Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth

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MessageSujet: L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth   L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth EmptyLun 21 Nov - 21:49

L'AMOUR EST UNE FUMEE FAITE DE LA VAPEUR DES SOUPIRS


N'est-ce qu'une sombre mélancolie qui ronge ton coeur ? Abomination née des enfers,grignotant ton âme parcelle par parcelle. Cette amour trop fort qui bientôt finira de te consumer, ce sentiment si brûlant qui détruit peu à peu ton coeur. Ces soupirs lâché, tourbillonnant à présent si haut dans le ciel. Mais pourquoi me dis-tu ? Pourquoi l'aimes-tu à t'en arracher l'âme ? Assassiner ton être, la personne que tu es ? Sombre damnation qui écorche ton esprit, dissolve peu à peu ton semblant de raison. Mais pourquoi me dis-tu. Pourquoi tant d'amour, pourquoi tant de vide dans ton coeur ? Pourquoi jour après jour cette fumée s'élève t-elle plus haut que les étoiles, si haute, tellement haute qu'elle s'en va toucher le sommet de la voûte céleste. Où est-elle ? Est-ce qu'un jour cet éclair de bonheur traversa le ciel, fendant ainsi les nuages éparses ? Pourquoi la tourmente des nuages plane t-elle si près de toi ? Qu'as-tu donc fais pour cela ? Est-ce ton châtiment ? Le châtiment pour le sang versé, le crime qui te hante ? Cette mort si délectable qui te suit partout ? Cette odeur malveillante qui ne quitte aucun de tes pas ? Oh ce parfum ! Pourquoi semble t-il si âpre et à la fois si exquis à tes narines ? Ce sombre amour qui s'enfuit, rongeant ton âme morceau par morceau. Ton coeur qui se détruit, s'éparpille en milliers de pièces. Où es-tu ?

C'est un matin froid et gris, un matin qui te fais tellement penser à ceux que tu as connu, à ceux que tu a observer si longtemps au travers de cette même fenêtre. Tu frisonnes. Le froid s'introduit lentement mais sûrement sous ton long manteau bleu marine, la fumée sors de ta bouche, chacune de tes respiration propage dans l'air une fumée fugace qui s'élève dans la brise froide du matin. Qu'est-ce que tu fais là, si tôt Lilieth ? Encore une des ces insomnies, insomnies sans fin, infernaux fantômes qui suivent chacun de tes gestes. Ce matin tu es sortis du dortoir Lilieth, sans dire au revoir à personne - après tout, tu n'as personne à qui adresser ces paroles - personne n'a demandé où tu allais, personne ne t'as dis qu'il faisait si froid dehors. Tu t'avances sur ce chemin à présent verglacé, observant ces kilomètres d'arbres sans feuilles qui s'agglutinent devant tes beaux yeux. Tu parcoures ce chemin, chacun de tes pas te menant à un endroit bien précis.

Les branches hivernales, sans plus aucune feuille en leur ramages, froid monstrueux qui arrache l'été et va la mettre en terre, plaisirs rangés dans un placard, fermé à clé. Tu regardes le ciel laiteux, pensant que tout en chacun rejoindra les cieux un jour ou l'autre. Le ciel est tellement opaque, voilé, tu te demandes quand la neige finira par tomber. L'hiver mystérieux, te rappelant tes souvenirs mélancoliques, te ramenant à la sombre tristesse, te ramenant également aux plaisirs de noël. Tu arrives enfin. Ton épaisse écharpe de laine vole au gré du vent, vent qui s'engouffre sans sentiment au travers de ton jean délavé. Tu frissonnes. Et si ce n'est rien, et si c'est tout ? Pourquoi un point d'eaux où nagent les oiseaux ? Pourquoi au loin ces montagnes qui surplombent l'étendue ? Souvenirs amers d'une époque révolue. La vie est si belle, si laide. Si prévisible, tellement aléatoire. Tu t'assois sur un rocher. Une douce mélodie t'envahit, c'est la chanson que te chantait ta mère pour t'endormir. Une larme gelée coule sur ta joue.

Ce lac est tellement semblable à celui où tu allais jadis. Ce même lac ou tu aimais venir patiner avec ta mère, ou encore pic-niquer. Ce même lac ou tu venais te réfugier à la nuit tombante, fuyant ton père machiavélique. Ce même lac où tu as rencontré le cygne, celui qui t'a donné le courage de le faire.. Perchée sur ton rocher, tu observes toujours l'horizon de tes prunelles orageuses. Horizon qui malgré l'opacité du ciel se teinte lentement de pourpre. L'étendue humide semble peu à peu se remplir de sang. Cela te fais trembloter.



