Antonio Salieri, que dire de son physique ? Qu'il est un beau ténébreux ? C'est un jeune homme au cheveux noirs et aux yeux qui changent au fil de ses humeurs. Il est heureux ? Alors vous aurez droits à des prunelles plus ou moins clair, plus ou moins miel. Il est triste ou furieux ? Alors vous aurez droits à des iris plus ou moins foncés, plus ou moins brun et noir. Il a des cils noirs et fournis, une barbe d'une semaine qui lui mange les joues et le menton, qu'il a carré. Son nez est droit et plutôt fin sans être féminin. Il a des épaules larges et il mesure un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-quinze kilos. Il est mince, pas le moins du monde enrobé, il a des abdominaux bien développés et on va dire qu'il est plutôt balèze comme garçon. Il entretient son corps, qu'il a souple et puissant. Il se tient toujours bien droit et il ne baisse que rarement les yeux. Il a des mains puissantes et je n'aimerais pas être à la place de celui qui recevra une taloche de ses battoirs là. Il risque d'y laisser sa tête.

Voilà, je pense que maintenant vous avez une meilleure idée de son physique je pars.

Antonio Salieri a vingt neuf ans. Voici son journal qu'il a d'ailleurs abandonné il y a dix ans :

« « « Je suis né pendant le solstice d'hiver, lors d'une pleine lune. Je suis venu au monde alors qu'elle était à son zénith. Peut-être était-ce prémédité... Toujours est-il que je garde précieusement cette première photo. On nous voit tous les trois, moi au milieu qui est à peine quelques heures je ris gorge déployé faisant sourire mes parents. Je crois que c'est une des rares photo où mon père sourit réellement. Par « réellement » j'entends « sincèrement ». Bref, vous l'aurez compris mon père n'est pas quelqu'un de facile. Tout comme moi, je lui ressemble à mon grand dam. Il est arrogant car notre lignée est une des Familles Fondatrices. De plus il est le maire du village. Une ville étrange, un peu pommée que j'adore. C'est vraiment étrange comme on peut s'attacher à une ville... Sur ce point je comprend mon père. Notre ville c'était toute sa vie. S'en est devenu la mienne...

Là je regarde la neige qui tombe au dehors, c'est beau. C'est blanc. C'est calme. Et moi je suis devant mon ordinateur à taper ces lignes. Je ne sais même pas à quoi elles me serviront. Pourtant je continus d'écrire tout ce qui me passe par la tête. C'est étrange, j'ai toujours trouvé qu'écrire un journal était stupide, que c'était pour les filles et je le fait quand même. Mais c'est vrai que ça fait du bien de « développer » nos pensées. Ça fait de la place pour d'autres interrogations. Vous vous demandez peut-être pourquoi je n'écris pas sur du papier comme tout le monde et pourquoi je le « tape » sur un ordinateur, la vérité c'est que mon écriture est parfaitement et irrémédiablement « patte de mouche », j'ai beau essayé je n'arrive pas à écrire autrement. Et puis...j'aime le sons que produisent les touches du claviers lorsque j'appuie dessus. Douce mélodie à mes oreilles. Si ma mère savait que je tenait un journal...je pense qu'elle se jetterait dessus pour le lire. Youpi... Heureusement j'ai un bon mot de passe. Que je n'écrirais pas, on ne sait jamais...

Mais revenons à mes moutons, qu'est-ce que je disais déjà ? A oui, je vous racontais ma vie. Après tout c'est toujours ce que je fais quand je commence un nouveau journal. J'en recommence un autre tous les ans. Ça me permet de faire le vide, de recommencer en quelque sorte une nouvelle aventure. J'ai dix-neuf ans maintenant. Je suis majeur depuis un ans. Et plus vierge depuis mes seize ans. Oui je sais, je suis précoce et je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose mais bon, ce n'est pas ma faute ( enfin, si quand même un peu ) si je suis aussi obsédé que tous les garçons et que contrairement à d'autres je sois beau mec.... Mais bon, trêve de fanfaronnade...

Mon père est mort est c'est la véritable raison qui m'a poussé à reprendre un journal ce que je n'avais plus fait depuis deux ans. Mais là s'en est trop, il est mort dans un incendie, un stupide incendie. Quelle stupidité, je suis sûr que de là où il est il se marre, il ne pensait sûrement pas finir comme ça... Je suis triste, malheureux et pourtant on ne s'entendait pas bien tous les deux, mais sa mort m'a marqué, je n'arrive toujours pas à réaliser qu'il n'est plus là. Que je n'ai plus que ma guitare pour me rappeler de lui. Son premier et pratiquement dernier cadeau sincère et surtout, volontaire. Je dis « volontaire » car ma mère le pousse toujours à m'offrir quelque chose pour mon anniversaire. Ou plutôt devrais-je parler au passé. Après tout il est DEAD. » » »

Antonio Salieri ne finit jamais ce journal qui est d'ailleurs partis en fumé. Sa mère s'étant suicidée dans la chambre à côté alors qu'il écrivais ces lignes...il n'a plus jamais réécris de journal intime et s'est jeté à corps perdu dans la musique et le chant. C'est ça qui l'a sauvé, et c'est pourquoi il l'enseigne...

Antonio Salieri, comment commencer. Peut-être par le commencement. Il a maintenant vingt-neuf ans. Fier comme un coq il ne pense pourtant pas tout savoir. Par contre il a de la fierté alors surtout ne lui chercher pas des poux il pourrait très mal le prendre car il n'est pas vraiment patient. Il a avec certains professeurs qu'il n'aime pas une morgue et une arrogance qu'il n'a pas en temps normal. Il est d'une grande douceur avec ceux qui sont plus jeune que lui même si parfois il en secoue quelques uns qui se laissent un peu trop marcher sur les pieds par des petits péteux. { Pardon pour le mot employé } Il adore sa chatte, une belle minette au pelage noir et aux yeux pâles. Antonio aime également jouer de son charme ténébreux qui fait chavirer le cœur des filles. Il aime chanter et danser, il est d'ailleurs très doué même si le chant reste sa prédilection. Il en a d'autre mais celui-ci est sa passion. Il pourrait chanter jour et nuit. Romantique il aime passionnément. Cent pour cent hétéro il n'est pas non plus homophobe. Il n'a rien contre eux et serait même près à prendre parti d'un Homosexuel agressé. Il pourrait aussi donner quelques beigne pour calmer les esprits même s'il emploierait en premier la manière douce. Il peut donc utiliser la violence sans états d'âme si cela est nécessaire.

Voilà, je crois que vous le connaissais un peu mieux donc je me tais...

Que dire de ses goûts vestimentaires...et bien, il aime s'habiller avec classe, mettre des costumes comme on en portait au temps de Wolfgang Amadeus Mozart. Il aime le noir, le rouge et le blanc. Il s'habille souvent avec ces trois couleurs là. Il aime aussi les jeans, large, pas moulant, il déteste être à l'étroit. Avec cela il met des tee-shirts ou des chemises avec un blouson en cuir noir. Il est toujours bien coiffé lorsqu'il est habillé « classe » mais lorsqu'il est habillé « cool » il a toujours les cheveux en pétards. Il fait un peu troubadour avec sa guitare toujours accroché dans son dos. Depuis tout petit il est passionné par le chant au point d'en faire son métier, il adore chanter tout en s'accompagnant d'un instrument, le plus souvent de sa guitare. Il aime lire et passe des heures à relire pour la millième fois « Vingt ans après » de Dumas. Il pratique comme sport de la boxe et est très douée. Il aime se dépenser.