Winter -014-015 - Pear, Spark & Lastie
 
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 C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti.

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Fauve Evernight
Fauve Evernight
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MessageSujet: C'était supposé être une punition... [PV Noa] /! Pour public averti.   C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti. EmptyVen 17 Aoû - 13:26

[Attention, ce RP est susceptible de contenir des scènes non-appropriées à un certain public. Âmes sensibles et innocentes, ainsi qu'homophobes, s'abstenir. ♪]


Fauve était légèrement en retard. La jeune femme, outre ses nombreuses heures de cours étant donné qu’elle enseignait plusieurs matières (français, littérature et composition théâtrale), devait, ce mercredi après-midi, jouer les surveillantes en salle de permanence. Cela ne la dérangeait pas, puisqu’elle aimait travailler et côtoyer les jeunes, et qu’elle était payée deux fois plus que ses collègues – logique puisqu’elle avait deux fois plus d’heures de cours.
C’était la première fois qu’elle devait assurer la surveillance d’une retenue, depuis qu’elle était là. Elle ne se faisait pas de soucis : elle arrivait très bien à gérer une classe de vingt-cinq personnes, surveiller une colle ne lui faisait donc pas peur.
Mlle Evernight traversa un couloir désert, ses escarpins à talons hauts claquants sur le sol. Elle s’était exceptionnellement vêtue d’une robe, en raison de la chaleur de cet après-midi. La robe n’était néanmoins pas trop provocante : marine, à fine bretelles et au décolleté raisonnable, près du corps en haut, serrée d’un nœud blanc au niveau des hanches, elle s’arrêtait juste au-dessus des genoux de la jeune femme. Ses escarpins vernis, rouges vif, soulignaient joliment ses jambes interminables.
Bref, Fauve marchait donc, tout en jetant un coup d’œil à la liste des personnes retenues.
Liste relativement courte puisqu’elle ne comportait qu’un seul nom… Noa Rosace. Aucune idée de qui était cette personne. Ce n’était pas une élève de Fauve. Les seules informations dont la jeune prof disposait, outre le nom de sa captive, étaient sa classe et sa maison. Cygne, et vu sa classe elle avait aux alentours de dix-huit ans. Proie potentielle, donc – Fauve avait pour principe de ne jamais s’attaquer à un jeune de moins de dix-sept ans. Si cette jeune fille était mignonne, les chances pour que Fauve en fasse sa prochaine victime étaient élevées…
Un léger sourire aux lèvres, Fauve se dirigea vers la salle de permanence. Le professeur de mathématiques de Noa, un quarantenaire aigri, lui avait rapidement expliqué en lui donnant les devoirs de la jeune fille que celle-ci était collée pour récidive d’école buissonnière. Pas intéressée par les maths ? Les deux jeunes femmes avaient déjà un point en commun.
Fauve entra dans la salle de permanence. Celle-ci, pouvant normalement contenir une soixantaine de personnes, était vide à l’exception d’une jeune fille installée dans le fond de la salle.
Des écouteurs dans les oreilles, à moitié avachie sur sa chaise, fière, sauvage, insolente et belle. Très belle. Brune à la crinière indomptable, aux yeux sombres et à la mine boudeuse. Son attitude générale rappela à Fauve ce qu’elle avait été durant son adolescence, et ce qu’elle était d’ailleurs toujours un peu.
Deux sublimes créatures sauvages seules dans la même pièce pendant trois heures ? Voilà qui promettait d’être intéressant.

- Les appareils électroniques sont interdits en salle de permanence, miss ! lança Fauve avec un sourire à l’attention de sa victime.

Oui oui, victime.
La jeune prof se hissa sur le bureau destiné au surveillant, comme à son habitude – pas une seule fois depuis son arrivée à l’académie elle ne s’était assise derrière un bureau.

- Booon, on va faire l’appel… fit-elle avec un rictus narquois. Noa Rosace ?

