James Mac Bond croyait qu'aujourd'hui serait une journée comme les autres. Il ne savait pas combien il avait tord. Combien son monde allait être chambouler. Parce que l'hisoitre était écrite. Et aujourd'hui, c'était la fin d'un chapitre de la sienne. Il s'était levé comme tous les matins, avait pris une douche comme tous les matins, s'était brossés les dents comme tous les matins. Avait déjeuner avec un paquet de twix et était parti à la salle des prof car il n'avait pas cours avant midi pour une fois. Il décida de profiter de cette pause opportune pour corriger quelques séries de test de ses élèves de 4ième et 5ième. Il dut néamoins prendre 5 minutes pour un café, car il était assez fatigué. Il ne pouvait pas savoir que c'est ces 5 minutes allaient changé sa vision du monde. Qu'il allait se retrouver plonger dans le passé. Dans un passé sombre qu'il s'efforcait d'oublier jours après jours depuis un peu plus d'un an maintenant.

Il ouvrit donc la salle des professeurs, sortit dans le couloir. Et c'est à cet instant que ces yeux croisèrent un regard noir comme du charbon. Un regard qu'il n'avait jamais pu oublier. Malgré tous ces mois, deux yeux qui hantaient le moindre de ses rêves depuis maintenant trop longtemps. Jamais il n'aurait pu les oublier. Assassin. Il lacha son dossier, sans vraiment le vouloir. Il n'y avait plus que ce jour maintenant. Celui qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui....

Il se souvenait d'une voiture....Une voiture délabré, couleur bleuté-grise, un ciel sombre et orageux. Mais un jour qu'il croyait être le meilleur de sa vie et qui termina en cauchemar. Il se souvenait de chaque détail comme s'il y était. Il y avat été d'ailleurs... Et il avait perdu l'être le plus cher de sa vie... Jamais il ne pourrait vivre pareil maintenant. Et tout ça, c'était de sa faute...

" Comment croire que le passé peut êtrre oublié? Alors que devant moi, j'ai la preuve que mes erreurs me poursuivront jusqu'au bout du monde... "

Gabriel Sunrise O'Angels regarda les professeurs sortirent de la salle pour se diriger vers leur local. Certain prèssaient le pas, comme s'ils risquaient d'être en retard. D'autres au contraire prenaient leur temps. Ils y avaient ceux qui stressaient, ceux de mauvaise humeur, celui qui c'était renversé du café sur la chemise. C'est à ce moment que Gabriel rencontra le regard d'un professeur qu'il n'avait pas encore eut. Que ses yeux bleus eurent sur lui l'effet d'un électro choc. Il l'avait reconnu dès l'instant ou il avait croisé son regard. Lui aussi, Gabriel le vit lacher sa farde au milieu du couloir. Figé. Horrifié. Ses feuilles volèrent partout dans le couloir. Un ou deux élèves commencèrent à les ramasser pour aider leur professeur mais ce dernier restait figé. Gabriel lui ne pouvait quitter des yeux ce visage si familier. Son visage restait malgré tout, malgré ce qu'il savait, figé. Dénué de toute trace d'émotions.

Il avait rencontré James un peu plus d'un an auparavant. Il avait quitté l'Allemagne pour rejoindre Londres car le village de son enfance avait brulé et qu'il devait se rendre jusque là pour avoir des nouvelles. Les nouvelles furent mauvaise. Gabriel but un peu trop ce soir là. Il croyait que sa vie était ruiné à l'époque. Il croyait qu'il était tant pour lui de rejoindre un monde qui pourrait peut être être meilleur. Bien qu'il savait qu'il brulerait en enfer pour les crimes qu'il avait commis. Il avait pris le volant de la vieille voiture délabré qu'il avait louer ivre mort. Il roulait trop vite, il était tard, une pluie torentielle s'abbattait dans les rues de l'ombre, on y voyait pas à plus de 3 mètre. Il y eut une panne d'électricité. Pour Gabriel, c'était un signe. Comme une façon de lui dire, maintenant, pour toi, tout doit s'éteindre ici.

Il ne résista pas à la pulsion qui le prit à ce moment là. Son pied enfoncant l'accélérateur encore un peu plus. Le mouvement de volant, la voiture en face. Le visage d'un homme, souriant, puis terrifié. D'une femme vêtu d'une robe blanche. D'une mariée. D'un couple heureux. Le choc fut d'une violence inouie. Il fut propulser vers l'avant, son front cogna le volant, ça ceinture lui brula la peau. La douleur explosa en lui. Il essaya de sortir de la voiture mais sa portière était enfoncée, alors il se glissa côté passager et réussit enfin à s'échapper de la voiture. Son regard se tourna vers les deux autres. Leur voiture avait prit feu. Dès que les flammes toucheraient le réservoir... Gabriel décida d'essayer de les faire sortir. Il ne tenait pas à se faire attrappé pour homicide involontaire. Il ouvrit la porte du conducteur et traina le corps inerte de l'homme dehors. Ce ne fut pas une mince affaire mais il réussit. Il l'éloigna de sa voiture. Deux secondes plus tard, une explosion retentit et une vague de chaleur brula la nuque de Gabriel. Il se retourna et découvrit la voiture en feu. Il savait ce qu'il lui restait maintenant à faire. Il ota la plaque d'immatriculation de sa voiture les mains tremblantes. Et s'enfuit. Il trouva un hopital, à des kilomètres de là, ce fit soigner et quitta l'Angleterre pour éviter qu'on le retrouve ou qu'on le reconnaisse.

