J'achevai l'ascension de l'arbre et me préparai à sauter. Je prit mon élan, trois pas rapide sur la branche et traversai les airs en battant des bras avec peu d'élégance. J'attéris dans la salle de cours, glissant sur une feuille qui trainait par terre, tentai de me rétablir d'une flexion de jambe mais m'étalai de tout son long sur le plancher comme une crèpe. Le professeur qui donnait cours à une bande d'élèves, sans doute des premières, me regardant les yeux rond. Elle/Il s'apprêta à me faire une remarque quand la sonnerie annoncant la fin des cours et ici aussi la fin de la journée retentit. Les élèves s'en allèrent non sans me dévisager, se demandant sans doute la raison de mon entrée par la fenêtre alors que la porte était ouverte. Je me relevai en grimacant, une légère douleur dans le dos, assez normal vue que je venais de m'étaler au sol avec très peu d'élégance cela dit. La feuille sur laquel j'étais tombé était à côté de moi, comme pour me narguer. Je me dirigeai vers la sortie le plus naturellment, avec le peu de dignité qu'il me restait.
Mais peut être vous demandez vous les raisons pour lequel j'ai utiliser une entrée si particulière plutôt que la porte d'entrée normal. Et bien, ce matin, j'avais trouvé un tas de bonne raison :
Premièrement, j'en avais marre des bouchons constant qui se créait dans les couloirs aux intercours.
Deuxièmement....heu....(déjà à cours d'argument!) Qui n'a jamais rêvé de rentrer en classe par la fenêtre ? A part les gens saint d'esprit.
Troisièmement et dernièrement, j'avais une folle et irrésistible envie de faire des bétises. Sans oublier que cette année, j'étais obligé de suivre tous les cours, à cause de mon absentéisme aigu de l'année précédente. Un vrai calvaire pour moi. Alors forcément, je compensais comme je pouvais. Mais je n'étais pas sur que qui que se soit trouve toute ses merveilleuses raisons suffisantes pour pousser quelqu'un à sauter d'un arbre pour passer par la fenêtre au risque de se tordre le quoi...sauf moi bien évidemment.

Évite d'écraser ma copie

J'entend un ronflement à coté de moi. La fenêtre grand ouverte devant laisse pénétré un vent doux et rafraîchissant. Je donne un léger coup de coude à mon voisin. Pendant quelque instant il papillonne des yeux et fini par me regarder. Je lui montre notre professeur en train de regarder les cahiers des élèves de devants. Quelques instants avant notre prof nous avez rendu des interros. J'observais le 14/20 entouré en rouge avec un vague commentaire genre " à complété mais ensemble globalement correct". Un coup de vent fais tomber ma copie au sol...Tans pis je la reprendrais après. Mon regard gris est attirés par la grande horloge. Dans 5 minutes la sonnerie retentira et enfin je serai libre. Libre d'aller ou bon me semble. En attendant je suis la. Seule à coté d'un voisin qui roupille tout de long. La fenêtre grande ouverte donnant sur un arbre. Une voix retentit. Mince notre professeur nous dicte quelque chose. Je m'empresse de recopier. Qu'est ce que je m'ennuie. Je ne peux m’empêcher de soupir profondément. Un regard strique se pose sur moi. Rhoo je peux même plus soupirer tranquille maintenant. Plus que 2 minutes. Chouette. J'entend le tic-tac de l'horloge. Je ne sais pas vraiment ce qui ce passe. Un immense bruit retentit. Et puis devant apparaît un garçon. Puis plus rien. Il n'y avait plus de garçon...Je regardais en dessous de la table. A si, il est là. Ma copie responsable de sa chute. J'aurais peut être du la récupérer. Notre professeur ouvre la bouche mais à la place du son de sa voix retentit la sonnerie. Je me levais est repris mes affaires. Beaucoup jetèrent des regards au garçon blond qui avait fais son entrée d'une manière très étrange...Bref moi c'est pas que j'avais envie de sortir mais si en faite je voulais sortir très vite. Je pris mon sac et stallomer entre les chaises. Tout le monde se précipita vers la sortie. Je mes comprenais. J'attendis que tout le monde soi sortie et regardé le garçon qui arrivait avec ce qui lui rester de dignité. Je déclarais d'un voix à peu prêt normal ce qui était dure vu la façon dont il était tombé. J'évitai son regard car je sentais que je ne pourrais pas soutenir son regard sans être plié en deux.

-Très belle entrée...

Le professeur me regarda d’un air sévère et j’en fus quitte pour une petite heure de colle. Je soupirai avant de me redresser et de quitter la classe, avec le peu de dignité qu’il me restait et une sacré douleur dans le dos. Je grimaçai et sortit en vitesse de la salle. Une des jeunes filles qui avait justement cours là déclara évitant soigneusement mon regard :

-Très belle entrée...

J’eus un sourire espiègle. J’étais bien d’accord avec elle. J’avais hâte d’expérimenter ma nouvelle façon d’entrer au prochain cours. Je clignai des yeux et fit sur le ton de la confidence :

-Merci, le prof par contre n’a pas l’air d’avoir apprécié.

Un clin d’œil complice pour confirmer mes paroles et un regard vers le professeur qui m’observe l’air mécontent. Je ne sais pas pourquoi mais quelques soit le professeur, je me le mets toujours à dos. Quoi que je fasse. C’est peut être une malédiction ou quelque chose dans le genre, il faudrait que je me renseigne. Je continue d’un ton mélodramatique :

-Je suis un artiste totalement incompris, heureusement que vous êtes là pour me comprendre, gente
demoiselle.

Et oui, je suis vraiment très bizarre, mais bon, ça fait partie intégrante de mon caractère au grand damne des malheureux élèves qui doivent me côtoyer tous les jours. Je passe une main dans mes cheveux qui ressemble maintenant à un champ de bataille et lui sourit de toutse mes dents, une bonne vieille habitude que je ne suis pas près de perdre.
[b]

Ma dernière remarque mélodramatique fait rire la jeune demoiselle, et moi même par la même occasion. Parce que, comme les sourires, les rires sont contagieux.

-Entre artiste il est bien naturel de ce comprendre. Et pourrais tu me dire oh grand artiste pourquoi as -tu décidé de passer par ma fenêtre ?

Bonne question, Zachary avait trouvé des tas de raisons...enfin... pas vraiment...dont la principale était : Trop de bouchons dans les couloirs tuent les bouchons...ou plutôt trop de monde dans les couloirs donc, utilisons un autre moyen de rentrer. Pourquoi pas par la fenêtre ?La preuve, c'était qu'en ce moment même, un flot d'élèves se pressaient dans les couloirs aux murs délavés, pour rejoindre leur local suivant et participer à d'ennuyeux cours à l'utililté précaire- de l'avis de Zac tout du moins-, trop de monde ça pouvait devenir vraiment fatiguant à la fin. Bref, en réalité, j'avais surtout envie de faire n'importe quoi, juste un foutage de gueule, juste pour le fun.

- C'est un excellente question, qui mérite réflexion....aucune idée !!

Bref, le jeune blondinet passa une main dans ses cheveux en bataille, et, histoire de ne pas se retrouver seul dans le couloir, il demanda à la jeune fille :

- Encore cours maintenant ?

Pour savoir si il devrait trouver quelqu'un d'autre à ennuyé ou pas. Il completa sa phrase d'un sourire lumineux, comme il l'est aimait et regarda la jeune demoiselle-dont il ne connaissait d'ailleurs toujours pas le nom-ses yeux vert plongé dans ceux de la jeune fille