Sick of Everyone.

Cameron Wayne.
Feat. Eric Northman.

Cet endroit était franchement... Exaspérant. Oui, il fallait bien l'avouer, l'Académie était un endroit magnifique. Jamais il n'avait fréquenté une école aussi grande. Et aussi paisible. Il n'y avait donc jamais d'histoires d'intéressantes ici? Il ne se passait rien. Le calme plat. Il faut bien s'entendre, il n'était pas questions de potins de filles ou de récits de couples, loin de là. De toute manière, il n'y avait jamais rien de pertinant dans ce genre d'histoire, surtout que ça revenait toujours au même. Jamais il ne s'était autant ennuyé de toute sa vie. Et autant à l'écarts des autres. Ici, tout le monde était presque toujours souriant. La plupart des élèves qu'il avait croisés affichaient un sourire qu'il trouvait totalement niaiseux. Avaient-ils vraiment tous une bonne raison pour être souriant comme ça? Et le bonne était à souligner et à surligner. Ou à mettre en gras et en italique. Ça va avec les préférences... Ou encore l'époque. Ses écouteurs sur les oreilles, les mains dans les poches de ses jeans noirs, il marchait, d'un pas ferme, en ligne droite, le regard fixé devant lui. Un pied après l'autre. Comme marche, c'était plutôt mécanique. Immergé par sa musique au volume poussé au maximum, il cheminait en silence en suivant le sentier bien apparent sur le sol. Son but était simple: mettre le plus de distance entre cette gang de jeunes imbéciles heureux. Ça lui donnait mal au coeur.

Il arriva devant le grand bâtiment au toit de verre. C'était quand même classe comme piscine intérieur. En dedans avec vu sur le ciel, c'était plutôt original. Il continua jusqu'à la porte qu'il ouvrit de dos en reculant dessus, ne voulant pas retirer ses mains de ses poches. Trop paresseux pour. Il entra en vérifiant qu'il n'y avait personne. Il n'avait pas le goût de voir qui que ce soit. C'était l'heure du dîner, les autres étudiants devaient sans doute être aller manger. Personne dans l'entrée. C'était déjà ça. Il continua vers la piscine, son regard se promenant dans tout les coins, à la recherche du moinde signe qui révèlerait une présence autre que la sienne mais pour l'instant, c'était correct. Personne. Super. Il s'adossa sur l'un des murs entourant la baignoire géante. Cameron était un mec qui aimait bien être seul. Seul avec lui-même. Et avec le silence. Fredonnant d'une voix grave la chason qu'il écoutait, il profitait de cet instant loin de tous ces sourires joyeux, des cris inutiles et des bousculades ridicules de gamins. Le volume à fond, il était coupé du monde et de tous les autres bruits. Y compris celui de la porte qui s'ouvrait.

Une pomme, un steak cuit saignant, des petits pois et une sauce gluante. Éric William Northman tripote sa nourriture avec les dents de sa fourchette, pensif. Il ne prête pas la moindre attention à la discussion bruyante de ses camardes de classes. Le jeune homme est ailleurs. Dans monde où les feuilles d'Automne et la neige d'Hiver sont éternelles. Soulé de son quotidien trop chaud. Il est torse nu. Il exhibe son torse noueux et ses abdominaux musclés. Dans son maillot de bain prêt à aller se baigner. Les filles de la tablée l'observe plus où moins discrètement. Ça le fait sourire à demi. Éric lâche sa fourchette pour se lever quelques secondes après. Il pousse sa chaise et ramasse son plateau. Si quelqu'un le cherche, il barbote dans la piscine de l'établissement. Seulement, avant, il doit traverser la moitié de la terre pour y arriver. Tout le monde est visiblement en train de manger étant donné qu'il ne crois pas un chat en se rendant à la piscine. Éric a oublié son portable dans sa chambre. Il râle avant de faire joyeusement demi-tour jusqu'à sa chambre. Ouvre la porte avec une brutalité non feinte et retourne presque son lit. Le jeune homme finit par apercevoir la coque blanche de son iPhone qui saisit rapidement ainsi que sa paire de lunette de soleil. Il ferme la porte de sa chambre avant de la rouvrir. Un peu plus et Will partait sans son linge. Il refait le trajet à l'envers, irrité. Ses camarades venaient de sortir du réfectoire... Les moqueries fussent jusqu'aux portes de la piscine. Éric en aurait bien pris un pour cogner sur les autres mais il savait que dans le fond, ils le taquinent. Il ouvre la porte et tous se dirigent vers les chaises longues pour jeter leurs affaires plus ou moins de façon à savoir "qui est assis et où". Ils n'ont pas encore remarqué l'adolescent non loin des sièges qu'ils se sont appropriés. Quoi qu'il en soit, cela n'aurait rien changer pour Will qui fait une énorme bombe dans la piscine. Mouillant l'intégralité ou presque de leur affaire et le jeune inconnu au passage. Ses amis râlent puis le rejoigne mais Éric cesse de se battre avec un rouquin de sa classe en voyant le gars détrempé. Ouais bon..! C'est pas totalement de sa faute ! Qu'est ce que ce type fait entièrement habillé aussi près des bassins..?