Mais là, dans ce couloir. Il se sentait soudain piégé. Pris comme un rat. Qu'allait il faire? Il était si près de son but maintenant. Il ne voulait pas que ça s'arrête maintenant. Ca ne pouvait pas se terminer comme ça. Il devait faire quelques chose... mais quoi ?

James MacBond en avait le souffle coupé. Il n'arrivait pas à réaliser que le type en face de lui était réapparu après autant de temps. James savaient que pas mal d'élèves le regardaient en se demandant ce qu'il n'allait pas. Il récupéra donc ses feuilles et en passant à côté de Gabriel, lui souffla :

- Je t'attends dans le dernier local au fond du couloir.

Il n'avait jamais dit une phrase sur un ton pareil. Autoritaire, menacant, c'était tout le contraire de ses habitudes. C'était là qu'il avait prévu de faire ces corrections. C'est là qu'il devait discuté avec ce garçon. Sur le champs. Il avait besoin de savoir ce qu'il s'était passé lorsqu'il était inconscient. Il voulait savoir pourquoi on avait jamais retrouvé le coupable de la mort de sa femme.

Il avanca à grand pas jusqu'au local ou il s'enferma et respira un grand coup. Il allait devoir s'accrocher pour ne pas s'emporter. Pour ne pas faire de bétises. Rester calme. Il y avait surement des explications.

Le jeune élève entra. Ses deux yeux noir brillait d'un éclat froid, un regard malsain, un visage inexpressif, tout en lui donnait froid dans le dos de son professeur. Soudain, il avait un peu peur d'affronter son regard. Mais il se lanca tout de même :

- Pourquoi ?

Il y avait tellement de chose à répondre dans se simple mot. Pourquoi avoir roué si vite ? Pourquoi être parti ? Pourquoi...

"Pourquoi avoir peut d'oter la vie quand notre propre vie ne vaut déjà plus grand chose... ?"

Le professeur finit par se reprendre, ramasser ses affaires et s'avanca droit sur le musicien. Là le jeune homme pouvait vraiment se sentir piégé. Si il faisait éclater la vérité dans le couloir, avec tout ce monde, tout les choses que Gab' avait caché n'aurait plus aucune raison de l'être. Il aurait fallu que... Il passa à côté de Gabriel et lui fit d'une voix un peu étouffé :

- Je t'attends dans le dernier local au fond du couloir.

Gabriel eut un très léger sourire. Un sourire glacial. Le prfesseur venait lui même de se mettre dans l'ambarrat. S'il en avait fait une affaire publique, Gab' aurait fini en prison pour l'homicide involontaire de sa femme et peut être même pincé pour d'autres choses. Alors qu'en gardant tout pour lui, il donnait une chance à Gabriel de règler ça lui même. Ce qu'il aurait d'ailleurs du faire depuis longtemps. Le jeune beethoven suivi de loin son professeur dans le couloir. Il attendit un peu devant la porte, un plan d'action se formant peu à peu dans son esprit. Dès l'instant ou j'entrai, la pression de ses yeux bleu sur moi fut immense. Je relevai le regard et affrontai son regard, fermant avec soin la porte derrière moi. C'était maintenant entre lui et moi.

- Pourquoi ?

Cette question résonna dans la pièce. Gabriel n'y répondrait jamais. Il n'en avait aucunement l'intention. Il avait appris beaucoup de chose médicales au cours des dernières années, et entre autre qu'un cadavre n'a pas besoin de réponse. Discrètement sa main trouva la poignée de son sabre. Il fit deux mouvements à une vitesse fulgurante. Un mouvement pour sortir le sabre, le deuxième pour tapper James avec la poignée de se dernier. Il ne pouvait se permettre d'utilisé la lame, il deviendrait alors automatiquement le principal suspect. James s'écroula par terre, complètement assomé. C'est alors que des voix retentirent devant la porte. Gabriel se cacha derrière le bureau et deux élèves entrèrent, tombant nez à nez avec James, par terre. Il appellèrent à l'aide et Gabriel su qu'il avait échoué. James finirait pas se réveiller.

~ 2 heures plus tard ~

James étaient dans le coma. Tout le monde pensaient qu'il s'était cogné ou qu'il avait eut un shock, personne ne soupconnait que ce fut volontaire. Les médecins ne savaient pas quand il se réveillerait ni ce qu'il avait mais Gabriel ne comptait pas attendre les bras croisé. James devait disparaitre. D'une manière ou d'une autre.


HAPPY ? End