Bon, apparemment c'est ici. Après dix minutes de recherche j'ai enfin trouvé la salle de maths.
Je respirai un grand coups puis frappai à la porte bruyamment. Un "entrez!" de l'intérieur de la salle se fit entendre. J'ouvris la porte et découvrit une trentaine de yeux me fixant dont le professeur de maths dans une salle gigantesque encore plus grande que le hall. La seconde d'après les chuchotement dans la salle se firent entendre: "C'est qui elle?", "Qu'est ce qu'elle vient faire ici?", "Je ne l'ai jamais vu ici, et toi?", "Pourquoi est-ce qu'elle arrive maintenant?"...
Le professeur de mathématiques me fixait toujours sans rien dire et moi j'étais toujours là, n'osant pas entrer. Moi, rebelle, oui. Moi n'éprouvant aucune confiance en moi, oui. Une rebelle qui n'a pas confiance en soi? Ça s'est déjà vu ça? Ce mur de glace qui me sépare des autres et qui me permet d'avoir l'air d'avoir confiance en moi est constamment là, personne ou presque ne peut le briser.
Le professeur de mathématiques fit taire les commères et se retourna vers moi et me fit signe d'entrer. Je m'exécutai.

-Je suis Mia Sheller, la nouvelle élève.

Un cours de math, comme les autres. Un peu ennuyeux, mais obligatoire. En même temps il me permettait de lire et relire mes écrits. Que je ne trouvais jamais parfaits.
« Un oiseau s'envole,
Sans aucun remords,
Il ne laisse rien derrière lui,
Qui ferait mal a autrui. »
Lui, il était à finir. Depuis au moins 2 mois à vrai dire... Mais impossible de ce concentrer pour le finir ici, avec tout ce bruit. Ce seras une prochaine fois. Elle entendait maintenant des pas dans le couloirs. Encore un élève en retard. Ou qui c'est perdu. Ça arrive très souvent, même à moi.
On entendit une porte s'ouvrir. Je relevas mes yeux de mon cahier de notes. En entendant les autres chuchoter,j'ai su qu'une nouvelle était arrivée. Je me tourna vers elle. De grandeur moyenne,  de jolis cheveux bruns aux reflets caramel dont les pointes étaient teintes en un éclatant violet. Je lui enviais sa magnifique chevelure. La mienne, châtain blonde, était dure à brossé avec toute cet  épaisseur. Mais bon, je les aimais quand même. Ses joues s'empourprèrent devant tous ces regards. Le professeur lui fit signe d'entrer.

- Je suis Mia Sheller, la nouvelle élève.
Dit-elle

Elle chercha des yeux une place libre. Je lui fit signe et lui pointa du doigts une place où personne n'était assis. Elle venu s’assoir, à côté de moi. Je déchiras un morceau d'une page vierge de mon cahier.
* Salut !
Je m'appelle Loïnya Sacka, et toi? *

Je lui envoya le petit papier qui virevolta jusqu'au bureau de Mia. Elle prit son crayon et écriva.

Je cherchai des yeux une place libre, quand je vus, soudain, une fille blonde, un peu plus petite que moi, portant une prothèse...Soudain je me dis, si ma mère avait pu porter une prothèse, si un objet de ce genre aurait plus la sauver.... Idiot de médecin.
Elle désigna une place pas très loin de la sienne, vide. Je me fis pas prier sous les regards des élèves, j'allais m’asseoir directement.
Je posai mon sac bandoulière sur la tableau et sortis de celui-ci une trousse noir simple et mon trieur. Je n'utilisai plus de cahier, c'était plus embêtant qu'autre chose. Je posai mon sac a terre et sortis des stylos sous les regards des élèves. Notre professeur reprit son cours, alors tout le monde se retournai.
Soudain je vis un papier se poser sur ma table. Il venait de la table d'à côté. Je regardai ma voisine, la petit blonde de tout à l'heure, d'un air neutre. Puis je détournai mon regard du sien pour me concentrer sur le bout de papier. Il était plier en deux, c'était un bout de feuille ou de cahier. Je l'ouvris et découvris le mot:

Salut !
Je m'appelle Loïnya Sacka, et toi?

