblait surpris de la manière dont Nate venait de le détailler. Ou bien était-ce son aplomb qui décontenançait le danseur ? Toujours était-il que ledit danseur semblait tiraillé entre plusieurs choix de réponse, réfléchissant sans doute à la meilleure manière d’éviter de parler de sa jambe. Aussi bavard soit-il, Zac n’aimait pas parler de choses sérieuses, pas à un inconnu en tous cas. Il se décida finalement à répondre :

- Ouais, rien de bien grave. Et toi tu as déjà eu un accident ?

Contourner sans contourner. Sa réponse était évasive, et il se débrouillait pour renvoyer la balle à Nate. Cela lui rappelait un certain pianiste…

- Suffisamment grave pour te rendre boiteux… fit-il remarquer avec un léger sourire.

Au lieu de laisser son handicap le dévorer, c’était Zac qui avait dévoré son handicap. C’était quelqu’un de déterminé, indéniablement. Pas du tout le genre à abandonner au premier problème. Intéressant. Plus la conversation avançait, plus le dessinateur trouvait Zac digne d’intérêt. Il éveillait sa curiosité.

- Quel genre d’accident ? demanda-t-il sans le lâcher des yeux.

Il avait remarqué que Zac n’était pas du genre à détourner le regard. Tant mieux. Les duels de regards, Nate adorait ça. Il était toujours fasciné par les yeux des gens, véritable fenêtre sur l’âme. Certains, conscients de la force d’observation du dessinateur, préféraient fuir son regard scrutateur, mais certains s’estimaient suffisamment forts pour le soutenir et l’affronter, plus ou moins insensibles au fait qu’il risquait potentiellement de découvrir des choses sur eux à leur insu.

- Suffisamment grave pour te rendre boiteux… fit-il remarquer avec un léger sourire.

je me doutais bien que ma réponse vague ne lui sufforait pas.

- Quel genre d'accident?

Il me regardait avec intensité, son visage scrutant le mien sans pour autant émmetre la moindre émotion. J'hésitai entre lui balancer mon poing dans la figure, partir sur un coup de tête sans répondre ou continuer à discuter. J'optais bien vite pour la troisième solution, conscient que je m'étais promis de ne pas tapper sur plus petit que moi et que la deuxième option était immature et assez radicale. En plus, ça m'aurait donné l'impression de fuir, une des choses que je deteste le plus au monde. Je jouai franc jeu avec mon voisin de banc et m'exclamé d'égal à égal:

"- Je n'ai pas plus envie de te parler de cet accident que tu n'as envie de me montrer tes dessins"

La meilleur défense c'est l'attaque et je savais avoir toucher un point sensible. Un sujet qu'il n'appréciait pas et sur lequel moi au moins, j'avais eu le respect de ne pas insister. Maintenant j'utilisais cet atout dans le but de cloturer le sujet étant donné que je lui avait renvoyé une balle bien plus lourde que la sienne. J'avais l'impression que nous jouions une partie de tennis verbale et que les coups devenait de plus en plus sérré, l'image me fit sourire et je me demandai qui d'entre lui et moi gagneraient ce long et fatiguant match. Je m'attendait plutôt à un match nul en faites. En tout cas, hors de question de déclarer forfait. Je le regardai recevoir ma balle sans broncher m'attendant à ce qu'il me la renvoie sans trop tardé. Mais j'étais près, mon esprit combatif commençait à s'éveiller. Je ne sais pas si c'est à cause de tout ces souvenirs qui tentent de ressurgir ou juste parce qu'il dort depuis trop longtemps. Je ne lui ait pas répondu sur un ton agrssif ou quoi que se soit, j'ai employé une voix douce et calme mais je sais que mon corps à parler pour moi et qu'il la vue. Effectivement, en prononcant ces mots, je chipote à mon sac comme si je tentais de l'étouffer. Je me métrise pourtant, gardant la tête froide et le sourire aux lèvres. J'essaye de donner le moins d'indices possible à mon voisin mais je sais que c'est trop tard et qu'il en sait déjà tellement trop. Nos deux yeux vert ne se quittent pas, le sien calme et neutre et le mien plein d'émotion et de défi.

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- Je n'ai pas plus envie de te parler de cet accident que tu n'as envie de me montrer tes dessins.

