Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 ▬ The solitude is a thing, to be disturbed is the other one... ▬ Raph'

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MessageSujet: ▬ The solitude is a thing, to be disturbed is the other one... ▬ Raph'   ▬ The solitude is a thing, to be disturbed is the other one... ▬ Raph' EmptyVen 17 Aoû - 22:22

Solitude
« The solitude is a thing, to be disturbed is the other one... »


Ce matin-là , Liam n'avait aucune envie de rester enfermer dans sa chambre par une magnifique journée. D'autant plus que dehors, il faisait un temps de rêve ! Le soleil brillait magnifiquement haut dans le ciel bleu azur et les trois quart des étudiants se trouvaient hors des établissements à profiter de ce climat incroyablement agréable. En regardant par la fenêtre de se chambre située dans l'établissement Baroque, la maison des peintres et dessinateurs, Liam Lockwood n'aperçut aucun nuage à l'horizon et beaucoup de monde se trouvait dehors. Quelques ados inconscients se balançaient de l'eau dessus. Tient d'ailleurs, c'était une bonne occasion pour aller embêter quelques personnes qui ne voulait que rester tranquilles. Sortant en trombe de sa chambre, mal coiffé et habillé avec des affaires toutes froissées -comme à son habitude-, le jeune homme se dirigea vers les toilettes pour remplir une grosse bouteille d'eau. Le liquide était glacial. Il s'en aspergea un peu sur le visage pour se rafraîchir avant de sortir une nouvelle fois dehors, se dirigeant vers les jardins. Les adolescents adoraient se promener là-bas et c'était pour cette raison que Liam adorait les embêter. Eux, ils ne voulaient rien, sauf rester seuls sans être dérangés par une personne quelconque. Mais cette personne-là n'avait que faire de leurs pensées et voulait à tout prix s'amuser. Le garçon s'approcha doucement de sa première victime qui aurait le droit à l'horrible connerie qu'il allait faire. Une jeune fille blonde aux lunettes de soleil en forme de cœur. Ce style écœura Liam et lui jeta un bon quart de la bouteille dessus. La fille, trempée jusqu'aux os, cherchait le coupable. Bien entendu, il ne se dénonça pas bien entendu. Jamais il n'assumait son côté immature, et c'est ce petit défaut qui gênait les autres personnes de son entourage. L'adolescent faisait ses stupides imbécilités à n'importe qui, amis ou ennemis. Mais il préférait tout de même emmerder ses ennemis que ses amis. Après avoir arrosé quelques autres victimes en s'amusant comme un vrai gosse, Liam s'approcha d'un type aux cheveux noirs. Ses yeux étaient masqués par des lunettes de soleil de même couleur. Une cigarette à la main, le mec fumait tranquillement. Le gars idéal pour sa prochaine proie ! Surtout qu'il avait un avantage...

Sans hésiter, Liam l'aspergea du reste de la bouteille qu'il était allé remplir une nouvelle fois un peu avant. Le garçon aux cheveux noirs était à présent trempé. Là, le jeune homme sentit qu'il avait fait une gaffe, mais s'en foutait complètement. En voyant la clope du mec éteinte par l'eau qu'il lui avait lancé, il ne put s'empêcher de sourire. Oui, ce putain de sourire de gosse que tout le monde détestait, qui montrait à la fois la fierté du gamin et son innocense. Les ennuis ne faisaient que commencer pour l'immature.
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MessageSujet: Re: ▬ The solitude is a thing, to be disturbed is the other one... ▬ Raph'   ▬ The solitude is a thing, to be disturbed is the other one... ▬ Raph' EmptySam 18 Aoû - 1:23