Fauve observa avec insistance la jeune danseuse, puis lança les quelques feuilles d’exercices de mathématiques que Noa était supposée faire durant sa retenue sur une table juste devant son bureau, faisant signe à la jeune fille de venir s’installer là. Elle avait bien envie d’être un peu plus près de cette charmante créature…
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MessageSujet: Re: C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti.   C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti. EmptyMar 21 Aoû - 21:46

Et mourir....de plaisir
Et mourir....de plaisir

Poser les mains sur un visage
Vouloir et ne pas oser
Puis s'aventurer d'avantage
Au risque de tout briser
Souffrir à force de s'étreindre
Et se confondre dans la nuit
Souffrir sans gémir ou se plaindre
Sans
un cri

[Et mourir de plaisir, Artiste : Michel Sardou]


J'attrapais la hanche de ma promise et la soulevais avec une illusoire tendresse. Je ne voulais simplement pas la brusquer malgré que je gardais un certain contrôle sur le moindre de ses cris, de ses mouvements, de ses frissons au point qu'elle n'avait plus qu'a subir cette douce luxure. Je parcourais le creux de ses cuisses et l'embrassais encore et encore. Une de mes mains s'aventura sur l'un de ses seins pointus, le caressant avec sensualité. Je souriais en attendant gémir celle à la chevelure de feu dont le nom avait déjà disparu de ma mémoire. Qui était-elle autre qu'une de mes nombreuses amantes ? Je suis une princesse dans le monde de la luxure et jamais aucun homme ne connaitra mes mains sur sa peau, ni mes mes baisers sur ses lèvres. Jamais. Seul les femmes ont fait de moi l'amante de leurs nuits et pour certaines l'épouse de leurs jours, et seulement elles me donnent envie de m'unir entre les draps. Un homme ? Qu'est-ce ? Un de mes frères, un bon copain, un rival qui volait mes belles conquêtes féminine, un inconnu au coin du bar. Je ne serrais comment définir le genre masculin autrement. Un père ? Qu'est-ce ? Ce mot-là m'était totalement étranger. Les seuls hommes qui m'avaient élevé étaient mes frères. Encore aujourd'hui, ils prenaient soin de moi. Je recevais plus d'appel d'eux que de ma propre mère, c'est pour dire. Mes pensées s'égaraient beaucoup ces temps-ci, même alors que je me trouvais dans un moment aussi intime, ce qui inquiéta la jeune femme entre mes bras...

- Nono, t..tout va bien ? Il y a un problème ?

... et m'agaça fortement. Elle semblait si intimidée. Ce n'était pas sa première fois mais elle craignait que son mari la découvre. C'était ma première femme mariée. Cependant, j'aurais préféré une femme qui assume sa sexualité, son envie de plaisir, qui profite de l'instant et non une chochotte, une prude... Qu'elle le quitte ou qu'elle m'oublie si elle avait des remords à le tromper.

- J'ai une affaire au lycée, l'on va devoir arrêter notre petite affaire.
- Mais ...
- Tu n'as qu'a te terminer seule, coupais-je. Au pire, tu n'as qu'a attendre ton mari.

Je me rhabillais, ignorant les cris offusqués de la rouquine. Un short de tissu noir collant au corps, un top léopard assez décolleté et une paire de converse dorée. Rien de très extraordinaire mais je me sentais belle et à l'aise dans mes vêtements. Je fis un bref signe de main à la rousse et reparti tranquillement, sans me soucier d'autre chose que de mes nouvelles heures de colle.

Encore. Ce maudit prof croyait pouvoir m'apprendre d'utile mais sérieusement, je ne voyais pas en quoi une danseuse avait besoin d'apprendre les fonctions ou autre conneries dans ce genre-là. Danser. A la base, rien ne m'attirait la dedans. Je trouvais ça si stéréotypé une gamine qui faisait de la danse. Je voulais faire de plus grandes choses. Et puis, mon premier amour m'a donné cette passion pour la danse. La vrai danse. Et malgré l'immense peine de coeur qui m'avait frappé en pleine figure, je ne pouvais cacher le plaisir que j'avais eu à sentir mon corps s'assouplir, bouger, s'étirer... être admirer. J'aimais ça autant que j'aimais me battre, voir même plus. Si je devais imaginer un avenir, cela ne pouvait être que là.