Il ronchonne un peu avant de s'extirper hors de l'eau pour s'approcher du type qu'il reconnait vaguement. Il sait juste qu'il fait partie de la Maison Beethoven lui aussi. Du moins, c'est la seule chose qu'il parvient à se rappeler. Il s'en souvient parce qu'il est aussi grand que lui. Raison idiote, certes, mais qui fonctionne... Ou presque. Il le juge de la tête aux pieds. Mouillé, y a rien à y redire. Lui, ses écouteurs, ses vêtements et tout ce qui va avec. Il est debout devant lui mais il finit par se pencher et lui tendre la main pour l'aide à se relever.

« Désolé, on t'avait pas vu... Rien de cassé ? »

Cameron Wayne.

Joie. Ce n'était jouissif, loin de là, mais cette solitude était bien assez agréable pour lui apporter un certain bien être. Chose qu'il n'avait presque plus depuis... Depuis si longtemps. Être seul lui permettait de souffler, un peu. De temps en temps, il en avait vraiment besoin. S'éloigner de la vie, la vraie vie. Cameron vivait un peu dans un monde à part, son Monde à lui. Cet endroit existait depuis plusieurs années déjà, mais il n'avait presque pas changé. Là-bas, où seul lui a accès, une tempête faisait rage. Elle ne semblait pas s'appaisser, même qu'elle avait l'air de grandir. Même s'il faisait toujours mauvais, il aimait bien s'y réfugier. Pour une raison encore inconnue, il appréciait vraiment d'être perdu dans ces vents tourbillonants. Pour notre protagoniste, c'était mieux que d'être entouré de gens qui ne voulaient que savoir ce qu'il avait. Et il avait quoi, au juste? N'était-il pas normal? Si ce n'était pas des regards nerveux qu'on lui lançait, ce sont des yeux reflétant l'incompréhension et bourrés de questions qui le scrutaient. Et Cameron n'aimait pas être le centre de l'attention. Sauf quand il éclatait la gueule de quelqu'un d'autre. C'était bien que les autres regardaient quand ça arrivaient, ça prouvait que même s'il était mince, il n'était pas pour autant faible. Sa faiblesse n'était pas physique. Ses paupières étaient closes. Les yeux fermés, tout semblait disparaître. Et c'était parfait. Le rythme électrique provenant de ses écouteurs perçait ses tympans, lui défonçait carréement les oreilles, mais il s'en foutait. Totalement. Il avait toujours écouté la musique avec un volume que les autres trouvaient insurportable. Il avait toujours aimé ça. Peut-être finira-t-il sourd, mais ça aussi il s'en fichait. S'il ne pouvait plus rien entendre un jour, ça serait tant mieux. Ainsi, toutes les conneries que les gens pouvaient dire ne parviendraient plus à l'atteindre. Et il vivrait dans le silence, le plus profond des silences. Loin des gens, loin du monde. Dans son monde.