Je pris un de mes crayons et lui répondis:

Salut.
Moi c'est Mia Sheller. Je comprends rien aux maths, ça me saoule. Et toi t'aime bien les maths?

J'avais rien de mieux a marqué. Et pour une fois, j'avais essayé de pas envoyer bouler une personne, bon certes ma réponse était nulle, mais j'avais fais des efforts...

«Loïnya Sacka»

Ma nouvelle compagne sortit quelques objets de son sac. Pendant ce temps, je remis mon cahier dans mon sac bleu et violet. Elle sortit aussi crayons et stylos. Le professeur continua alors son cours. J'ai soudain eu l'envie de dormir. C'est trop ennuyeux les maths, au lieu de prendre des somnifères, on devrais faire des maths. J'attendais patiemment sa réponse. Soudain je me suis rendu compte que je lui avais demandé son nom alors qu'elle l'avait dit tout haut. «Encore une occasion raté de me faire une amie» me suis dis-je. Alors que tout mes espoirs s'envolèrent, elle me renvoya le papier.

Salut.
Moi c'est Mia Sheller. Je comprends rien aux maths, ça me saoule. Et toi t'aime bien les maths?

Je me demandais si je lui disait que moi non plus, je n'aime pas les maths, pour avoir l'air d'une petite rebelle. Ou si je lui disais que j'adorais, en toute bonne élève. Je choisis finalement la première option. En espérant qu'elle ne dise rien a propos de ma prothèse, j'écrivis :

Tu as un très joli nom (:
Moi non plus je ne comprends rien. En plus c'est ennuyeux. Je me demandais aussi tu habitais quelle maison ? Moi Baudelaire.

Je le relis attentivement pour m'assurer que je n'avais aucunes fautes, étant quand même une Baudelaire. Parfait. Je le replia, et lui envoya en souriant.

Je me frottai les yeux avec ma paume de main. J'étais déjà crevée. La journée ne faisait que commençait et pourtant... En plus notre professeur de mathématiques nous parlait sur un ton monotone ce qui me donnais encore plus envie de dormir.
Alors que je passais mes doigts dans mes cheveux, un autre bout de papier arriva sur ma table. Je ne regardai pas qui l'avait envoyé car je savais d'avance que c'était ma voisine d'à côté: Loïnya Sacka.
Je dépliai lentement le morceau de papier et découvris un nouveau message de ma nouvelle copine:

Tu as un très joli nom (:
Moi non plus je ne comprends rien. En plus c'est ennuyeux. Je me demandais aussi tu habitais quelle maison ? Moi Baudelaire.

Oh. Pour une fois que quelqu'un est gentil avec moi.
Je ne m'étais jamais demandé si mon prénom me plaisais. Pourtant parfois on se le demande quand on est petite. Souvent aussi, quand on est enfant et que l'on joue au papa et à la maman, on change de prénom, mais je me souviens, que moi je gardais toujours le même, Mia.
Mia, c'est le prénom qu'à choisis ma mère, donc c'est sur, je l'aime plus que tout, comme elle; je l'aimais plus que tout.
Oh mais pourquoi est-ce que je parle du jeu: le papa et la maman, c'est pas possible ça!!

Elle attends peut être ma réponse... Me dis-je, tout en la regardant. Elle me sourit. Je lui rendis son sourire et lus la fin du mot.
Oh. Pas de chance, on est pas dans la même maison...Pour une fois que je rencontre quelqu'un de sympa...
Je lui répondis:

Merci,
moi, de la maison des cygnes.

Elle aussi avait l'air fatiguée. C'était la journée la plus endormante depuis que j'étais arrivé ici. En espérant que me faire une nouvelle copine égayerait ma journée. En plus de me sentir déjà seule, j'étais la seule Baudelaire que je n'avais jamais vu. Rajoutez à ça ma prothèse. Et ma peur des couteaux. Évanouissement garantis quand j'en vois un... Super.