Quel avenir avait une jeune femme de cité, allergique au étude et sans projet particulier ? Une jeune femme sans envie autre que son plaisir égoïste, une jeune femme qui déprimait et qui souhaitait simplement oublier.

Le sexe était un bon remède pour ça.

[...]


Le surveillant était en retard. Dix minutes au moins, je ne sais pas vraiment puisque je ne portais jamais de montre. Regarder l'heure m'angoissait toujours, comme si le "tic tac" n'était en faite que le rappel que toute chose avait une fin, la vie aussi. Bref, ce retard ne m'inquiétait pas du tout, au contraire j'en profitais largement. J'étais presque avachie sur ma chaise, un pied sur le bureau et des écouteurs dans les oreilles qui passaient une musique quelconque. Je fermais les yeux, profitant de l'instant de paix. Je sursautais légèrement en entendant la porte grincer et mon regard croisa celui d'une femme. Une assez belle femme d'ailleurs. Mouai, vraiment belle mais familière aussi. Son visage me disait vaguement quelque chose... Je crois que c'était un professeur. J'avais du la croiser dans un des couloirs de l'Académie.

- Les appareils électroniques sont interdits en salle de permanence, miss !
- Le retard est sanctionné par le règlement, fis-je du tac au tac.

Un léger sourire flotta sur mes lèvres, amusée. La jeune femme se hissa sur le bureau, faisant légèrement remonté la robe. Noa posa son regard sur ses cuisses un instant puis retira ses écouteurs. Peut-être que ces heures de colle ne seraient pas aussi ennuyante que prévu. Ensuite, la jeune femme se mit à faire l'appel. Pourquoi faisait-elle donc ça ? Elle savait très bien qu'il n'y avait que moi et qu'i n'y aurait que moi jusqu'à la fin de cette punition. Voulait-elle jouer elle aussi ?

- C'est moi, lady. Vous attendiez quelqu'un d'autre peut-être ? Fis-je avec ironie. Mais dites moi, à qui ai-je affaire ?

Je pris tout mon temps pour me déplacer jusqu'à ma nouvelle place, gardant mon sourire sur ma figure. Je n'avais aucune intention de faire ces exercices bien entendu, mais il était amusant de voir ce qu'elle me resservait. Après tout, autant rentrer dans son jeu. J'aviserais plus tard pour imposer mes propres règles.

Que le jeu commence.
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Fauve Evernight
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MessageSujet: Re: C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti.   C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti. EmptyMer 22 Aoû - 19:56


Fauve sourit face à la réplique de Noa concernant le retard. Cette gamine avait de la répartie… Le jeu promettait d’être amusant. Noa souriait, d’ailleurs. Elle observa Fauve monter sur le bureau avec un certain intérêt. Oh ? Si ça commençait comme ça, elle serait facile à convaincre…
Bref, Fauve fit son pseudo « appel », comme le voulait le protocole.

- C'est moi, lady. Vous attendiez quelqu'un d'autre peut-être ? répondit la jeune fille. Mais dites-moi, à qui ai-je affaire ?

Un sourire étira les lèvres de la jeune prof, dévoilant ses dents blanches et parfaitement alignées. « Lady », carrément. Noa se déplaça jusqu’à la place que lui avait choisie Fauve, en prenant son temps, faisant durer le suspense. La jeune femme répondit lorsque celle-ci fut installée, plantant son regard dans le sien, un sourire planant toujours sur ses lèvres.

- C’est le protocole, miss. Je suis Mademoiselle Evernight, professeur de français, littérature et composition théâtrale. Dommage que tu ne fasses pas partie de mes élèves, chérie. Avec moi, tu n’aurais pas séché les cours… A moins que tu ne sèches que les maths ?

