Une histoire courte pour une vie qui le sera peut-être pour toi Alexia

Sens-tu cette brise qui te caresses ? Elle t'amènes au plus profond de ton sommeil, dans les bras de morphée. La où tes rêves sont les plus réalistes et tes pensées les plus libres. Dans un mélange d'illusion et de fantastique, les melodies que te fredonne ton esprit sont les plus terrifiantes. Elle t'envoûte dans une danse frénetique et glacial que rien ne peut arrêter. Alors tu l'écoutes, tout tes sens sont en éveil comme aux premières secondes de ton existence. Ces secondes tu t'en souvient, car tu les vis là, maintenant, un enfant est née. Dans cette salle blanche, qui t'abimes tes yeux, qui t'éblouis. Là où plusieurs adultes ont commencer leur vies.


Ces sens tu n'en a oublié aucun mais un t'a oublié. Mais les couleurs tu les connais, tout ce que tu ressens devant la mer. Quelques choses d'envoutant et de sauvage dont personne ne maîtrisera les abysses. Alors tu fait comme. Comme si le monde t'appartenait et qu'il correspondait à tes pensées. Tu le diriges et y voit ce que tu veux. Le monde est un arc-en-ciel de couleurs et d'hommes aussi que tu n'a jamais vu et que tu ne verras plus. Au bout de cette arc-en-ciel tu cherches toujours le chaudron, la récompense.

Tu n'as rien oublié, ce touché si fragile mais qui suffit à jouer une mélodie. Cette petits rectangle blanc et noirs, tu les vois avec tes mains. Tu es soulagé d'avoir appris à jouer avant 11 ans. Cette âge noir où tu as faillit perdre ta vie, ne supportant pas ces deux manques. Ta vue et ton frère. Aucun des deux est plus important que l'autre. Tous ont dù supporter tes mélodies et tes envies. Tous ont dù supporter tes rêves brisés. Celui surtout de ne pas pouvoir percer avec tes partitions. Celle qui raconte ta vie. Une vie pour le moment si courte mais remplie. Dans ce monde où tous te haïssent, tu penses à ton frère, le seul qui te comprenais, et qui t'aimais. Tes parents t'ont oublié, que faire d'une fille aveugle, son avenir ne réussira pas, pauvre d'elle. Rien de pire que de la pitié ce sentiment et surement celui que tu ne peux pas entendre. Qui est-ce qui l'a crée ? Une erreur surement ou un fou peut-être. Qu'est-ce que tu a pu entendre des "Pauvre petite" l'envie de les frapper ne te retenait pas. Plus tard tout ce que tu voulais faire c'était rentrée dans cette école, surement celle de la dernière chance. Là où tout tes désirs seront réalisé.
Et tu retiens une des phrases de ton frère:

"Crois en la chance elle te suivras"