Voilà, je me réveille encore un matin. Un matin ? Une nuit plutôt. Il est trois heures. J'ai encore rêvé de toi. Je suis parti. Pourquoi ? Parce que j'avais mal à te voir l'aimer comme tu ne m'aimeras jamais. J'ai abandonné. C'était trop dur. Mais dans mes rêves... Tes lèvres sont à moi. Je caresse tes hanches alors que tu te blottis contre mon torse. Je sens enfin l'envie de vivre que tu m'insuffles. À mes réveilles, tu n'es plus là. Surement es-tu dans les bras de ce connard finit qui se fout bien de la chance qu'il a de t'avoir. Moi... Moi je t'aurais aimée à ta vraie valeur. Je t'aurais rendue heureuse avec de l'amour. J'ai envie de vomir et de mourir. Vivre sans toi m'est irrévocablement impossible. Pourtant je plais. Des filles veulent de moi. Mais elles ne sont pas comme toi. Elles ne comprennent pas. Je n'ai pas le droit d'aimer de toute façon. Ni toi, ni personne d'autre. Aimer est une chose vouée à l'échec. Je fouille ma table de nuit. Où j'ai foutu cette putain de lame. Il faut que je souffre. Je tombe sur un portrait de toi. J'ai mal. Je trouve enfin ce que je cherche. Je regarde le tranchant lisse du cutter. Je dois être masochiste. La vie n'est qu'une illusion dont je dois me défaire. Comme l'amour. Je plante doucement la lame dans mon avant bras... Je ne sens pas la douleur. Je presse plus fort. Le sang coule le long de mes doigts et des goutes écarlates tombent sur le sol. Mon portable sonne. Je regarde l'écran. Ton prénom s'affiche. Ou plutôt ton surnom. « Ley ». Charley, pourquoi tu continues ? Tu as peur la nuit ? Je sais que tu as peur. Je décroche avec ma main rougeoyante. Je sais que tu vas raccrocher. Tu veux juste être sûre que je suis vivant. Tu as peur que je me suicide, n'est-ce pas ? Cette idée glace ton sang bien plus que le vent froid de l'hiver. Pourtant tu as ton connard pour prendre soin de toi. Non ? Pourquoi jouer ce jeu alors ? Pourquoi me retenir alors ? Tu ne crois pas que je souffre bien assez pour qu'en plus tu joues avec moi. Je souris de façon étrange. Tu vas raccrocher.

« Allo..? »

Bip... Bip...

Tu vois. Je le savais. Tu me dégoutes et m'attires. On était bien dans notre douleur, n'est ce pas ? Mon bras me pique. J'ai mal. Quelle couleur passionnante... Elle me rappelle que je ne dois pas t'aimer. Non, cette chose m'est interdite. Pour toi, je fuis le bonheur, je le sais. Mais pour moi... Cette douleur est douce. Amère. Délicate. Réconfortant. Je ne suis pas vivant. Je suis mort le jour où elle a quitté cette terre. J'attrape mon paquet de clopes et m'en allume une en regardant mon bras. Je regarde le petit fleuve rouge qui coule. Cette trace douloureuse dans ma peau me fait du bien. J'ai mal. C'est bien fait. C'est ce que je mérite. J'ai sombré le jour où je t'ai laissée derrière moi, mais ça, tu t'en fous ! Je tire une longue taffe. Si je ne pense pas à toi je meure. La vie est cruelle et tu me maintient en vie avec tes appels furtifs. Tu ne veux pas me parler ? Je donnerai cher pour entendre ton rire. J'aurais tout donné pour te rendre heureuse. La fumée file entre mes lèvres entrouvertes. Quand ai-je allumé ma lampe de chevet ? Je ne sais plus. Ley', je sais pas si tu m'entends, mais j'ai peur... moi aussi j'ai peur dans la nuit. Je repense à elle même si je ne m'en souviens pas. Je suis trop con. Je plante ma lame pour refaire une tranchée juste à côté de l'autre. Mon sang coule. Douleur réchauffant mon coeur. Je me cherche des excuses pour ne pas me suicider. Je pourrai. J'ai ce qu'il faut. Je me lève et m'avance jusqu'à mon bureau. Il n'y a que des dessins et mes crayons. La seule chose que je suis capable de dessiner c'est toi et son sourire. Je passe une main dans mes cheveux bruns avant de les empoigner. Putain. Je pleure encore. Je ne suis qu'un idiot. Incapable de mettre fin mes jours. Je tourne en rond. Je ne sais plus quoi faire loin de ton rire. La rage me prend. Je balance tout ce qu'il y a sur le bureau. Les perles cramoisies ont sali le mur immaculé et feuilles. Je m'effondre sur le sol. Je pleure encore. Tu vois... Tu n'avais pas tort. Je suis faible et lâche. J'ai encore fuit.