Le ton de Zac était calme, nullement agressif, mais sa voix témoignait tout de même d’une certaine fermeté.
La discussion prenait une tournure importante. A force de titiller les nerfs du danseur, Nate avait touché une corde sensible et poussé son interlocuteur dans ses derniers retranchements. Or, c’était justement là que les gens laissaient les masques tomber et révélaient leur nature véritable ; cet aspect de quelqu’un qui ne se montre qu’en cas de défense. Cette part de violence et de désarroi qui réside en chacun. Nate se nourrissait de cette brutalité pure, c’était sa meilleure source d’inspiration, c’était ce qu’il aimait le plus retranscrire.
Zac avait choisi l’attaque en guise de défense. Qu’elle soit verbale ou physique, cela revenait au même. Mais Nate était prêt à encaisser. Il observait le danseur, qui se faisait violence pour ne pas basculer dans l’attaque physique. Le regard de Zac était troublé, agité d’émotions importantes, mais aussi d’une part de défi et d’agressivité. Il était plus que conscient que le dessin était le sujet le plus sensible aux yeux de Nathanaël, et ce dernier était quant à lui plus que conscient que l’accrochage verbal qu’ils avaient là pouvait se transformer d’un instant à l’autre en accrochage physique, bien que la tension puisse encore être poussée quelques degrés plus haut.
C’est donc en toute connaissance de cause qu’il déclara :

- Mais les raisons sont-elles les mêmes, selon toi ? Tu ne veux pas parler de ton accident parce qu’il représente ta faiblesse physique, parce qu’il a cassé quelque chose en toi qui va au-delà de ta jambe, et parce que ce sont des souvenirs que tu as enfouis au fond de toi dans le but de ne plus jamais les voir ressortir. Tu as honte de cet accident.

La balle était renvoyée. Le revers était risqué et acrobatique, restait à voir s’il allait amener le résultat espéré.

- Mais les raisons sont-elles les mêmes, selon toi ? Tu ne veux pas parler de ton accident parce qu’il représente ta faiblesse physique, parce qu’il a cassé quelque chose en toi qui va au-delà de ta jambe, et parce que ce sont des souvenirs que tu as enfouis au fond de toi dans le but de ne plus jamais les voir ressortir. Tu as honte de cet accident.

Je remarque que depuis que la conversation à pris une tournure de match, il fait des phrases plus longues. Un point pour lui, j'en ai bien peur. Ma faiblesse, je déteste que qui que ce soit ne connaisse ce genre de renseignement, ça mettrait en périle tout ce que j'ai construit autour. Je sais que maintenant que mon voisin de banc à lancé le sujet, il ne lachera plus l'affaire. Et si je me tais, que je ferme les yeux et que je ne bouge plus, que je m'accorde une pause?? Je ne peux pas me le permettre car ça serait un deuxième signe de faiblesse. Honte ?? Je tique, pourquoi honte ?? Pourquoi aurais je honte d'un Accident. Serais ce un teste pour tenter d'en apprendre plus ?? Sauf que si je riposte sur ce mot ça parettra aussi louche que si je laisse passer ce détail. J'opte donc pour la seconde option. Il ne m'a pas quitter des yeux et je sais qu'il observe le moindre de mes faits et gestes tentant de récolter le plus d'information possible. Qu'il essaye seulement !! Je n'étais pas une grenouille à diséquer !! D'un autre côté ça réponse me donnait plusieurs possibilité de ripostes. Une en particulier me semblait interressante :

"- Et toi, tes dessins pourquoi ne veut tu pas les montrer ?? Quelques chose de briser en toi peut être..."

J'arbore toujours ce ton calme et plasside mais je sens que je vais finir par faire des boulettes de voisin de banc si ça continue. Je ne sais pas si il a remarqué que suis à 2 doigts de l'anéantir. A t'il conscience de la personne que j'avais pu être dans le passé? Croyait t'il que la présence de gens autour de nous m'empêcherait d'agir?
Respire Zac', tu t'es jurer de n'utiliser ton poing que pour défendre les faibles des forts. Hors tu n'es pas faible donc tu ne frappes pas. Respire un grand coup. Je me passe la main dans les cheveux comme pour me remettre les idées en place. Je ne doit pas frapper sur un pauv' navet inconscient du danger. Cette image me fait sourire et pendant une fraction de seconde, un fou rire me monte aux lèvres que je refoulles aussitôt. Il ne faudrait pas qu'en plus on me prene pour un fou.

