JE CHERCHE UN RÊVE SANS FIN DANS UN MONDE SANS INDICATION, JE SUIS UN CHEMIN ÉPHÉMÈRE DANS CETTE VIE SANS REPONSE

“ Un jour de pluie, un jour comme tellement d'autre. Un jour où encore une fois tu n'es pas à mes côtés. Combien de jours encore, devrais-je passer si loin de toi ? Combien de jours, combien de moi, me séparent encore de toi ? Si la terre était plate nous courrions pour nous éloigner encore plus l'une de l'autre. Nous sommes si loin à présent.. J'erre dans ce monde, en quête d'un rêve brisé, je suis ce chemin que tu refuses d'éclairer, sur cette planète qu'on appelle terre, ce monde qui n'est plus le tien, ce coeur que cruellement tu as renié. Dis moi je t'en prie, dis le moi encore, la vie sans moi continue, la vie sans toi est impossible. Je t'en supplie. Dis moi que bientôt tu viendras me chercher. Dis moi que la vie sans moi est impossible, dis moi que tu ne peux pas me remplacer. S'il te plait mon coeur. Un jour gris, un jour comme tant d'autre, la pluie qui tombe encore et encore, sans arrêt, sans interruption. Un jour de pluie, l'eau qui coule lentement, lave mon coeur noirci, je 'en prie. Si la pluie qui tombe est faite d'eau, est-ce que rêver peut-être appelé amour ? Si la douleur que je ressens est bien réelle, est-ce que me faire des illusions peu-être appelé espérer ? Je cherche la réalité dans cette existence délirante, je cherche une réponse dans un monde qui en ait su dépourvue, je cherche mon amour alors que tu me rejette, je recherche la vie sans la trouver, je veux t'aimer et que tu m'aimes en retour. Mais est-ce réellement une histoire impossible ? Suis-je encore la seule à nourrir ce genre d'espoir ? Tu sais que je t'aime, cette histoire est impossible..Cette histoire est impossible. „

Tu relèves la tête, pose ton stylo et referme ton cahier. Une nouvelle page d'écrite, de nouveaux sentiments révélés. Tu saisis ta cuillère délicatement, ajoute du sucre dans ton chocolat viennois. Tu remues, c'est encore trop chaud. Tu ne détournes pas ton regard vers la rue, toi qui est assises à la terrasse d'un café. Tu croises tes jambes. Aujourd'hui tu portes un jean sombre pour une fois et un chemisier bleu pâle, ainsi qu'une veste en laine bleu marine. Ça change, finis le rose le beige et le blanc. Tu as l'air assorti au temps, toute de bleue vêtue. Tu regardes de tes yeux couleur d'orage le ciel couvert de nuages, ils semblent y refléter leur désespoir. Eh bien, les pluie continue encore de tomber, mais quand va t-elle donc s'arrêter ? Toi Lilieth, ça ne te déranges pas, tu aimes la pluie. Elle t'inspire, te divertit. Tu aimes la peindre, la danser, l'écrire. Soleil, neige, pluie, tu aimes tout. Tellement de choses que tu dois découvrir Lilieth..

Tu arrêtes de remuer, saisis l'hanse de la tasses, bois ton chocolat lentement. Sa chaleur te fait du bien. Elle te fait penser aux hivers passés devant la cheminée avec maman. Tu reposes la tasse, un nuages de chocolat orne tes lèvres.Tu l'essuies prestement, empoignant avec habileté une serviette en papier. Tu sors un peu de monnaie de ta poche. Tu bois à nouveau, et encore une fois, tu poses tes yeux sur l'extérieur. Tu regardes les rue sinistres, traversées de par en par d'une lumière blanchâtre, les rayons du soleil filtrés par l'épaisse couche de nuages. Il y a, par ci par là, des zones ténébreuses, il fait parfois si sombre que tu n'oserais t'y aventurer. Ce soir, la nuit tombera bien vite. Heureusement, il n'est encore que le matin. Tu regardes les trombes d'eau qui se déversent sur la vile, observant les quelques passant, essayant leur nouveau parapluie. Tu aimes regarder cette lente succession de parapluies. Tout de suite, tu as envie de les peindre. Tu ranges ton carnet d'écriture et sors un bloc de croquis, saisis un crayon et une gomme. Commences frénétiquement à dessiner.

