A cause d'une araignée... [Amanda Slam] || Fini.

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Nathanaël quitta l’académie en début de soirée avec le strict nécessaire : iPod, crayon fétiche et lampe de poche.
Explication : le professeur d’art leur avait donné un sujet sombre à souhait : la mort. Ils avaient pour consigne d’aller au cimetière de la ville et de s’en inspirer pour peindre ou dessiner une scène fantastique ou réaliste, métaphorique ou non, en lien avec la mort. Nate avait choisi d’y aller au crépuscule, pour ne pas avoir l’aspect cliché d’un cimetière dans la nuit, ni le côté terre-à-terre de la journée. De plus le soleil se couchait tard en cette saison, il avait donc pu y aller après le diner.
Bref, Nate partait explorer le cimetière. Certains en auraient eu le cœur battant d’excitation ou de peur, mais le dessinateur était de ceux que cela indifférait. Pragmatique, il se fichait totalement d’avoir des cadavres sous les pieds. Ce n’étaient que des masses de cellules mortes en train de se biodégrader, après tout.
Il poussa la grille du cimetière, ses écouteurs vissés dans les oreilles lui diffusant un air de piano compliqué et mélancolique. L’endroit était assez ancien. Plutôt grand, certaines tombes étaient vieilles et usées, d’autres belles et majestueuses. Quelques caveaux délicatement sculptés, quelques statues parfois fissurées. C’était un beau cimetière, dégageant une certaine poésie et une poésie certaine. Nate comprenait mieux pourquoi son prof voulait qu’ils s’en inspirent.
Le jeune artiste se mit à déambuler entre les tombes, son crayon entre les lèvres, laissant son imagination prendre le dessus sur sa conscience. Les lieux se transformèrent peu à peu, des personnages pâles et alanguis évoluant lentement dans cet endroit qui était leur, se modifiants à loisir, au gré de la musique dans les oreilles de Nate, au gré des humeurs et des pensées. Une fée nue qui disparaissait derrière un caveau, les ailes gris pâle… non, noires. Un fantôme qui dormait sur le sol, le cœur dans la main, les yeux clos… non, ouverts, et sombres comme la nuit. Un séduisant jeune homme au corps couvert de coupures… non, de griffures.
Soudain, un bruit dans son dos tira Nate de ses pensées. Le retour à la réalité fut brutal et inattendu, si bien que le jeune homme eut un léger sursaut. Il fit volte-face, pour constater qu’il n’était plus seul…

La jeune fille brune avançait dans les allées, elle se baladait tranquillement. Le repas c’était bien passé, personne ne lui avait adressé la parole, la belle vie quoi…Manquais plus qu’un petit chocolat chaud et elle vénérerait cette journée à jamais. Amanda n’était pas du genre à trainé dans les couloirs, elle s’était le grand air, la belle vie dehors, le vent dans ces cheveux... Elle s’arrête, une ombre est passée pas loin d’elle. Ce n’est pas parce qu’elle est perdu dans ces pensées qu’elle ne remarquait rien… Elle range son ipod qu’elle venait de sortir et s’avance en silence, curieuse de découvrir qui se ballade au crépuscule prêt d’un cimetière, non elle sait tromper, dans un cimetière. L’ombre pousse la grille, elle s’approche à son tour aussi silencieuse que possible. La grille est vieille et grinçante, s’en oublié complètement rouillé, ils devraient la refaire quand même, ce n’est pas agréable, en même temps quand on pénètre dans un cimetière ce n’est jamais agréable. Elle en avait peur, Amanda des cimetières la dernière fois qu’elle y avait été, elle disait au revoir à son frère décédé. Mais ne pensons plus à cette épisode tragique de sa vie, la personne importante maintenant c’est l’ombre qui se ballade dans le cimetière. Elle le suit à la trace, mais il ne la toujours pas vu, elle sait que c’est un garçon car elle a vu son visage. Tous aurais pu très bien ce passez si…Elle n’avait pas été la, tellement velu, avec c’est longue patte, ces six yeux, et sa toile. Elle sentait un genre de chatouillement sur son bras et ce qu’elle vit la terrifia, Amanda n’avait pas souvent peur, mais les araignées fessait partie de ces grandes phobies. Elle cria, un cri aigu…de fille. Ce qu’on entant dans les films quand une fille découvre un cadavre, c’est un peu pareil mais avec une araignée.