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

Nate était en train de prendre le dessus, et Zac le savait. Il était en train de perdre pied sous les yeux attentifs de son « adversaire », mais sa détermination l’empêchait de flancher. Il tiendrait bon, et c’était là tout l’intérêt de la conversation.

- Et toi, tes dessins pourquoi ne veux-tu pas les montrer ?? Quelque chose de brisé en toi peut être...

Soit il avait parlé au hasard en désespoir de cause, soit il commençait à s’orienter vers de nouvelles suppositions. Mais celles-ci n’atteignirent pas le jeune Baroque : elles étaient trop vagues, et il était trop obnubilé par les réactions de Zac. Toujours était-il que ce dernier avait tout simplement choisi de ne pas répondre à la tirade de Nate. Or qui ne dit mot consent. Le dessinateur avait vu juste, Zac avait honte. Ou quelque chose de similaire. Mais pourquoi avoir honte d’un accident ? A moins… Que ce n’en soit pas un. L’énigme était de plus en plus intéressante.

- J’ai compris, souffla-t-il comme pour lui-même.

Il enchaina en regardant Zac dans le fond des yeux :

- Ce n’était pas un accident.

Malgré ses multiples efforts pour ne pas faire quelque chose qui pourrait donner des éléments de réponse à Nate, Zac se raidit subtilement. La tension monta de quelques crans et approchait sans doute de son paroxysme.

- J’ai compris, souffla-t-il.

J'eus un très mauvais préssentiment. Si il avait compris quelques chose, d'assez important pour que je puisse remarquer une lueur d'intérêt s'allumer dans son regard qui depuis le début de notre conversation était rester d'un calme olympien il devait être proche de mon secret. Trop proche
Il enchena en me regardant dans les yeux :

- Ce n’était pas un accident

Cette simple phrase achève de me mettre hors de moi. En un rien de temps, je me relève et mon poing décrit une courbe avant de s'abbattre avec toute la force dont j'avais besoin de me débarrasser dans le mur à quel centimètres de la tête de mon voisin de banc. Ma main émit un craquement et quelques fragment de briques rouges tombèrent au sol. Tout cela s'était passé en une fraction de seconde. Je sais que j'ai fait une erreur en réagissant ainsi et rentrant dans son petit manège mais ça avait été plus fort que moi. En faites, c'était ça ou fondre en larmes. Ma main me fesait un mal de chien mais je l'avais bien mérité. Je martelle d'une voix brisé :

- C'était un accident, rien d'autre qu'un accident.

Je sais que tout mon corps clame le contraire. Je m'en voudrai toujours d'avoir fait ce que j'avais fait mais en même temps, le flic avait tiré sans le faire exprès. Donc c'était vraiment un accident.
Maintenant que j'avais défoulé ma colère, je me rassis avec une impression d'épuisement. Je étais fatigué de me souvenir, de mentir, de me battre pour devenir meilleur. J'avais chaud et mal à la tête. C'était la première fois de puis longtemps qu'une conversation me mettait dans cet état. Qu'est ce qui m'avait pris d'aller lui parler, de chanter et de lui demander ce qu'il savait sur moi. J'étais entré dans son jeu et je ne savait pas comment en sortir. Je me sentais pris au piège, completement désemparé. Je ne savais plus quoi faire.

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Enfin, Zac craquait. Nate sentit son poing frôler son visage et se nicher dans le mur, à quelques centimètres de son oreille. Le dessinateur n’avait pas bougé. Ses yeux rencontrèrent ceux du danseur, agités et brillants. Leurs visages étaient tout proches lorsqu’il souffla, la voix légèrement plus rauque et tremblante qu’à l’accoutumée :

- C'était un accident, rien d'autre qu'un accident.

Il mentait effrontément, mais peu importait. Cela coïncidait avec ce qu’il éprouvait vis-à-vis de cet accident qui n’en était pas un. Nate savait cependant qu’il était déjà allé très loin et concéda à laisser la tension redescendre. Il eut un élan de pitié pour Zac, face à l’air désemparé de celui-ci lorsqu’il se rassit. Il semblait complètement lessivé, de plus sa main ensanglantée devait lui faire un mal de chien.