Je me tourna vers Mia en souriant. Elle me rendit un sourire joyeux, prit son crayon et écrit. Quelques secondes plus tard, je recevais déjà son mot :

Merci,
moi, de la maison des cygnes.

Je m'en doutais déjà avec sa silhouette gracieuse. *Je me suis faite une copine sympa !!!*  Très contente de moi, je lui répondit :

D'accord.
Je t'attendrai à la fin du cours, si tu veux on pourras déjeuner ensemble

J'analyse mon mot, pour être sûr de ne pas paraître folle, ou autre. Soudain ma prothèse eu un problème. *Pas encore !* Ma prothèse étant de mauvaise qualité, la main se détacha... Heureusement, la prothèse servait juste à faire normal. Je me pencha pour ramasser la main et en même temps, je donna la papier à Mia.

Alors que je venais juste de donner le mot a ma nouvelle copine. Je relevai la tête et essayer de mon concentrer un minimum sur ce que nous racontai le prof de mathématiques. Il fallait que j'écoute autrement je comprenais rien. Déjà naturellement, les maths, c'était pas fait pour moi, mais en plus, si j'étais pas, c'était encore plus l'horreur...
Je massai, délicatement, du bout des doigts, mes tempes. J'avais mal a la tête. Cette journée, dans ce nouvel établissement était vraiment horrible.
D'abord je m'étais perdue, ensuite j'étais rentrée dans une classe où tout les élèves me regardaient bizarre, enfin je suis un cours de mathématiques avec un prof endormeur...
Je regardai le tableau.
Des nombres, des lettres, tout commençai a se confondre, je n'entendais pas le professeur, c'était comme si j'étais dans une bulle.

Je reçus soudain le morceau de papier. Je le lus:

D'accord.
Je t'attendrai à la fin du cours, si tu veux on pourras déjeuner ensemble  

Je pris un autre bout de feuille que j'arrachai doucement de mon cahier et lui répondis:

D'accord.
On déjeunera ensemble.
Mais tu verras la moitié du self va me regardai bizarre. J'en suis sure...Déjà notre classe --'

Je relis mon message plusieurs fois, pour vérifier qu'il n'y ai pas de faute. J'étais quand même en présence d'une élève du bâtiment Baudelaire... Il ne fallait pas qu'elle croie que je ne sache pas écrire...
Dans l'ensemble, je m'en sortais bien en français...C'était juste que j'étais vraiment fatiguée et que j'avais du mal a me concentrer.

J'envoyais le message à ma voisine, discrètement, de façon a pas me faire chopper par le professeur. Il fallait quand même pas que je me fasse remarquai le premier jour. J'allais essayer d'être calme pour une fois.
Je regardai ma montre. L'heure est bientôt finit. Bientôt je me retrouverai dans la cour; ça sera enfin la récréation du matin.

Une fois le papier envoyé, je me décida à écouter le professeur. * Ennuyant * me suis dis-je. Il parlait de chiffre. Pie au carré je crois. Bref, je ne comprenais rien. Une fois bien installé dans mes pensées, j'entrepris un nouveau texte. * Je me réveille un matin, ne sentant que du bien.... * Très nul. Bien sûr, le professeur prit ce moment là pour me poser une question. Qui semblait être en chinois.

- Mademoiselle Sacka, quelle est la racine carrée de 9216 ?

Figée par les rires des autres, je ne répondit rien. Mes joues s'empourprèrent. Le professeur me répéta la question. Je répondis finalement que je ne savait pas. Voyant Mia m'envoyer le message discrètement pendant que le professeur tournait le dos, je le lis :

D'accord.
On déjeunera ensemble.
Mais tu verras la moitié du self va me regardai bizarre. J'en suis sure...Déjà notre classe --'

Je me suis enfin trouvé quelqu'un pour déjeuner ensemble ! Ça remonte le moral. Je pris mon crayon, et lui répondis :

Ok !
T'en fait pas, tu n'es pas la seule :/

Je plias celui-ci, et l'envoyas, discrètement aussi, à Mia

[Attention Loïnya, le nombre de lignes minimum dans le RP est de 8 complètes sans compter les dialogues ]