-Au secours, elle est énorme…

Elle arrêta de bouger dans tout les sens lorsqu’elle croisa le regard vert du garçon qu’elle suivait. Ils restèrent là un moment, le silence les enveloppa, en même temps qui pourrais parler dans une cimetière, elle devait quand même s’excuser, mais ce qui sortit de la bouche de la jeune fille brune était tous autre :

-Qu’est ce que tu fais ici ??

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Le bruit en question, c’était le hurlement strident et insupportable d’une fille qui sautillait dans tous les sens, sincèrement paniquée. Nate l’observa sans broncher, elle était si agitée qu’elle ne l’avait même pas vu. Elle s’arrêta finalement lorsque quelque-chose fut propulsé un peu plus loin : une araignée. Ladite araignée était sans doute la cause des cris de l’adolescente, et donc ce qui avait dérangé Nate en plein travail. La malheureuse créature prit la fuite, laissant les deux jeunes gens seuls dans le silence.
Ils s’observèrent un instant. Nathanaël était fidèle à lui-même, c’est-à-dire complètement impassible. La jeune fille, qu’il devina comme étant une élève de l’académie, rompit finalement le calme qui les englobait :

- Qu’est-ce que tu fais ici ??

Il la dévisagea. Pourquoi posait-elle une question pareille, alors qu’il ne lui avait rien demandé ? Non seulement elle le perturbait alors qu’il était en train de réfléchir, seul dans son monde, mais en plus elle lui demandait des comptes. Il ne s’attendait pas à voir quelqu’un d’autre que lui dans le cimetière, à part peut-être un Baroque, or il se trouvait face à une autre élève de l’académie qui n’était absolument pas de sa maison. Nate éteignit son iPod. Il n’avait absolument pas envie de répondre à cette adolescente, sa nature taciturne prenant le dessus un instant. Il finit pourtant par s’y forcer, conscient qu’il ne pouvait pas la planter là comme ça.

- Je te retourne la question.

Amanda ce rendit compte de ceux qu’elle avait dit, elle aurait du s’excuser pour l’avoir suivi, et l’avoir dérangé dans son…travail. Au lieu de sa elle lui avait crié dessus. Elle devait s’excuser, le garçon en face d’elle éteignit son Ipod, elle le vit hésiter entre partir sans lui répondre ou partir avec une réponse, en faite lorsqu’il répondit elle était prête à lui répondre. Presque immédiatement elle lui dit :

-Je suis vraiment désolé de t’avoir dérangé, je n’aurais pas du crié…Je t’ai vu entrée dans le cimetière et je me demandais pourquoi un élève allez dans un cimetière le soir. Ensuite j’ai crié et je t’es posé une question alors que c’est moi qui était en tort, donc je m’excuse…

Elle était vraiment sincère, sur ce qu’elle venait de dire. Mais tout de fois elle ne savait toujours pas ce qu’il venait faire ici, au crépuscule à la limite de la nuit. Elle rangea son casque, et fit tomber ses partitions le temps qu’elle se relève, l’inconnu l’observais…

- Je ne me suis pas présenté, je m’appelle Amanda Slam.

Elle ne savait pas quoi dire, enfaite il n’y avait rien à dire… Elle n’avait pas à être la, et puis elle le dérangé, autant partir, néanmoins Elle aurait aimé savoir comment il s’appelait. Elle ne savait pas quoi faire pour passer le temps. Tout était silencieux en même temps c’était un cimetière avec des morts alors oui c’est normal que personne ne parle…Un silence s’abattit sur l’endroit.

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Elle s’excusa d’un air vraiment sincère. Donc, elle l’avait suivit ? Elle l’avait observé pendant tout ce temps ? Nate resta impassible. Il n’allait pas lui faire des reproches, c’était sans intérêt. De toute manière, sa « soirée inspiration » était gâchée. S’énerver contre la jeune fille était inutile – et elle s’était excusée, en plus d’avoir été honnête.
L’étudiante rangea son casque et fit tomber ses partitions au passage. Ah, Beethoven. Elle se baissa précipitamment pour les ramasser, sous le regard impassible de Nate. Lorsqu’elle se redressa, elle fit :

- Je ne me suis pas présentée, je m’appelle Amanda Slam.

Nate hocha la tête. Il répondit, par politesse :

- Nate Von Arlex.