- Intéressant, murmura Nate pour lui-même.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas acculé à ce point quelqu’un. Il se débrouillait toujours pour faire ressortir des émotions enfouies et pour troubler les personnes avec qui il avait des conversations, mais ce n’était – heureusement d’ailleurs – pas tous les jours qu’il les poussait à bout de la sorte. Il avait complètement fait craquer Zac et avait pu voir celui-ci sous son vrai jour, dès leur première rencontre.
Non, il n’avait pas été tendre. Il avait même été plutôt salaud. Bah, il n’était pas réputé pour sa gentillesse et son tact. En même temps, Zac l’avait cherché. C’était lui qui était venu à sa rencontre et avait infiltré sa bulle personnelle, à ses risques et périls.

- Pourquoi ne m’as-tu pas frappé ? demanda Nate, par pure curiosité.

Il aurait pu le faire, il en était absolument capable et l’avait déjà sûrement fait par le passé. Nathanaël l’avait volontairement poussé à bout, et pourtant Zac avait préféré dévier la trajectoire de son poing. Alors pourquoi ?

"- Intéressant, murmura mon voisin pour lui-même."

Je reprenais peu à peu conscience de la réalité et de ce qui m'entourait. "Courage Zac', tu as vécu bien pire". C'est sur ces pensées positive que je me redresse légèrement et que je me reprends. "Fait comme si tout ce qui vient de se passer est un rêve. Quelques secondes s'écoule, puis quelques minutes, après quoi mon voisin de banc me demanda curieux :

"- Pourquoi ne m’as-tu pas frappé ?"

J'eus un petit sourire. Quoi ?? Je suis un barbare à ses yeux?? Si je lui avait tapper dedans en colère comme j'étais, il aurait été bon pour l'hosto'. Parce que je m'étais promis de ne plus avoir ce genre de comportement. Sauf que je n'allais surement pas lui répondre ça...

"- Parce que tu n'en vaut pas la peine. Mais si ça pause problème, ça peut s'arranger"

Ca aussi c'est vrai, je vais pas tapper sur quelqu'un qui ne le mérite pas.....heu....enfin, je veux dire que je ne vais pas tapper quelqu'un qui ne mérite pas cette attention. Je le regarde droit dans les yeux. Je suis denouveau plus au moins calme et je me contrôle. Plus de risque que je lui tappe dessus. J'essaye de prendre du recule avec la situation et de relativiser. Zen, il est temps que je me rappelle des quelques cours de yoga que j'ai pratiqué quand j'étais jeune. Enfin...je suis toujours jeune mais un peu moins. Bref, je décide de lui poser une question car je veux savoir une chose :

- Dis, en vrai, pourquoi tu veux pas montrer tes dessins ?? Quelqu'un a détruit ta confiance en toi ou c'est juste une question de principe ?

Je suis quand même curieux de le savoir. Et la question pas plus indiscrète que toute celle qu'il avait lui même posé ne devrait lui posé trop de problème. Si il poussait les gens à bout, il devait bien être capable de répondre à une ou deux petites questions et je ne voulais pas lui montrer une faiblesse qui pourrait lui donner une quelcquonques raisons de me prendre en pitié. J'aurais du mal à le supporter. J'essaye aussi de limité mes émotions à mes yeux, le reste du corps dans une immobilité parfaite, aux lèvres un sourire figé. Moins je bouge, moins il en sait, alors je limite les dégats. Je tente de rester neutre. Mais je sais que mes yeux me trahissent, mes yeux ne s'arrêtent jamais de retranscrirent mes émotions. De toute manière, je ne comptais pas facilité la tâche à mon voisin de banc donc je ne connaissais toujours pas le nom. Il fallait que je le bâptise en attendant pour arrrêter de l'appeller "mon voisin de banc". Pourquoi pas....

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Zac prit sur lui et parvint à s’apaiser. Sa voix était calme lorsqu'il rétorqua :

- Parce que tu n'en vaux pas la peine. Mais si ça pose problème, ça peut s'arranger.