I've become sick of everyone now and I'm the patron voice of all the problems; And I don't care at- *bizzt*

Ses écouteurs sautèrent au même moment qu'une vague, apparemment sortie de nulle part, lui tomba dessus. Surpris, tiré soudainement et brusquement de son sombre univers, le Beethoven sursauta. Son élan emporta ses pieds qui glissèrent sur le sol recouvert d'eau. Il se retrouva, sans surprise, sur le cul et trempé. Le noir total. Ses longues mèches noires couvraient ses yeux. D'un mouvement de tête, il envoya ses cheveux hors de sa vue et fit glisser ses écouteurs dans son cou. Juste au bruit que ces derniers avaient quand ils avaient sautés, il était clair qu'ils étaient foutus. Super. Il fouilla dans ses poches pour jetter un oeil à son iPod. À première vue, le lecteur avait l'air finit aussi. D'la marde. Un jeune homme s'avança alors vers lui. Grand, blond. Le dernier qualificatif pouvait expliquer bien des choses sur sa stupidité, mais n'était-ce pas les filles blondes qui étaient connes? Ah non, c'est vrai: les filles étaient toutes connes, peu importe la couleur de leur cheveux. Il s'en souvenait facilement de celle-là, car sa mère était brune et elle était tout aussi idiote. Le nouveau resta silencieux un moment à l'observer. Heille, champion. T'as jamais vu quelqu'un d'mouillé? Pauvre nul. Il lui disait pourtant quelque chose, ce n'était pas la première fois que Cameron voyait ce mec. Peut-être était-il dans sa classe... De toute façon, il ne s'en souviendrait même pas, il n'était jamais attentif lorsque le professeur prenait les présences. En fait, il n'était pas attentif du tout et ce, tout au long des cours. L'imbécile-aux-cheveux-blonds finit par lui tendre la main en s'excusant. Il le niasait ou quoi? Cet abruti sorti de nulle part pensait vraiment qu'il allait accepter son aide sans qu'il ne se soit rien passé? Le guitariste regarda dédaigneusement la main de l'autre avant de la repousser brusquement du revers de la sienne. Il se releva sans difficulté et se posta bien droit devant l'autre. Il était plus grand, mais de quelques centimètres à peine. Bah, plus ils sont grands, plus ils tombent de haut. Cameron s'énervait facilement, mais depuis qu'il était arrivé ici, il avait essayé de se contrôler un peu. Si jamais il se faisait expulser de l'Académie aussi, son père allait le tuer. Quoi qu'en y repensant, il n'en avait rien à foutre de son père. Ce connard pouvait bien aller brûler en enfer. Rien de cassé, qu'il avait demandé. Là, non. Cameron était brissé depuis bien longtemps déjà. Il fixa les yeux du blond avec les sourcils froncés. Ses dents s'étaient serrées toutes seules.

«Tssss! Pauvre con.», siffla-t-il doucement.

Il serra les poings, faisant craquer ses jointures. Peut-être, enfin, il pourrait tapper sur quelqu'un avec une raison. Il avait remarqué les autres jeunes encore dans la piscine. Et en plus, il avait le droit à un publique? Super.

Éric le regarde, bon, il faut avouer qu'il n'a pas tellement une réelle envie de l'aider. Juste que pour une fois il pourrait essayer d'être sympathique avec quelqu'un d'autre qu'une fille en pleurs, qu'une jolie noiraude aux yeux verts ou encore qu'un type promenant son clébard trop joyeux à son goût. Mais la mine renfrognée de l'aspergé ne semble pas vouloir démontrer la moindre "sympathie". Le jeune homme abaisse ses écouteurs pour les mettre autour de son cou puis il vérifie l'état de son iPod... Le tout sembles mort. Éric lui tend la main mais il la repousse d'un revers de la sienne. Il regarde donc le noiraud se redresser. Dingue. Il existe donc des gens aussi grands que Will ? Et comme on dit "Plus c'est grands, plus c'est cons." Le jeune homme ne sait pas encore pourquoi ce dicton s'incruste dans sa tête mais il a le sentiment effroyable qu'il a raison. Mais, ce a quoi il rétorque souvent sur un ton arrogant : "Il vaut mieux être con et riche qu'intelligent et pauvre." Vous ne voyez pas de logique à ce qu'il dit ? Vous n'êtes pas les seuls... Will masse sa nuque avec sa main droite, la gauche étant déjà collée à sa hanche. Le Beethoven devant lui semble serrer les poings. Oh... Voilà qui intéresse notre cher Éric William Northman. Il a peut-être trouver quelqu'un à sa taille niveau physique et violence qui sait ? Mais il semble bien maigre cet inconnu pour faire le poids... Ça serait bien pour le jeune homme que celui-là soit coriace... Éric qui a malheureusement écrasé certains de ses camardes uniquement parce qu'ils ont une tête qui ne lui plait pas et/ou parlent pour ne rien dire à un autre besoin que celui de chanter à assouvir. Fatalement, il lui arrive de ressentir un manque d'agressivité. Une force virulente à ne jamais oublier chez lui ainsi le fait qu'il n'a aucun état d'âme. Garçons, filles, professeurs, inconnus, tous sont susceptibles de manger des coups un jour ou l'autre avec le démon qui change le comportement de Will en une fraction de seconde à la moindre faute. Il est le seul juge des conneries condamnables aux coups. Quoi ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Pauvre con ? Ouais, sans doute. Il sourit à demi en voyant que le type est vraiment en colère. C'est la seule raison qui l'a poussé à continuer de jouer avec les braises de ce feu naissant.