Bon, voilà voilà… Elle n’avait pas l’air déterminée à parler, et lui non plus. Il n’y avait rien à dire. Nate venait de perdre une soirée de travail. Il se rendit compte seulement à cet instant qu’il avait gardé son crayon fétiche au coin de la bouche et le rangea aussitôt, le visage de marbre.
Dire au revoir et partir tout de suite ? Trop facile. Amanda semblait vouloir rester avec lui, et vu sa réaction avec l’araignée elle avait l’air assez trouillarde, et même s’il n’était pas réputé pour son extrême bonté, Nate eut un accès de pitié qui le contraignit à rester en la compagnie de la musicienne.

Il lui répondit par pur politesse, elle le savait, elle le sentait, elle le voyais…

- Nate Von Arlex.

Enfaite elle ne savait pas vraiment quoi dire, disons qu’elle sentait que monsieur Nate ne voulait pas parler, et qu’elle l’avait dérangé. Il avait gardé un crayon dans sa bouche, il ne s’en rendit compte qu’après et il le rangea vite fait bien fait. Elle ne savait pas comment il fessait, restait de marbre toujours, dans toutes les situations. Elle, elle ne s’énervait jamais enfin presque jamais, une seule personne y arrivait c’était Gabriel… Bref, elle sentait que sa présence n’était pas apprécié dans les parages, enfaite vu qu’elle ce fessait souvent discrète personne n’y fessait attention. Elle ne savait pas quoi faire, soit elle partait soit elle restait. Enfaite Amanda se décida à partir sauf qu’elle avait oublié que « Amanda » et « orientation » n’était pas à mettre dans la même classe.

-Je suis encore désolé de t’avoir déranger dans ton travail, je ne veux pas t’embêter plus longtemps, a un de ces jours peut être…

La jeune fille brune disparu dans le cimetière, elle n’aimait pas les cimetières et ne les aimerais jamais. Il ne fallu à la brunette que quelques minutes pour ce perdre. Pour une fois elle regretta le silence de l’endroit. Un jour il faudrait qu’elle achète un GPS rien que pour etre sur de ne plus jamais ce perdre dans ce genre d’endroit. Elle s’installa sur un banc, pour l’instant il fallait réfléchir par ou elle était arrivé…A droite ou à gauche… Aie, c’est quoi cette mémoire de poisson rouge, si c’est bon elle est arrivé par la droite. Elle parla pour elle toute seule.

-Franchement je suis doué, je n’aurais pas du partir.

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- Je suis encore désolée de t’avoir dérangé dans ton travail, je ne veux pas t’embêter plus longtemps, a un de ces jours peut être…

La jeune fille semblait presque absente, sa voix était douce avait un petit quelque-chose de lointain. Elle finit par faire demi-tour et partir, laissant Nate seul… A vrai dire, cela ne le dérangeait pas, bien qu’il fut cependant indifférent au dépars de la jeune fille. De toute façon, il ne pouvait plus travailler. Le simple fait de savoir que quelqu’un d’autre était présent dans le cimetière l’en empêchait, comme si les âmes qui le peuplaient s’étaient tapies dans leurs tombes, troublées. Enfin, il ne croyait pas aux fantômes, mais l’ambiance était différente, avait perdue de sa magie. Ceci dit il ne pouvait lui en vouloir, elle avait autant le droit d’être ici que lui. Il l’observa s’éloigner. Ses longs cheveux et son teint pâle avaient quelque-chose de presque féérique, qui se prêtait assez bien au contexte. Il la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle tourne… A l’opposé de la sortie. Or, elle avait dit être entrée dans le cimetière en le suivant. Donc, soit elle était tordue et projetait de continuer à l’espionner, soit elle était perdue. Elle semblait tellement à l’ouest, c’était plausible. Et puis, elle était partie tellement rapidement, lui qui pourtant avait fait l’immense effort d’accepter intérieurement la présence d’Amanda. Il décida donc de la suivre…
Nate arriva alors qu’elle s’était assise sur un banc grommelant à elle-même – ce qui lui confirma qu’elle était perdue.

- Je te raccompagne à l’Académie.

Il avait parlé calmement, comme à son habitude. Ce n’était pas une proposition, ni vraiment un ordre. Juste une évidence.

