Peeta est quelqu’un de très réservé. Les seuls et uniques moments où il s’autorise un minimum d’expressions sur le visage sont ceux où il croise un animal ou qu’il essaie d’embarquer quelqu’un dans son pieu, histoire de calmer ses nerfs. Il peut aussi lui arriver d'être sarcastique, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Par contre, s’il s’attache à une personne, il peut se montrer extrêmement violent si celle-ci est attaquée.
A côté de cela, Peeta n’en garde pas moins une apparence de jeune ténébreux séducteur qui se défoule dans des combats de rue sans montrer une seule petite flamme d’émotion dans ses yeux. On le compare d’ailleurs souvent avec une panthère noire, à cause de ses vêtements sombres et de son agilité (alors que le surnom qu'il se donne est « Killer Whale »)
Asocial, il marche souvent seul, ne voulant pas se mêler aux autres. Quand les bruits deviennent trop persistants, il s’éclipse dans des endroits où nul autre n’aurait le courage d’aller ; des endroits en hauteur, très souvent inaccessibles au public. Quelque part au fond de lui, il aime déranger les lois de la justice et n’en faire qu’à sa tête. Pourquoi suivre des règles absurdes quand on rêve de liberté sans limites ?
Peeta Mac Carthy cache beaucoup de choses, encore. Notamment un problème de santé majeur qui a fait de lui ce qu’il est maintenant. Ceci sera expliqué dans son histoire –cette ridicule histoire d’un écossais né hors du pays durant un temps pour revenir à ses racines et découvrir l’horrible vérité de son existence.
Mais, derrière toutes ces barrières de conquérant, peut-être y a-t-il le doux pelage d’un fauve attendant seulement d’être apprivoisé…
Il est un fervent défenseur du monde animalier et s'y connaît énormément sur les dauphins. Allez lui demander ce qu'est un Lagénorhynque qu'il vous sortira -s'il est de bonne humeur- toutes les familles de l'espèce en vous faisant une description semi-complète. L'espèce qui le caractérise est l'Orque, plus grand dauphin, aussi magnifique que redoutable... et pourtant si doux.

Peeta est né en pleine canicule, dans un bourg paumé de l’Angleterre. Lorsqu’il est sorti du ventre de sa mère, seul le silence s’en était suivit. En fait, le jeune garçon est mort en trouvant la vie. Grâce à la bienveillance des médecins, Peeta put respirer au bout de quelques minutes d’attention, et poussa son hurlement de bébé pour prouver le début de son existence. Ce passage de sa naissance lui fut caché pendant bien longtemps.
Lorsqu’il eu deux ans, sa mère l’emmena en Ecosse. Partagé entre deux pays, Peeta ne prendra pas tout de suite conscience de la difficulté. Au fil des mois, il s’apercevait que son père n’était pas là et il cherchait sa chaleur partout où il allait. Tournant en rond, il faisait l’exaspération de sa mère. Il grandit donc dans le calme, partageant ses rires et ses pleurs avec sa génitrice qui le lui rendait si bien.
A ses six ans, il découvrit sa mère allongée sur le carrelage de la salle de bain, médicaments au sol. Elle ne respirait plus et gardait inlassablement les yeux et la bouche ouverts. Le choc pour un garçon de son âge… Il resta planté là, assis dans le couloir. Devant la scène, pendant plusieurs jours. Sans oser se lever. Jusqu’à ce qu’enfin quelqu’un daigne prendre des nouvelles de la femme et découvre l’ampleur des dégâts. Amaigri, yeux cernés, Peeta se retrouva placé dans un foyer. Perdu au milieu des autres garnements de son âge, il cherchait désespérément à voir sa mère, en vain. C’est son père qui vint le prendre, père qu’il n’avait vu depuis sa naissance. Souriant et bienveillant, l’homme le prit dans ses bras pour l’emmener à nouveau en Angleterre.
Peeta Mac Carthy vit alors les mois et les années défiler entre ces maisons aux briques rouge. En atteignant l’adolescence, il commença à se rebeller contre son père, qui l’obligeait à étudier à domicile avec son cousin : Davis. Il en voulait à son père de ne pas lui laisser un peu de liberté. Un jour, il s’enfuit pour parcourir les rues. C’est là qu’il se fit percer l’oreille… Il découvrit autre chose, bien à ses dépends : ses nerfs se refermaient sur son cœur alors qu’il ressentait une violente colère. Il s’acharna sur quelques passants, hurlant sa douleur par des insultes et frappant de ses poings bientôt rouge de sang. C’est au fond d’une ruelle qu’il fut retrouver et emmener rapidement à l’hôpital. Le diagnostic tomba : Peeta a une maladie cardiaque mortelle depuis la naissance. Les émotions fortes peuvent le tuer n’importe quand.
Rebelle et indifférent, Peeta appris cette nouvelle sans la moindre émotion de sa part. Sa vie était toute tracée et il n’en avait rien à faire. Rester enfermé ne lui plaisait guère et il finit par s’enfuir une seconde fois. Il entra alors en contact avec une bande de délinquants pour qui il devint rapidement connu. Extrêmement rapide, Peeta dévoilait une fierté pour son corps élancé et fort malgré sa maigre musculature. Il rattrapait les années perdues et s’acharnait à se battre contre d’autres jeunes, expiant l’horreur de la dernière image de sa mère, hurlant sa rage contre son père. Bien qu’il lui arrivait de sentir ses nerfs, il ne s’arrêtait pas et respirait très fort pour calmer les battements effrénés de son cœur. Chaque soir, il rentrait avec de nouvelles blessures, allait dans sa chambre, prenait son couteau et tailladait ses bras au nombre des ennemis qu’il avait battu la journée. Il se rendait aussi compte de son penchant pour les femmes ET les hommes, prenant parti pour quelques parties de jambes en l’air afin d'oublier les soucis.
Il rencontra même des animaux errants pour qui il vouait une admiration sans limites. Il cacha même un petit chiot dans sa chambre…
Dès que son père partait au travail, il lui arrivait d’inviter ses « amis » à venir fumer dans la maison. Davis faisait parti de la fête, bien content lui aussi de faire autre chose que d’étudier. Seulement, un jour de trop et un rideau s’embrasa sous les cendres d’une clope jetée là. Impossible de contrôler le feu qui prenait rapidement de l’ampleur. Tout le monde se précipita dehors, sauf Peeta. Impuissant, le garçon âgé alors de seize ans regardait le feu se propager jusqu’à se rappeler le chiot qu’il avait recueilli quelques jours plus tôt. Il s’était élancé dans les escaliers pour chercher l’animal, se brûla fortement le bas du dos pour sauver l’être qui lui était devenu cher.
En apprenant la nouvelle, son père avait pris la route très rapidement mais avait succombé à un accident terrible.
Davis suivit, quelques semaines plus tard, disparaissant dans un accident de scooter.
Seul, sans repère, Peeta quitta bien rapidement le bourg après avoir été soigné de sa brûlure entre les reins, pour retourner en Ecosse. Il s’interdit à jamais d’éprouver de la sympathie pour n’importe quel être humain, préférant partager ses faibles émotions avec les animaux errants qui partageaient son quotidien. Asphyxié, le chiot qu’il avait sauvé des flammes était mort aussi. Les ténèbres entouraient notre jeune Peeta, qui gagnait de l’argent en jouant les chanteurs et musiciens dominants et séducteurs, ce qui lui valait de tomber sur des gosses de riches, garçons ou filles, hyper timides qui lui payait l’hôtel, le repas et tout ce qui s’en suivait.
Mais malgré cette bisexualité ambiante, Peeta restait impénétrablement solitaire. Chantant et jouant de divers instruments dans certains restaurants réputés -avec un fabuleux talent pour le piano et la guitare-, il fut bien vite connu de quelques personnes, bien qu’il n’était pas une star. Son apparence ne jouait pas en sa faveur, puisqu’il était parfois reconnu, mais l’argent gagné lui permit de changer totalement d'endroit de vie, d'où comment il se retrouva dans cette Académie d'Art. Même s’il n’avait pas toujours été apte à étudier, il était très intelligent et, même sous silence, obtenait de très bonnes notes –au grand désespoir de ceux qui ramaient pour avoir des notes satisfaisantes.
Son choix s'était porté sur la maison « Beethoven », bien qu'il aurait été certainement un bon élément chez « Molière ».

