Première journée dans ma nouvelle école. Lorsque j'entrai dans l'établissement, nombreux regards se tournèrent vers moi. Était-ce le fait que je sois nouveau ou mon style de street danceur ? La réponse je l'ignorais. Sur mon passage certaines filles me firent les yeux doux, certains mecs me sourirent et me tendirent la main pour me saluer et les autres me regardaient sans rien dire ou m'ignoraient. Je m'avançai jusqu'au bureau d'accueil où on me fit remplir quelques papiers, on me donna mon emploi du temps, le nom de mes professeurs ainsi que les salles où j'étais censé avoir cour.

Je traçai ma route entre les couloirs et commençai à visiter le lycée avant de rentrer en cour. Seulement je me perdis en chemin et me retrouvai dans le Hall d'entrer alors que je ne souhaitais pas y aller. La plus part des élèves étaient en cour mais devant moi, se trouvait une jeune femme. Je me dirigea vers elle et lui sourit de mon magnifique sourire de séducteur et la regarda d'un regard enjôleur.

« Excuse moi de te déranger, mais je suis nouveau et surtout je suis perdu, tu veux bien m'aider à retrouver mon chemin s'il te plaît ? » lui dis-je tout sourire.

« Tu es de quel maison et tu dois aller où ? » me dit-elle en souriant.

Je lui rendis un autre sourire, dragueur malgré moi. Mais avant que je puisse dire quoi que se soit elle me lâcha.

« Je suis déjà prise !! »

Mon sourire s'estompa à peine. Je la regardais d'un air interrogateur. Pourquoi m'avait-elle dit ça d'un seul coup, je ne cherchai pas à la draguer, juste à retrouver ma salle de cour.

« D'accord, c'est bien pour toi mais je ne viens pas du tout te voir pour ça. Je suis vraiment perdu et je suis dans la maison des Cygnes, les danseurs. Je suis censé avoir cour d'histoire dans quelques minutes sauf que je ne sais pas du tout où se trouve la salle.. »

Sa petite moue me rappela fortement ma meilleure amie. Elle avait toujours était là pour me soutenir un maximum, surtout lors de l'accident de mon frère. Je me souviens de chaque déconnade que l'on à eu ensemble, de nos fou rire en plein milieu de la nuit. Les petites crises de jalousie qu'elle faisait lorsque j'étais en couple mais qu'elle n'osait pas avouer. Sa façon de tripoter ses mèches lorsqu'elle était anxieuse, ainsi que les fois où elle pleurait lorsqu'elle admirait un beau couché de soleil..