Au dehors, les ombres se devinent alors que la ville est confiné dans une sorte de cocon brumeux, les ténèbres se glissent lentement, les tourments s'esquisses ici et là. Tapis un peu partout, cette mélancolie qui ronge les gens, et ces bâtiments grisâtre sous ce ciel pluvieux, scène macabre d'un automne humide. C'est cela que tu veux représenter Lilieth. Ces ombres qui attendent le bon moment, cette lumière pâle et luminescente, ces pauvres passants trempés s'abritant sous leur parapluies, ces bâtisses triste et dépouillé. Ce monde qui parait si irréel. Si le monde n'étais pas si gris, serait-ce coloré pour autant ? Tu sors tes crayons/aquarelle de couleurs, prends ceux dans les ton bleus, ceux dans les tons gris.. La vie n'est qu'un moment fugace est éphémère, nous sommes là pour les contempler, autant s'en satisfaire.

La porte du café s'ouvre en un tintement joyeux. Tu ne lève qu'a demi ton regard, pour observer une jeune fille, de quelque années ta cadette, entrer. Tu replonges dans tes sombres pensées, attrapant un crayon/pastel un peu plus foncé que le précédent. Tu continues frénétiquement de dessiner, ne voulant perdre aucun détails de la scène. Tu ne fais pas très attention à cette fille qui s'approche de ta table, s'y assoit. Tu continue de dessiner. Encore et encore. Elle commande un thé, qui arrive quelques instant après. C'est à ce moment là que tu poses ton crayon. Tu as enfin finis ! Tu regardes tes esquisses avec satisfaction. C'est exactement ce que tu voulais représenter. Tu commences à rassembler tes crayons éparpillés un peu partout sur la table, tu les places de façon ordonnée. Tu es vraiment maniaque, mais sans ordre, tu es carrément déboussolée. Commençant à ranger ton matérielle, tu jette un oeil à la jeune fille en face de toi, sirotant son thé. Mais tu ne vas pas plus loin dans ton observation, elle te regarde et te dis, d'un ton calme :

" Tu dessines bien. Je veux dire ton style de dessin et original j'aime beaucoup. "

Tu l'observes alors. Son visage semble mature, elle semble assez sur d'elle sans être carrément prétentieuse ou hautaine. Toi Lilieth, tu ne t'arrêtes pas aux apparences. Tu détailles son physique avec insensibilité et indifférence. Elle est d'origine asiatique mais pourtant elle est très grande, elle doit mesurer facilement entre 20 et 30 centimètres de plus que toi. Sûrement asiatique à moitié. Elle a de magnifique cheveux long et bouclés. Ils ont une étrange teinte roux, ou plutôt rouge grenat. Tu les trouves splendide, épatant. Ils lui vont vraiment bien. Ses yeux en amendes sont eux aussi spectaculaires. Ils ont une couleur d’améthyste, ce qui se marie à la perfection avec la nuance de ses cheveux. Cette fille est fabuleuse étrange. Mais qu'est-ce que l'étrangeté ? Tout est tellement relatif. Et puis, étrange ou pas, tu t'en fous un peu, tout ce que tu vois toi, c'est qu'elle est magnifiquement belle. Elle aurait pu devenir mannequin, et poser pour ce genre de magasines que tu n'achètes jamais. Mais bon, ce n'est jamais une carrière qui t'a attiré.

Tu saisis l'hanse de ton chocolat et le finis en une seule gorgée. Ces tasses sont réellement minuscules te dis-tu. Ici, le café est bondé, surement à cause de la pluie. Les gens sont assez bruyants mais à la fois tout est tellement calme. Tu aimes cette sensation de chaleur qui se propage entre tout ces êtres. Tu reposes ta tasses vide aux côtés de ton oeuvre, et poses à nouveau les yeux sur ton interlocutrice. Tu réfléchis tellement que tu ne souris même plus. Elle te dit vaguement quelque chose, ah oui ! Tu l'as légèrement aperçut le jour de la rentrée, il te semble qu'elle appartienne à la Maison Beethoven. D'après ce que tu as cru voir ce jour là, elle joue de la guitare. A première vue on ne le décélérait pas mais, au final, pourquoi pas après tout. Tu ne te fis pas au apparences, seulement à tes intuitions. Tu hèles une serveuse et demande un autre chocolat. C'est comme qui dirait, ta drogue. Vu la façon d'etre de la guitariste, tu préfère lui parler simplement. Sans superflus. Tu la regarde en souriant doucement, pendant que la serveuse poses la tasse de chocolat brûlant pour emporter celle qui est vide. Tu lui dis d'une voix neutre, presque ferme :

" Merci, je crois que je vais appeler ce dessin Tsubasa." Tu bois une gorgé du de la délicieuse boisson, frissonnant en sentant sa chaleur se rependre dans ton corps.