Elle parlait toute seule, elle enrageait toute seule. Amande se disait une chose, qu’elle était une idiote, une bonne à rien, qui n’avait absolument pas le sens de l’orientation. Elle hésitait à repartir, car si c’était pour mieux se perdre elle devrait ne pas bouger. Alors elle patientait sur ce banc, le cimetière de devait pas être si grand, ou peut être que si. Elle cédait peu à peu à la panique. Il faudrait attendre qu’il fasse jour pour que peut être elle s’oriente de nouveau. Amanda se dit qu’elle devait économiser pour s’acheter un GPS.

- Je te raccompagne à l’Académie.

Une voix retentit, la brune sursaute. Mais qui est le malade qui s’amuse à faire peur aux autres. Elle se retourne vivement et regarde l’intrus. Dans ces yeux apparaissent l’incompréhension. Elle sait qu’il ne faut pas contredire le garçon en face d’elle. Amanda se lève, elle a honte, honte d’elle-même. Le garçon attend une réponse ou alors un signal pour y aller, elle n’en sait rien, absolument rien.

-Merci…Merci d’être venu me chercher alors que je te cause des ennuis.
Voila, au moins elle avait dit ce qu’elle pensait, elle aurait bien aimé partir là, parce que à part disparaitre six pieds sous terre elle n’avait aucune autre envie.

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La voix de Nate fit sursauter Amanda, qui ne l'avait pas entendu arriver. Elle se tourna vers lui, le regard chargé d'incompréhension, puis se leva et déclara, son ton laissant transparaitre une certaine honte :

- Merci…Merci d’être venu me chercher alors que je te cause des ennuis.

Nate resta impassible. Certes elle l'avait dérangé. Certes il n'était pas réputé gentil, et pour cause puisqu'il ne l'était pas. Il n'était néanmoins pas méchant, et raccompagner Amanda semblait évident, puisque de toute manière il allait lui aussi retourner à l'académie - il avait perdu l'inspiration pour ce soir. Nate se mit à marcher en direction de la sortie - qu'il n'eut aucun mal à trouver -, Amanda à ses côtés, et déclara de son éternel ton calme et inexpressif :

- J'allais rentrer, de toute façon.

Il ne précisa pas qu'il serait resté plus longtemps si elle ne l'avait pas interrompu. Déjà qu'elle était mal à l'aise et sincèrement navrée, inutile d'en remettre une couche. Nathanaël observa la jeune fille un instant. Elle était assez jolie, brune aux yeux bleus clairs teintés d'une pointe de mélancolie. Elle semblait assez timide, tant mieux : au moins elle ne lui casserait pas les pieds avec des milliers de questions et en voulant à tout prix parler de tout et de rien. Nate voyait en elle quelqu'un d'assez calme, malgré la crise d'hystérie provoquée par une araignée et qui avait fatalement provoqué leur rencontre.
Le soleil déclinait dans le ciel, créant petit à petit la pénombre nocturne. Il ferait totalement noir d'ici une heure, environs.

- J'allais rentrer, de toute façon.

La brune sentait qu’il y avait un sous entendu dans sa courte phrase. Morte de honte elle regardait ces pieds. Elle sentit le regarde du garçon et lui jeta un coup d’œil. C’était de sa faute qu’il rentrait, et en plus elle avait gâché son travail. Mais Amanda ne se laisserai pas abattre, maintenant c’était fait elle l’avait dérangé mais elle ne pouvait pas remonter le temps et cela resterait inchangé. C’est une Amanda de nouveau sur d’elle qui redressa la tête. Il commençait à faire sombre, bientôt il n’y aurait plus de lumière espérons qu’ils soient rentré avant. Amanda aimé bien le soir, surtout adossé à un arbre et pas perdu. Ce qu’elle détestait par contre c’est être perdu au milieu de nulle part. Amanda n’était pas peureuse mais elle ne voulait pas se perdre de nouveau, elle se rapprocha de Nathanaël pour être sur de pas le perdre.

-J’aurais une question, tu es ici depuis longtemps ? Je veux dire dans l’académie.

Ouaip c’est la seule question qui intéressé Amanda, car la première rencontre qu’elle avait faite était avec Anna qui été la depuis un baille, ensuite elle n’avait rencontré que des nouveaux et elle se demandait combien de temps on pouvait rester dans l’académie. Amanda n’était pas la depuis longtemps mais elle trouvait que l’académie avait un charme particulier et cette endroit lui plaisait, il été rassurant, agréable à vivre. Voila comment elle qualifierait cette académie ou on peut y faire sa passion.