Nate sourit. L’excuse était bidon, mais il était tout à fait légitime de la part de Zac de ne pas vouloir donner la véritable raison. Nate savait qu’il avait déjà frappé, et probablement des gens qui en valaient encore moins « la peine » que lui. Il y eu un instant de silence. Puis Zac, qui semblait être passé à autre chose et avoir parfaitement recouvré le contrôle de ses nerfs, interrogea :

- Dis, en vrai, pourquoi tu veux pas montrer tes dessins ?? Quelqu'un a détruit ta confiance en toi ou c'est juste une question de principe ?

La question déstabilisa légèrement Nate. Il avait beau être la personnification même du calme et du self-control, le sujet était sensible et il avait toujours l’impression que les questions qu’on lui posait concernant ledit sujet était particulièrement brutales, directes. Un comble étant donné qu’il était également un spécialiste des questions directes et crues. Il sonda Zac du regard, tout en s’accordant quelque réflexion.
Zachary était intéressant, c’était indéniable. Psychologiquement et artistiquement parlant. Il était fascinant, à vrai dire. Bavard et instable, rebelle sur les bords, incontrôlable, peut-être un peu hyperactif. Un modèle potentiel vraiment très intéressant. Mais, si d’ordinaire Nate savait assez rapidement si quelqu’un était digne de confiance ou pas, des doutes subsistaient encore au sujet du danseur.
Il répondit finalement, son ton serein teinté de mystère :

- Pourrais-tu avoir confiance moi ?

Il n’avait pas demandé s’il avait confiance, puisque si même lui n’était pas encore certain, il était inconcevable de Zac le soit. Donc il parlait au conditionnel, dans l’hypothèse que dans un avenir plus ou moins proche ils puissent avoir confiance l’un en l’autre.

Je savais vraiment pas comment l'appeller...
Le jeune dessinateur sembla un rien déstabilisé par ma question mais très vite se reprit et réfléchit longtemps avant de poser une question ;

- Pourrais-tu avoir confiance moi ?

Etrangemment, Je compris exactement pourquoi le déssinateur posait cette question. La confiance c'est important et dans ce cas, l'es encore plus. Je décide de prendre le temps de réfléchir murement à la question. Je ne prenait pas ça à la légère. Ca fesait tellement longtemps que je n'avais plus confiance en personne, je ne savais pas si j'en étais capable à nouveau. J'avais toujours été méfiant et sur mes gardes dans le passé, j'avais attrappé ce caractère au fur et à mesure de mes déceptions et confiances détruites. La confiance ça demandais du temps, l'apprivoiser jour après jour, découvrir de nouvelle chose. Etais-je capable de faire ça avec le type qui se tenait devant moi. La réponse me parressait claire. Je devais être complètement malade mais je crois qu'avec du temps, de la patience et du travail de chacun de notre côté, on pourrait établir cette fameuse confiance.

"- Si on y travaille tout les deux, je crois bien que oui. Mais toi, tu sauras m'accorder ta confiance ?"

Je suis obligé de poser cette question parce que si ça ne marche pas dans un sens, ça ne peut pas marcher dans l'autre. Et parce que si il me pose la question, c'est qu'il n'est pas sur de pouvoir me faire confiance, donc suivant l'analyse qu'il a du faire pendant ma réfléxion, il fera sans doute son choix. A moins qu'il ne lui faille plus de temps. J'esperais que non car j'étais d'une impatience et rare était les situations dans lequel je savais garder patience longtemps. Ca aussi il faudrait que je le travail. Mais je suis près à le faire. Je sens que cette question était importante et je suis content d'avoir pris le temps d'y réfléchir, de ne pas donner une réponse en l'air ou dans la précipitation qui aurait donner l'impression que je ne comprenais pas l'enjeux de cette simple question de quelques mots à peine.

[J'espère que c'est pas trop court mais la je suis HS...]

Sujet: Re: Le bruit du silence //Nath// ||End.||

» Rencontre avec Nath' [ PV Nathaël Von Arlex ]
» Je n'ai pas d'idée de titre. Alors on va faire comme si c'était un titre. Y'a pas de règle sur les titres, si ? (Nath) || Fini.

Le bruit du silence //Nath// ||End.||

Le bruit du silence //Nath// ||End.||

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