Fauve croisa les jambes, cambra légèrement le dos, une main de chaque côté du bureau, sans lâcher la jeune Cygne des yeux. Elle remarqua que Noa, ironie du sort, portait un top léopard. Fauve la bien nommée esquissa un sourire carnassier. La gamine avait le regard de quelqu’un qui sait ce qu’il fait. Absolument pas naïve, au contraire. Plutôt le genre dominante, à en juger par son attitude générale. Heureusement qu’il s’agissait d’une fille, sinon Fauve n’aurait même pas approché de cette créature. Les hommes, elle les tolérait si elle les dominait, et pas autrement. Se refusant de repenser à un mauvais – le mot est faible – souvenir, Fauve se concentra sur l’instant présent, de toutes ses forces. Ne pas divaguer. La Femme, le sexe fort, merde.

- Ceci dit, je peux te comprendre… Je n’aime pas les maths, moi non plus. Je préfère les matières… linguistiques.

Elle avait volontairement appuyé sur le dernier mot. Ah, les cours de langue, Fauve en était spécialiste… Son regard bleu clair, presque argenté, s’anima d’une lueur sauvage alors qu’il était toujours intensément plongé dans la noirceur de celui de Noa Rosace.
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MessageSujet: Re: C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti.   C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti. EmptyMar 4 Sep - 15:43

Je n'avais pas pour habitude de tourner autour du pot dans ce genre de situation. Je n'étais pas non plus stupide et je voyais très bien que « Lady Evernight » voulait également s'amuser. Je n'étais pas douée de patiente mais je savais que le jeu en vaudrait la chandelle. Je me redressais légèrement, grattant légèrement la surface en bois du bureau d'écolier mais ne quittant pas des yeux ma très chère professeur. J'avais l'impression de faire un duel entre nos deux regards, les iris clairs de la lady contre les miens plus sombres, et la perdante serrait celle qui baisserait ses yeux en premier. Elle était donc professeur de littérature, intéressant. J'ai toujours beaucoup aimé la lecture même si je ne préférais pas le dire trop haut. J'avais une réputation de bagarreuse et je refusais de laisser croire que le monde des mots pouvaient m'intéresser. Je me montrais d'ailleurs discrète durant ses cours là, car curieusement, il était le seul parmi tout les autres à vraiment m'intéresser. C'était même les seuls études que je prenais la peine de suivre. Sécher ? Hors de question.

- Lady Evernight, nom charmant. Mais nous allons passé trois heures ensemble, je serais ravis d'avoir également un prénom à mettre sur votre visage. Vous avez bien le mien.

Cette rivalité entre son tutoiement et mon vouvoiement était assez amusant. Ce rapport professeur élève.. Je crois que cela nous attirais tous deux. Je n'ai jamais réussi à mettre un de ces profs dans mon lit. La fauve serrait la première. Ô oui, un fauve, elle me faisait penser à ceci. Je baissais finalement le regard, attrapant rapidement ces quelques feuilles de mathématique. Il fallait bien que je fasse semblant un minimum de travailler ! N'étais-je pas là pour ça à la base ? Seulement à la base. Finalement, je ferais quelque chose de bien plus que d'étudier. Ou du moins, j'étudierai autre chose que les mathématique. J'adorerais travailler le corps humain avec cette charmante créature en face de moi. Je l'a regardais une nouvelle fois, légèrement surprise de la profondeur de son regard, j'avais l'impression que ses deux orbes clairs pouvaient me transpercer l'âme.

- Oh non, je ne sèche pas que les mathématiques. Ce que je préfère, moi, se sont les travaux manuels. Je trouve ça... fascinant. Pas vous ?

J'esquissais un rictus et replongea mon regard dans les mathématiques, lisant sans vraiment le faire. Je n'aimais pas les mathématiques, il est vrai. Je trouvais ça si inutile. Savoir que un et un font deux me suffisait amplement ! Je faisais semblant de me consacrer à mes fiches mais en réalité j'écoutais surtout surtout mon interlocutrice. Viendrait-elle me rejoindre pour m'aider ? C'était son job après tout.

- Auriez-vous un stylo ? Fis-je tout à coup.

Prendre des affaires de cours pour ces heures de colle ne m'avait pas traverser l'esprit pour être honnête. Je pensais avoir une nouvelle fois affaire à un de ces imbéciles de pions qui restaient dans leur coin, scotché à leur téléphone. Je pris un air gêné, gardant un sourire hilare sur la figure.