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Amanda se rapprocha de Nate, probablement animée d'une certaine crainte. Le jeune homme restait impassible. De quoi avoir peur ? Marcher dans un cimetière au crépuscule n'était pas pire que de marcher dans n'importe quelle rue. Il ne fit aucun commentaire, jugeant cela inutile. Il n'avait rien à dire, de toute manière. Au cas où on ne l'aurait pas encore compris, Nathanaël n'était pas du genre à parler pour ne rien dire.

- J’aurais une question, tu es ici depuis longtemps ? Je veux dire dans l’académie.

Nate toisa un instant son interlocutrice. A en juger par la manière dont elle venait de lui poser la question, elle était là depuis une durée assez courte, sans doute moins d'un an. Il répondit avec le même ton que d'habitude, calme, posé.

- Cela fait quelques mois. Et toi ?

Bien joué, Nate, tu commences à comprendre comment fonctionne une conversation normale ! Peut-être qu'il parviendrait à éviter qu'Amanda ait envie de le frapper. D'ordinaire, la majorité des personnes avec qui il parlait à l'académie avaient envie de le cogner au bout de dix minutes. Cela ne l'atteignait pas, il disait son point de vue et ce quoi qu'en pensent les gens. Nate ne mâchait pas ses mots, c'était un fait. Il était rare qu'il retourne leur question aux gens, comme il venait de le faire à l'instant. En principe, il trouvait la réponse lui-même et la lançait à la personne avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit. Il eut été aisé pour lui de deviner depuis combien de temps Amanda était à l'académie, de ce fait. Cependant il ne s'en donna pas la peine, conscient que la jeune Beethoven avait probablement envie de parler pour se rassurer, ou/et pour passer le temps.

- Cela fait quelques mois. Et toi ?

Amanda voyait bien qu’il n’avait pas l’habitude d’avoir une conversation avec quelqu’un normalement. Il y avait une sorte de méfiance dans ces paroles pourtant elle n’allait rien lui faire. Amanda ne mordait pas, ne frappait pas, ne griffer pas. Enfin pour le « ne frappait pas » c’était à voir. Mais en tout cas elle n’était pas agressive sauf si on la cherche beaucoup. La brune trouvé cela inquiétant le cimetière enfaite disons qu’elle en avait horreur mais le Baroque ne pouvait pas comprendre ce qu’elle ressentait. Personne ne le pouvait d’ailleurs. Mais autant répondre à la question du jeune homme cela fera passer le temps et en plus elle pensera a autre chose.

-Je ne suis la que depuis peu, deux ou trois mois a peu prêt. J’aime l’académie c’est un lieu vraiment paisible.

Elle avait dit ça comme ça ne sachant pas vraiment pourquoi. Après tout le jeune homme blond s’en moquait de l’avis de la Beethoven. Elle ne lui apportait que malheur. Déjà elle gâchait une journée de travail pour lui ensuite il était venu la chercher alors qu’elle c’était perdu. Un vrai poids mort pour lui. Au loin, très loin elle apercevait les lumières de l’académie. Quel heure était-il donc ? Elle n’avait pas de montre mais peut être que lui en avait une…

-Dis, est ce que tu aurais l’heure s’il te plait ?

Oui elle n’oubliait pas les politesses meme lorsqu’elle était morte de trouille. Allait-il lui répondre ou ne dirait-il rien ? Enfaite ce garçon était un peu imprévisible, on ne savait jamais s’il allait te répondre ou pas.

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Nate écoutait Amanda, même s’il semblait absent, comme d’habitude. Il sentait bien que la jeune fille était mal à l’aise et s’en voulait encore pour le coup de l’avoir suivi dans le cimetière, mais à la réflexion ce n’était pas très important. Nate pourrait reprendre son travail le lendemain, il trouverait bien autre chose à faire de sa soirée.

L’heure, donc. Elle lui demandait l’heure. Ils approchaient de l’académie, illuminée dans la pénombre naissance. Nathanaël ne savait même pas s’ils avaient le droit d’être dehors à une heure pareille. Ah oui, l’heure…

- Il est quelque chose comme vingt-et-une heure trente.