Je rouvre les yeux. Il fait jour. Je me sens bizarre. Mou. Vide. Comme d'habitude. J'ai dormi sur le sol, dans mon propre sang. J'en suis couvert. Il a séché. J'ai des écailles bordeaux sur le visage, les lèvres, les bras et le torse. Mais, y a-t-il en ce monde quelque chose que je sais faire ? Ouais, je dessine. Je te dessine. Et après ? Je me lève. C'est moi cette chose là ? Je suis décoiffé, pâle comme jamais, cerné et affamé. C'est ce que je vois dans la glace. Je prends une serviette et me dirige vers la salle de bain. Je lave mon visage avec lenteur. J'ai encore manqué mon cours. Tant pis. Mes yeux gris sont vides, encore. Mais depuis quand je suis comme ça ? Je n'ai pas souvenir d'avoir été différent en fait. Je me morfonds. Ouais, je suis rien qu'une loque. Un con. Un suicidaire raté. Il faut être doué pour en arriver là. Une fois les traces rouges de mon désarroi effacées, je retourne dans la pièce qui me sert de chambre. Quelles sont les chances pour que le destin nous réunissent ? Il n'y en a aucune. Tu sais pourquoi ? Parce qu'il n'existe pas. Je regarde la chambre baigné de lumière. Je suis sur le seuil. J'observe la tache de souillure au pied de mon bureau et les feuilles étalées un peu partout. Je malmène mes travaux. Mes oeuvres. J'ai du talent parait-il. Mais à quoi le talent peut-il servir dans un monde où tu n'es pas avec moi ? Je ne respire que quand tu m'es proche. J'étouffe sans toi. Je préfère tes souffrances aux miennes parce que je sais que je peux te les faire oublier alors que les miennes sont encrées en moi. Je m'habille. Je ne sais même pas ce que je porte. Je fume. Je me fiche de savoir si j'en ai le droit ou pas. J'en ai besoin. Ça occupe mes mains et une partie de mon esprit. Je passe un doigt sur les croutes... sur le dessus de ma folie habituelle dans la nuit. C'est toujours la nuit que je perds le contrôle et que je fracasse des choses. Où je vais, je ne sais pas... Je m'assois dans un parterre fleuri. Je regarde mon portable un appel en absence. Tu te fais du mal Charley. Pourquoi ne m'écris-tu pas ou ne me parles-tu pas ? C'est ta petite vengeance personnelles ? Je le range dans ma poche et je fume une autre cigarette. J'observais les stupides étoiles que je ne vois pas parce qu'il fait jour quand je sens quelque chose me mouiller dans le dos. Encore un jeu de crétin. Je me tourne, ma clope s'est éteinte. Un mec se tient derrière moi avec un sourire à son image. Celle d'un con. Quoi ? Que veut-il ? Je me détourne de lui, las. Ouais, je le snobe royalement. Pas de temps à perdre avec des êtres du genre humain. Je me rallume une cigarette. Je fume trop, tu n'aimes pas quand je fume autant, n'est-ce pas ? C'est vrai qu'il fait moins chaud comme ça, a moitié trempé. Je revois ta chevelure rousse. Que fais-tu Ley ? Où es-tu ? Penses-tu à moi ?

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