Rooh, allez, encore le caractère TwT. Bon alors Lawla est une fille très gentille, jamais méchante, généreuse, elle a plein d’amis, mais pas d’ennemi, c’est un bisounours en un peu moins poilu. Nan je blague. En vrai, Lawla c’est une peste. Enfin non. C’est pas qu’elle n’est pas gentille, elle l’est. Mais elle peut paraitre insupportable aux yeux des gens. Premier défaut, elle est obnubilée par son apparence. Nan, vous méprenez pas, elle ne passe pas sa vie à se regarder dans un miroir de poche. Elle veut juste ressemblé le plus possible à son frère. C’est juste une obsession qu’elle ne peut plus vraiment accomplir. Deuxième défaut, elle ne veut pas d’autre compagnie que Lawliet. Et comme celui-ci commence à se détacher d’elle, elle reste seule. Quoi qu’elle commence à s’ouvrir de plus en plus. Elle est également jalouse et possessive, et supporte difficilement de voir son jumeau avec d’autres personnes. A côté de ça, elle est – parfois – avenante et serviable. Elle est très attirée par le profit, la cupidité dirons-nous. Elle est relativement intelligente et conservatrice. Elle n’aime pas que les choses changent autours d’elle. Elle aime son petit univers familier, et ne veut pas qu’il change. Elle est également extrêmement soigneuse et aime l’affection. Bref, ça aussi ça me soule, vous en savez déjà trop D :

J’avance, les mains dans les poches, le nez enfouie dans mon écharpe de laine grise comme la ville et le ciel. Le froid fait rougir mes joues pâles et fait frémir mes lèvres. La neige tombait autour de moi, de minuscules flocons se mêlent à mes cheveux dorés et recouvrent l’asphalte. Les nuages sont sombres et encore chargé, tandis que le vent siffle avec force entre les immeubles anciens du quartier ouest. Je frisonne avec insistance sous ma doudoune oranges. Celle qui me rend semblable à un astronaute, mais elle a le mérite d’être assez chaude. Les gens se pressent, malgré le bitume rendu glissant. Tous transis, tous plus blasé par la neige les uns que les autres. Moi je m’en moque, elle ne change pas ma vie, elle ne me dérange pas, et je ne suis pas non plus heureuse de la voir. Indifférente. Oui elle me laisse indifférente, comme tout. Moi c’est Lawla. Lawla Reagan. Mon prénom, ça se prononce tout simplement « Lola », pas « Laola », comme on est souvent tenté de le lire. J’ai dix-sept ans, ce n’est pas grand-chose à l’échelle humaine, mais sur celle de ma vie, on pourrait dire que je suis presque à un quart de celle-ci. En fait je m’en moque un peu, parce qu’en fin de compte, on a tous une durée de vie différente, et on mourra tous un jour. Alors autant vivre au jour le jour, sans trop y penser…

Je pousse la porte de la maison. Une bâtisse citadine et bourgeoise, relativement ancienne, cernée entre deux copies conformes d’elle-même. Je laisse mes affaires humides à l’entrée, et débouche directement dans la cuisine. Elle est déserte. Un mot est posé sur l’îlot central. Sans le lire, je comprends que ma mère est allée faire une course. Il n’y a donc personne à la maison. Je devine en tout cas sans mal que toi, tu n’y es pas. Je me sers un verre de yaourt à boire. Du Yop à la Coco, mon préféré. Je n’aime pas quand la maison est vide et silencieuse comme ça. D’un pas trainant, je me dirige dans le séjour, une vaste pièce aux couleurs chaudes et claire. Je m’installe sur la petite banquette, derrière la fenêtre qui donne sur la rue. La neige s’est mise à tomber plus drue encore, j’aperçois à peine la maison d’en face. Parfois, une ombre vouté passe sur le trottoir, luttant contre le vent et le froid conjugué. Où es-tu ? D’habitude, tu es rentré à cette heure-ci. Sûrement puisque d’habitude, nous rentrons toujours ensemble. Mais pas aujourd’hui. Tu avais quelque chose à faire. Mais tu n’as pas voulu me dire quoi. C’est la première fois que tu me caches quelque chose, ça me rend triste. Et furieuse à la fois. Le coussin devant moi en fait les frais. Je le fais voler dans le salon, avant qu’il n’aille s’écraser contre un mur. Je me lève lentement, le ramasse, et le relance à sa place initiale. La pendule indique dix-sept heure trente à présent. Et tu n’es toujours pas là. Je soupire, seule et immobile au milieu de la pièce, debout et voutée, le cœur battant la cadence de l’horloge dans ma poitrine. Il fait presque froid dans la maison. Plus encore lorsque la porte s’ouvre en claquant dans l’entrée. Une courant d’air frais balaye la pièce et soulève mes cheveux dorés. Des pas résonnent dans le couloir, un chuintement sonore annonce que l’ouverture a été refermée. Je reste silencieuse, les yeux braqué sur l’accès au salon. Les pas font craquer le parquet usé. Lentement. Tu prends le temps. Le fais-tu exprès ? Non bien sûr, ça ne te ressemblerait pas. N’est-ce pas ? Je ne pourrais pas le croire de toutes manières. Je fais un pas à ta rencontre, franchissant les quelques mètres qui me séparent de la cuisine en quelques foulées, et ta silhouette apparait dans l’encadrement face à moi. Nous avons beau être identiques, tu es tout de même plus grand que moi maintenant. Et si nos visages arborent les mêmes courbes, les mêmes teintes pâles mais rosées, nos cheveux nous distinguent. Bien que j’aie tout fait pour les garder courts, ma mère a refusé de continuer à les couper autant. Elle ne veut plus qu’on se ressemble, qu’on se mélange. Qu’on nous mélange. L’adolescence a achevé son travail, pour ne pas dire son combat. Nous ne sommes plus les mêmes clones identiques qu’on confond souvent. Juste une fille. Un garçon. Semblable mais bel et bien différent à présent. On s’est rencontré, on s’est embrassé. Le même manège quotidien répété infiniment, depuis toujours me semble-t-il. Depuis toujours…

C’est une fille assez commune, le visage fin est pâle. Elle est la version féminine de Lawliet. Même visage, même yeux, d’un bleu sombres, presque marine. Même cheveux également, blond vénitien. La différence avec ceux de son frère est principalement que ceux de Lawla son mi-longs, et flottent au niveau de ses épaules. Elle les noue rarement, seul une mèche est attaché sur le côté droit de son crâne, et lui donne un air enfantin. Autre différence, elle est de petite taille, et Lawliet n’a pas tardé à la dépasser. Elle est assez fine, sportive aussi. En fin de compte, elle est plutôt jolie. Elle le sait, et aime se l’entendre dire. Ses lèvres sont fine est rose, comme ses pommettes. Elle a des fossettes qui apparaissent quand elle sourit. Elle fait environs un mètre soixante pour quarante-cinq kilos. Bref, je sais pas quoi dire ça me soule, ça ira bien ûu

Lawla est passionnée par l'écriture, bien sûr. Mais pas que. C'est une sportive assidue. Elle pratique le Tennis, le volley, et un peu la danse. Elle aimerait commencer l'équitation également. Elle aime la musique pop-rock et le piano. Elle en joue également depuis un an. Elle aime les romans et les films fantastique, et regarder des dessins-animés à la télé. Question nourriture, elle adore le sucré, et passerait volontiers sa vie à grignoter. Son parfum de glace favoris est Yaourt, elle adore l'abricot et le lait de coco. Elle aime tout les chocolats sauf le noir.