Un mètre quatre-vingt, Peeta a un physique plutôt élancé. Pas très musclé, il s’adapte à l’environnement avec sa ruse et sa rapidité. Cheveux noirs de jais, yeux à la couleur proche de l'ambre ; on pourrait presque croire qu'il porte des lentilles mais, en y regardant de plus près, il s'agit d'un marron très clair, constellé de vert. Il joue sur ses expressions faciales puisque, par habitude, il reste indifférent entre toutes circonstances ! Tel un cyborg des temps modernes… Suite à cela, il fait souvent peur aux gens ou, au contraire, les attire –à son grand dam.
Il porte des vêtements sobres, noirs ou blancs, sans jamais chercher à accueillir quelques couleurs. Cette décision lui a valut plus d’une fois de se faire suivre par une horde de groupies. Peeta n’est alors pas du genre à s’en vanter, cherchant plutôt le calme des endroits presque inaccessibles.
Sous ses fringues à l’allure parfois gothique/rock, il garde bien des secrets. Un exemple à donner serait cette cicatrice au creux de ses reins –une vielle cicatrice de brûlure qui le démange par temps humide. Evitant les cours de sport depuis cette soirée fatidique où il s’était ainsi blessé, Peeta reste quelqu’un de solitaire et d’incroyablement muet. Un bad-boy, peut-être. Physiquement doublé d’un play-boy. Autre caractéristique physique : Trois piercings à l'oreille gauche. Depuis quelques temps, ce sont trois anneaux qui s’y logent, cachés par ses cheveux ébène. A l’époque où l’âge rebelle avait pris le dessus, il s’était fait percé en attendant la réaction de son père…
Entre ses omoplates traîne un tatouage de taille moyenne : en l’occurrence, un épaulard en plein saut, surmonté de deux ailes brumeuses et déchirées. D’après lui, ce symbole d'orque aux ailes « éteintes » et à la gueule ouverte démontrait la rage, la liberté bafouée et la solitude qu’il ressentait au plus profond de ses entrailles.
A toutes ces caractéristiques qui lui sont propres, il garde un collier de chien autour du cou depuis des années. Le seul moment où il le retire, c’est lorsqu’il prend sa douche. A l’école, il a toujours fait en sorte que ses cols de chemise cache ce collier aux yeux des professeurs et des élèves, ne voulant en aucun cas qu’on lui pose des questions.

Peeta aime le calme. Alors F*ck les gens bruyants ! Il garde aussi un penchant pour les raclées de rue, même s'il s'est calmé depuis son arrivée ici.
C'est un joueur invétéré de piano et de guitare. Il y consacre surtout des musiques de films. Parfois, on peut même le surprendre à chanter d'une voix grave, puissante et mélancolique.
Il passe beaucoup de temps à se documenter sur les dauphins, chose qu'il ne monterait à personne, vu sa fierté.
Parfois, il s'amuse à rouler sa Subaru Impreza WRX comme s'il était sur une piste de course. Jusqu'à présent, il n'a pas été arrêté...