« Peut-être bien que je ne suis qu'un pauvre con... Mais... Je ne suis pas l'attardé profond qui vient écouter de la musique, habillé, sur le bord de la piscine, c'est déjà bien. »

Et il le pense vraiment. Will dit tout ce qui lui passe par la tête ou presque la quasi totalité de son opinion pour chaque détail de sa vie et de celle des autres. Il fait craquer sa mâchoire, plus parce que l'inconnu à retenu son attention que pour s'échauffer ou une bêtise du genre. Avec un peu de chance il finira par le faire sortir des ses gonds et pourrait lui cogner dans la gueule sans trop de soucis. Au fond de lui, il rêve de prendre de méchants coups aussi. Si ce type parvient à lui mettre les baffes qu'Éric n'a jamais prises... Il veut bien tenter de faire "connaissance" avec lui. Mais ça, ça sera pour après. Le jeune homme doit d'abord s'assurer que l'inconnu aura le cran et la force de le cogner. D'ailleurs ses "potes" n'ont toujours pas remarqué l'échange tendu des deux jeunes hommes. Pas encore. Mais lorsque l'on frappe sur quelqu'un on est rarement silencieux et souvent remarqué mais ces connards de potes sont trop occupés à couler les filles du groupe pour observer deux grandes perches qui se foudroient du regard. Le jeune Northman a besoin de se vider. Il a essayé de chanter, ça n'a fonctionné qu'une demie journée. Il a donc besoin de cogner sur quelqu'un. Fait chier quand même, se dit-il. Le bord de la piscine n'est pas la meilleure des arènes mais comme dit son petit frère lorsqu'ils jouent à la play dans la chambre de l'aîné : "Vaut mieux un terrain que tu trouves pas pratique qu'un trop ordinaire pour les combats épiques qui t'intéressent vraiment !" Certes... Mais tout de même... Contrairement aux jeux vidéos, Will a besoin d'un minimum d'espace pour exploser la tronche à quelqu'un. Bouarf, au pire il lui fera traverser la vitre ou le balancera dans la piscine. Le jeune blond a déjà fait pire... Enfin bon, ils n'y sont pas encore.

Cameron Wayne.

|| I say, f*ck the mistakes. \o/ ||


Malgré les mèches rebelles qui glissaient sur son front, il voyait bien le mince sourire sur le visage de cet imbécile. Ce qu'il semblait se foutre de lui. Ou du moins, le noiraud voyait ça ainsi. Disons qu'il était loin du mec qui réfléchissait à tout ce que les gens faisaient pour mieux interpréter leurs actions. À ses yeux, c'était une perte de temps. Comprendre les autres. Quelle blague. Il ne se comprenait même pas lui-même... De toute manière, les autres ne valaient rien. Pour lui, tout les gens étaient presque pareils et avaient donc, la même valeur. Il n'y avait personne de plus important qu'un autre. Sauf peut-être sa soeur. Mais elle n'était plus là, elle ne reviendrait plus jamais. Jamais. Si le blond continuait d'afficher cet affreux sourire, il allait vraiment l'-... Hein? Mais! What the hell?! Ses sourcils s'arquèrent brusquement sous la surprise et sa machoire se crispa instantanément. Il senti cette dernière vibrer sous ses dents qui grinçaient l'une contre l'autre. Son visage repris immédiatement son air renfrogné habituel. Attardé profond? Bon, moi, je le confirme, je suis totalement d'accord avec ce jeune homme, mais si je le dis, c'est ma gueule que Cameron éclatera. Alors je me tais. Le guitariste avait cependant un gros défaut, il avait le sang chaud. Normalement, c'était lui qui proliférait les insultes, pas l'inverse. Dans ce sens, il trouvait ça bizarre. Présentement, les rôles avaient été échangés et il n'aimait pas ça. Pas du tout. Réagir, il fallait absolument réagir. Pour aucune raison sur Terre il allait laisser cette grande échasse s'en tirer comme ça sans rien faire. Ce n'était pas aujourd'hui que Cameron Wayne se laisserait marcher dessus. Oh, non. Et parti comme ça l'était, ce jour n'arriverait pas de sitôt.