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MessageSujet: Re: L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth   L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth EmptyMar 22 Nov - 12:29

L'AMOUR EST UNE FUMEE FAITE DE LA VAPEUR DES SOUPIRS

Le froid s’amène... Tu n'aimes pas le froid : ça fait mal et pas qu'à la gorge, ça brûle les mains et ça enrhume. Tu te lèves péniblement de ton lit encore chaud, quel supplice, dès le matin... Tu mets tes pantouffles et tu regardes par la fenêtre, il y a un peu de givre. Tu ouvres la fenêtre, tans pis pour tes camarades, tu lève tes fines mains de pianiste et tu passe le doigt sur le givre tu orne la fenêtre, une ligne est tracée. Tu regarde ton index où le givre fond peu à peu, tu ne sens plus le froid sur ta peau fine et douce. Tu refermes la fenêtre et tu regarde l'heure, il est tôt, toutes tes camarades dorment, tu es matinale. Tu te souviens alors que tu es en pyjama, tu regardes si il y a quelqu'un qui te regarde : non, personne. Tu te lève et fouille dans ton armoire le nécessaire. Tu t'assois lourdement sur ton lit enlève donc ton haut de pyjama et tu mets ton soutien-gorge favori, celui à fleurs. Tu enlèves ensuite ton pantalon de pyjama et mets une culotte, celle assorti à ton soutien-gorge puis tu enfiles ton jean favori, et opte pour un col roulé violet : te voilà prête. Tu descends en trombe les escaliers, sans tenir compte de tes camarades et tu te diriges vers la Salle à Manger où le petit déjeuner est prêt. Peu de personnes sont présentes, quelques Cygnes et une ou deux Baroques, tu es la seule Beethoven. Tu manges donc seule. Tu retournes dans le même "silence" au quartier général des Beethoven, tu vas dans la salle de bain avec sa lumière jaune et tu coiffes tes cheveux noirs. Tu te laves les dents avec ton dentifrice amer. Tu cherche dans tes affaires le mascara et tu t'en mets, aujourd'hui tu n'as pas envie de mettre de l'e-liner et tu opte pour le crayon. Tu es en weekend, tu l'avais oublié... Quelle tête en l'air !!!

♫♫♫

Tu décides de sortir, même par ce froid. Tu es folle parfois. Même tout le temps. En particulier tes idée qui sont parfois extravagantes. Même tout le temps. Mais bon, tu es née avec... Tu ne sais pas vraiment où aller... Tout de même tu te prépares, mets tes bottes et une grosse veste, sans oublier ton écharpe. Tu sors donc dans le froid, sans vraiment savoir. Le soleil n'est pas haut dans le ciel et ses rayons sont faibles. Lorsque tu respires, de la fumée blanche sors de ta bouche. Tu sors ton MP3, toujours glissé dans ta poche de veste et tu mets les écouteurs, tu allume ton engin et tu mets sur la chanson favorite : Someone Like You. Tu ne te lasses jamais de cette chanson, avec son refrain mémorable... Tes pas sont en rythme avec la musique et tu fredonne l'air. Ta marche te mène au Lac aux Cygnes, une personne est là. Elle est assise sur un rocher près du lac. Tu plisses des yeux pour la distinguer : elle doit avoir ton âge. Tu t'approches d'elle, à distance raisonnable. Puis tu enlève tes écouteurs, puis tu les ranges. Tu t'assois sur le sol froid, et tu adresses la parole à cette inconnue :

- Salut, comment tu t'appelles ?

Tu fais un sourire à la jeune fille, pour ne pas avoir l'air bête et tu attends sa réponse.



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MessageSujet: Re: L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth   L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth EmptySam 26 Nov - 17:51