Il avait oublié de mettre sa montre et n’avait pas son portable sur lui, mais savait son estimation exacte, à en juger par la saison et l’avancement de la pénombre à mesure que le soleil se couchait. Le couvre-feu était dans une demi-heure…

- Sois discrète, je ne suis pas certain que l’on ait le droit d’être dehors. Je te raccompagne jusqu’à ton dortoir.

Nate jeta un coup d’œil à la jeune fille qui marchait à ses côtés. Elle était presque attendrissante, avec son air paumé et désolé. Quoi ? Depuis quand Nate trouvait les gens « attendrissants », au fait ?
Ils continuèrent à marcher, l'air se faisant de plus en plus obscur. Enfin, les deux jeunes gens atteignirent l'académie et pénétrèrent son enceinte, prenant garde de ne pas faire trop de bruit...

Il semblait absent, un peu comme si il ne l’écoutait pas. Toute fois peut être allait-il me répondre. Je regardais l’académie, comment pouvait-on décrire cette grande bâtisse. Elle était grande, magnifique. Elle semblait éclairée de partout, le soleil n’était plus présent mais on sentait qu’il n’était pas loin. En été les journées étaient plus longues. Je n’avais jamais été très calé en astrologie. Mais c’est maintenant que je me rends compte que sa peut être utile de savoir des choses comme ça. Même si sur le coup on ne voit pas tellement l’utilité.

- Il est quelque chose comme vingt-et-une heure trente.

Je remarquais qu’il n’avait pas sa montre. Moi non plus d’ailleurs. A vrai dire je la mettais que très rarement mais des a présent je me promis de la mettre c’était trop utile. Bien sur il y avait mon portable mais il était déchargé et je ne trouvé plus le chargeur. Je ne savais pas s’il y avait un horaire pour aller se coucher, a vrai dire j’y avais jamais fais attention. Je me coucher quand j’avais sommeil et c’est tout. Mon surement que comme dans les internats il y avait un couvre faux. Mais est-ce que sa comptais pendant les vacances ? Je ne pense pas mais mieux vos prévenir que guérir.

- Sois discrète, je ne suis pas certain que l’on ait le droit d’être dehors. Je te raccompagne jusqu’à ton dortoir.

Discrète sa se voit qu’il me connaît pas. Je suis même trop discrète, moi sa m’arrange que personne me remarque, je ne suis pas doué pour parler. On avançait silencieusement jusqu'à l’entrée du bâtiment. Je ne pense pas que j’ai le choix sur le fait qu’il m’accompagne. Mais pourquoi ? C’est vrai je connais quand même l’école…Bon d’accord je mens la première fois que j ‘étais arrivé ici, je mettais retrouvé dans le dortoir des garçons de la maison Baudelaire. Nous entrâmes ensemble dans l’établissement. J’avais l’impression d’être un chien, car je suivais Nathanaël presque comme un chien. Je disais bien presque.

♣ Messages : 1366 ♣ Date d'inscription : 02/12/2011 ♣ Age : 28

Nate n’eut aucun mal à se repérer dans l’académie, malgré l’obscurité. Amanda le suivait en silence, discrète. Elle était docile, d’ailleurs, pour une élève de l’académie. Jusqu’à présent, Nate n’avait rencontré que des gens avec un fort caractère, aussi cela l’étonnait un peu de se retrouver face à quelqu’un d’aussi… effacé. Tant mieux, elle ne le ralentissait pas. Maintenant qu’ils étaient à l’académie, Nate n’avait qu’une envie : regagner sa chambre avant de s’attirer des ennuis.
Cependant, il y avait peu de chances pour que les deux adolescents se fassent repérer, étant donné leur discrétion. Ils arrivèrent devant le dortoir des Beethoven assez rapidement, sans croiser la route du moindre surveillant.

- Bonne nuit, Amanda Slam, dit-il à voix basse.

Leurs routes se recroiseraient-elles ? Peut-être. Si possible ailleurs que dans un cimetière, et si possible sans araignées. Nathanaël resta immobile un instant, fixant la jeune fille dans les yeux comme à son habitude ; puis il fit demi-tour et se dirigea vers son propre dortoir, une fois de plus en parvenant à éviter les surveillants. Il ne s’arrêta même pas devant la salle commune des Baroques, peuplée comme d’habitude d’adolescents bruyants sans intérêt. Son lit l’appelait, même s’il n’était pas vraiment fatigué.
Nate ferma la porte de sa chambre et s’allongea.

The End.

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