Analysons cette putain d'situation mal faite. Un grand mec bien bâti se tenait droit devant lui. Un peu comme le Beethoven à tête noire, mais en plus musclé. Un grand mec qui semblait prendre bien du plaisir à jouer avec ses nerfs. Tout comme Wayne faisait avec les autres gens. Mais quelle connerie! C'était une plaisanterie? Ils semblaient se ressembler sur plusieurs points, ces échalotes. Deux grandes perches qui s'entre-tappaient sur les nerfs ensembles, n'était-ce pas magnifique? Une réplique cinglante et bien placée serait très appréciée pour remettre le jeune homme blond à sa place, mais malheureusement, rien de très intelligent ne venait à la bouche du joueur de guitar. Les mots n'avaient jamais été sa force. Tout comme la conversation, en fait. Il avait l'habitude de faire la première chose que son cerveau lui dictait et présentement, c'était de le frapper. Frappe, frappe, frappe! Ça ne ferait que du bien. Pour les deux. Oui, oui, pour les deux. L'un se défoulerait et l'autre aurait la machoire dérouiller. C'était, en quelque sorte, donnant-donnant. Cette logique va nous crever un jour, Cam', j'en suis sûr.
Blondasse semblait vraiment être du genre à répondre avec des coups de poing plutôt qu'avec des mots.
Et Blondasse devait sûrement pouvoir cogner fort.
Il sentait que Blondasse avait besoin de tapper sur quelqu'un. Lui aussi. Cameron sentait ce genre de truc. L'agressivité qui montait, l'envi de frapper la première personne qui passerait trop près... Deux mâles un peu agressifs ensemble, ça donnait quoi? On le saura sans doute dans peu de temps.

Et d'ailleurs, pour y revenir à cette situation de cons. Si un regard pouvait vraiment tuer, Beethoven-Blond serait déjà mort une bonne dizaine de fois.
Cameron n'aimait pas se faire insulter. Ni se faire dire la vérité, mais ça, je ne peux pas le dire quand il est là.
Cameron n'aimait pas non plus qu'on se moque de lui.
Cameron prenait souvent tout comme une attaque personnelle.
Et Cameron était un grand impulsif de la vie.
Cameron, Cameron, Cameron... Je dirais que le pauvre garçon est un cas problématique pour la socitété d'aujourd'hui. Pour la société de n'importe quelle époque, en fait.
Mais Cameron n'était pas bête. Il savait reconnaître les moments où il était préférable de se tenir tranquille des autres où il pouvait se laisser porter par la violence. C'est pourquoi il détourna la tête en roulant les yeux vers le ciel et en soupirant de manière exaspérée. Il prit un air détendu malgré la sensation franchement désagréable de ses vêtements trempés sur sa peau et l'eau provenant de ses cheveux qui dégoulinait sur son visage. Les sourcils froncés sur ses yeux gris qui fixait ceux du blond et un sourire mauvais collé aux lèvres, il fit un pas vers Blondasse... Avant de lui écraser son poing droit sur la joue gauche. Le pauvre ne l'avait sûrement pas vu venir. Il était bon pour frapper rapidement. À défaut d'être muslcé, il était rapide. Et loin d'être attardé profond. Ça, c'était ce qu'il pensait, par contre. Il frappa quelques fois son poing droit dans sa main gauche en regardant l'échasse blonde avec d'un air provocateur.
Amène toi, l'grand.


|| Blondasse, c'est mieux que Perche Blonde, tu ne trouves pas? 8D *meurt* ||