Des pas résonnent derrière toi. Tu te détournes du magnifique lever du soleil. C'est une jeune fille de peu ta cadette. Elle s'approche de toi. Elle est de taille moyenne, plutôt mince, ni trop, ni moins. Son visage est fin et des tâches de rousseurs s'étendent de ses joues, passant sur son nez gracile. Pourtant ses cheveux sont relativement courts et d'un noir profond. Mais ce qui retient le plus ton attention ce sont ses yeux mystérieux, énigmatiques et brillants. Un regard aussi vert que la plus belle des émeraude. Ils sont magnifiques. Elle a bien de la chance te dis-tu. Ce n'est pas de l'envie, simplement du constat qui perce dans ta remarque. Elle enlève ses écouteurs, les ranges et s'assoit à tes côtés, sur le sol dur et glacé. Elle porte un blouson ainsi que des bottes. Une écharpe épaisse en laine, un jean basique ainsi qu'un pull à col roulé d'un beau violet. Assortit à ses yeux te dis-tu. Elle a bien raison de les mettre en valeur. Elle te dit alors :
    " Salut, comment tu t'appelles ? "
Elle ponctue sa question d'un jolie sourire. Tu lui souris en retour. Tes couettes sont ballottées par les bourrasques de vent, et une d'entre elle se détache, laissant ton élastique s'envoler pour se poser sur la surface du lac. Tu ne vas pas le rattraper, tu n'es pas folles à ce point. Tu tournes ta tête vers l'étendue humide. Impossible à rattraper. Irrécupérable. Tu secoues la tête, tant pis. Tu es toujours quelqu'un d'indifférent. A la place, tu détaches ton autre couettes, laissant cette fois ci l'intégralité de tes cheveux voguer au gré du vent, se séparant en centaines de petite mèches éparses. Mais tu n'aimes pas garder les cheveux détachés. Alors, tu saisis l'unique élastique qu'il te reste et noue tout tes cheveux. Tu fais une petite queue de cheval haute, t'assurant qu'il n'y ait aucune bosse. Tu te retournes vers ton interlocutrice en continuant de sourire.

Tu ne lui réponds pas tout de suite. Peut-être penses t-elle que tu es étrange, sourde, ou muette pourquoi pas, mais tu préfère l'observer au préalable. De quelle maison peut-elle bien être.. Elle te dit vaguement quelque chose, peut-être l'as-tu déjà croisé à la salle à manger, ou encore dans la salle commune. Ou peut-être le jour de la rentrée, qui sait ? Tu regardes ses doigts, ses jambes, sa façon d'être, de se mouvoir. Puis enfin tu plonges tes yeux sombre dans son mystérieux regard. Beethoven. Tu paris qu'elle fait partie de cette maison. Pourquoi ? Parce que c'est logique. Et puis, tu la vois plus jouer d'un instrument. Parfois, tu as des intuition comme cela, en regardant les gens. Mais peut-être que tu te trompes.. Tu secoues imperceptiblement la tête. Non, ce n'est ps possible. Tu te retourne une seconde fois, fixant ton interêt sur l'eau, laissant tes pensées partir à la dérive. Tu effectues quelques clichés du paysage merveilleux, et satisfaite, repose délicatement ton appareil photo sur le sol froid. Au bout d'un long silence, et sans pour autant la regarder, tu lui réponds, d'une voix pourtant douce, amicale :

" Lilieth, de la Maison Baroque. Et toi, Maison Beethoven je suppose ? "

Tu es incorrigible Lilieth, tu veux avoir raison. Tu sais que tu vas avoir raison. Oui, tu le sais. Et ça t'amuses, ça t'amuse tellement. Elle ne peut pas le voir, mais pourtant tu souris. Un immense sourire parcoure ton visage. Pourtant tu restes à enlacer des genoux, collés contre ta poitrine. Une étrange journée commence. Tu ne te retournes pas.



Dernière édition par Lilieth L. O'brien le Mar 6 Déc - 21:17, édité 4 fois
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Frida Calloway
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MessageSujet: Re: L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth   L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth EmptySam 26 Nov - 18:55

L'AMOUR EST UNE FUMEE FAITE DE LA VAPEUR DES SOUPIRS

A la fin de ta question, elle te souris, puis une des couettes de ton interlocutrice se défait. Si c'était ton cas, tu n'aurais pas hésité à aller le chercher, mais elle n'était pas de ton avis. Sans bouger, elle prends l'autre élastique et noue ses deux couettes en une seule. Après avoir vérifié s'il y avait des bosses, elle continue de sourire. Elle est sourde ? Elle est muette ? Elle te regarde dans les yeux, comme si elle y cherchait quelque chose. Tu n'oses pas détourner le regard. Après cela, elle détourne le regard sur l'eau et secoue la tête. Mais qu'as-t-elle ? Elle prend son appareil photo, elle prends des clichés. Tu te sens comme un fantôme. Et si tu était un fantôme, pourquoi t'as-t-elle regardée comme ça : a-t-elle vu un fantôme ? Tu secoues la tête à l'idée d'être un fantôme, quelle idée !