- … s'il vous plait ? (une seconde à peine de silence et j'enchainais: ) ... Oh, et vous pourriez m'aider à mes exercices, lady ? Je serais très reconnaissante.

La balle est dans ton cas, joli fauve.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti.   C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti. EmptySam 8 Sep - 20:53

[Pas grave ^^]


La jeune professeure et la danseuse échangèrent un long regard, intense.

- Lady Evernight, nom charmant. Mais nous allons passer trois heures ensemble, je serais ravie d'avoir également un prénom à mettre sur votre visage. Vous avez bien le mien.

Fauve esquissa un sourire énigmatique. Noa était la deuxième élève qu’elle prenait pour cible depuis qu’elle enseignait ici, et elle lui faisait la même demande que le premier : son prénom. La jeune femme avait refusé de donner son prénom au premier : il faisait partie de ses élèves, il risquait de lâcher une parole de travers accidentellement, ou d’arrêter de la vouvoyer. Elle devait se montrer méfiante, elle n’avait pas le droit d’avoir de relations avec ses élèves. Aussi était-elle prudente lorsqu’elle leur faisait des avances, s’assurant bien qu’ils étaient plus que consentants : qu’ils en mouraient d’envie.

- Tu n’as qu’à continuer à m’appeler « Lady », répondit-elle sans se défaire de son sourire.

Noa avait fini par baisser les yeux pour jeter un coup d’œil à la fiche d’exercices, bien que Fauve doutât fortement qu’elle eut l’intention de les faire. Elle releva assez rapidement les yeux et répondit à une question antérieure :

- Oh non, je ne sèche pas que les mathématiques. Ce que je préfère, moi, ce sont les travaux manuels. Je trouve ça... fascinant. Pas vous ?

L’appui sur le mot « fascinant » amusa Fauve. La jeune fille était une joueuse, et elle adorait ça. Elle rétorqua avec un sourire séducteur :

- Les travaux manuels peuvent être divertissants, en effet… Ceci dit, je préfère la langue, on peut faire des tas de choses avec.

L’implicite et l’explicite se mêlaient délicieusement, amusant de plus en plus Fauve. Ah, flirter, c’était une des choses qui captivaient le plus la jeune prof. Même si elle s’amusait énormément avec ceux qui faisaient semblant de ne rien comprendre et rougissaient facilement, elle devait admettre qu’une proie dotée de répartie était encore plus amusante.
Noa faisait à nouveau semblant de lire ses exercices, alors qu’elle n’avait rien pour les faire. D’ailleurs, elle demanda justement à sa prétendue surveillante si celle-ci avait un stylo à lui prêter. Elle ajouta, souriante :

- … s'il vous plait ? ... Oh, et vous pourriez m'aider à mes exercices, lady ? Je serais très reconnaissante.

Un sourire carnassier étira les lèvres de Fauve. Noa prenait de plus en plus goût au jeu, visiblement. La jeune prof de littérature fouilla un instant dans son sac et en sortit un stylo bic. Elle observa un instant l’objet, le tenant entre deux doigts, un sourire planant toujours sur son visage. Elle leva les yeux vers Noa, ses iris clairs transperçant la noirceur du regard de la danseuse.

- Je n’ai pas le droit d’aider les élèves collés à faire leurs punitions…

Fauve entrouvrit la bouche et mordilla un instant le bout du stylo, sans rompre l’intense contact oculaire qui les liait. La jeune femme descendit de son bureau, s’approcha de la table de Noa, les yeux rivés dans les siens, et y posa le bic.

- Mais je peux faire une exception, n’est-ce pas ? Si cela reste entre nous…

Instant décisif. Fauve posa les mains sur les bords de la table et se pencha légèrement en avant, ses lèvres souriant toujours dans ce délicieux face-à-face.
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MessageSujet: Re: C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti.   C'était supposé être une punition... [PV Noa] /!\ Pour public averti. Empty

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