♫♫♫


Sa tête te dit quelque chose. Tu l'a vue ? Peut-être, tu n'as pas de mémoire visuelle, tu as une mémoire auditive. Tu ne te souviens plus bien d'elle, si tu l'as vue. Pendant un long silence, tu l'observes... Elle est assez petite, elle a une peau étonnamment claire, presque pâle. ses cheveux sont tout aussi pâles, elle a par contre des lèvres plutôt roses : elle est très jolie. A son doigt, une bague -certainement en or - avec un beau cygne. A ses oreilles, des petites boucles d'oreilles brillent. Tu adores les boucles d'oreilles, tu le sais ça. Aujourd'hui tu as opté pour des simples créoles... Tu es totalement excentrique pour les boucles d'oreilles, entre les papillons, les fleurs, les fantaisies, le créoles... Tu en as des millions -et encore - ! Après le long silence, la jeune fille te réponds :


- Lilieth, de la Maison Baroque. Et toi, Maison Beethoven je suppose ?

Comment l'a-t-elle deviné ? Voyante? Non, quand même pas... Et au fait : elle parle ? Bon, récapitulons : elle s’appelle Lilieth et elle est de la maison Baroque. Tu lui souris. Tu aimes sourire, ça rassure les gens et ça donne l'air plus sympathique. Mais tu es déjà sympathique... Un long silence s'écoule tu te rends compte que c'est à toi de parler, tu lui adresses donc la parole :

- Oui, je suis de la maison Beethoven. Je m'appelle Hélène Leroy, enchantée !

Et re-sourire, tu n'arrêtes pas aujourd'hui ! Lilieth a ses jambes contre sa poitrine. Tu attends sa réponse, elle a l'air gentille.

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MessageSujet: Re: L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth   L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth EmptySam 26 Nov - 19:22

Tu ne la regardes toujours pas. Pourtant, tu sens qu'elle est surprise. Très surprise. Un large sourire d'amusement s'affiche sur ton visage. Dans le mille ! Tu aimes tellement avoir raison ! C'est tellement extatique comme sensation. Grisant presque.. C'est comme cela depuis que tu es né. Tu as toujours voulu tout savoir, deviner était l'un de tes passes temps favoris. Tu aimes bien connaître les gens sans pourtant qu'ils te connaissent,tu aimes vraiment cela, essayer de savoir ce qu'ils pensent, ce qu'ils ressentent. Oui, si tu n'étais pas allée à l’hôpital, tu aurais pu devenir une talentueuse psychologue ! Tu es de plus en plus étonnante. Maintenant que tu effleures enfin la vie du bout de tes doigts, maintenant que tu côtoies des humains, ta vie est bien remplie, tu peux t'amuser à recenser nombre d’informations tellement l’académie contient d'élèves. Mais sa surprise s'estompe vite, comme chasser par une bourrasque de vent. Tu reprends contenance.

Tu la sens sourire derrière toi, comme pour te mettre à l'aise. Même si tu es déjà à l'aise, et peut-être même la plus à l'aise de vous deux. Toi aussi tu aimes bien sourire. Un long silence se met en place. Tu ne fais rien pour le rompre. Tu reprends machinalement ton appareil photo et l'allume. Le soleil commence à présent son ascension dans le ciel matinal. Tu penches ton visage vers l'écran lumineux. Tu commences dès à présent à supprimer les clichés loupés. Tu as pris beaucoup de photo, tu aimes le mode rafales, ça te permet d'en avoir beaucoup. Et comme ça, parmi les nombreuses images, il y en a toujours une qui est super. Tu les regardes toute une par une, longuement, avant de les supprimer. Tu aimes beaucoup en avoir dans toute sortes d'angles, avec des lumière différentes, c'est vraiment efficaces quand tu commences ensuite à les peindre. Tu as à peine effacé une petite douzaines de clichés que la jeune fille te réponds, comme réalisant enfin que c'était à elle de parler. Tu délaisses ton appareil sans pourtant l'éteindre, prête à écouter sa réponse.

" Oui, je suis de la maison Beethoven. Je m'appelle Hélène Leroy, enchantée ! "

Hélène.. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu trouves que ce prénom lui va comme un gants. Tu hausses les épaules. Tu attends un instant, sans un bruit. Puis tu éteins pour de bon ton appareil photo et le range dans ton sac. Tu te décides enfin de te retourner vers Hélène. Elle te souris. Elle aime bien sourire, tu avais une nouvelle fois raison. C'est fou comme parfois tu sens les choses sans les voir. Toi aussi, tu aimes sourire, tu lui lances un sourire éblouissant, éclatant de gentillesse et attend encore un moment pour lui dire, d'un ton enjouée, enthousiaste et respirant la bonne humeur :

" Enchantée alors ! "Tu ne dis rien de plus, préférant être naturelle et éviter le superflus.

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MessageSujet: Re: L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth   L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth EmptyDim 22 Jan - 21:44

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MessageSujet: Re: L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth   L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs ♦ Hélène & Lilieth EmptyDim 4 Mar - 11:12

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